tag:blogger.com,1999:blog-4604432699303919018.post7428957373827540969..comments2024-03-05T13:24:15.692+01:00Comments on A bride abattue: La bobine d’Alfred de Malika FerdjoukhMarie-Claire Poirierhttp://www.blogger.com/profile/09809866380742906909noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-4604432699303919018.post-17940593965105041152014-01-22T22:47:39.583+01:002014-01-22T22:47:39.583+01:00On ne se situe plus sur le registre du commentaire...On ne se situe plus sur le registre du commentaire mais carrément de l'article. En tout cas merci pour ce complément finement analysé.Marie-Claire Poirierhttps://www.blogger.com/profile/09809866380742906909noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4604432699303919018.post-18804491480984918182014-01-22T13:06:24.606+01:002014-01-22T13:06:24.606+01:00Pas plus tiré par les cheveux que "La Mort au...Pas plus tiré par les cheveux que "La Mort aux trousses" ou que "Les 39 Marches" de l'Alfred en question. "La Bobine d'Alfred" est donc ainsi en plein dans son sujet et se nourrit de la thématique du réalisateur.<br />Ce roman est complètement imprégné du fameux " Mac Guffin" hitchcockien (cité au dernier chapitre et livré comme une clef).<br />Mac Guffin qu'on peut résumer par : "On se fout complètement du Pourquoi, ce qui intéresse c'est le Comment".<br />Or, la forme du roman, ce couple en fuite, leurs rapports mi-figue mi-raisin, l'écriture rythmée, la "nostalgie joyeuse" qui baigne l'ensemble, les thèmes du regard, du point de vue, et de la culpabilité, l'ironie des dialogues, tout cela rappelle à l'évidence la mise en forme (le "comment") des films du maître! <br />La forme de ce roman est directement liée à son sujet. Il l'induit même. Si le roman était un hommage à Pialat ou Doillon, sa forme et son écriture seraient sous l'influence de ses sujets (plus réalistes, mettons, si on pense que Pialat ou Doillon sont des auteurs réalistes et vraisemblables, ce qui n'est pas prouvé). <br />L'adéquation du sujet et de la forme, c'est beaucoup plus intéressant, plus riche, que de se demander si telle situation (tel "pourquoi") est platement possible ou probable. Il vaut mieux se demander si c'est ça qui intéressait l'auteur. On ne se place pas dans la même perspective, ni dans la même zone de lecture. <br />Personnellement, je me moque royalement du réalisme si l'auteur a installé son récit sur une fréquence ou une direction différente. <br />C'est le cas ici. <br />Tout y est, de toute façon, improbable, et c'est tant mieux. "La Bobine d'Alfred" se garde bien (et s'en défend même!) de se situer dans le réalisme. C'est un récit rapporté à travers le temps, donc déformé par ce temps et le regard idéalisé de son narrateur. <br />Quand on regarde de près les trames des films d'Hitchcock, ils sont tellement improbables, tellement tirés par les cheveux qu'on comprend pourquoi ce sacré Alfred était chauve! Malika Ferdjoukh semble, quant à elle, en avoir encore plein sur la tête !<br />Quant à votre"jeu de mots" cité dans cette chronique, n'est-il pas un peu... tiré par les cheveux?Joel Caironoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4604432699303919018.post-10574568936584623422013-12-04T22:46:00.629+01:002013-12-04T22:46:00.629+01:00J'ai bien vu que c'était un roman !!!!! Il...J'ai bien vu que c'était un roman !!!!! Il y a 3 fois le mot livre dans le billet et 3 fois aussi le mot roman. L'emploi du mot scénario est un effet de style. Et je ne le retire pas.<br /><br />Il aurait été plus juste d'écrire "trame" ou "intrigue", "argument" ... mais comme je ne rédigeais pas un devoir de français je n'ai pas eu peur d'utiliser scénario sachant que n'est pas du tout exclusif du monde du cinéma.<br /><br />Quand on parle de scénario économique on aimerait d'ailleurs que ce soit du cinéma.<br /><br />En précisant que j'ai cru que c'était tiré par les cheveux je m'amusais là encore avec le double sens du mot "bobine". dans un autre contexte je n'aurais pas fait cette remarque qui, prise au premier degré, ne serait pas amusante;<br /><br />Enfin je ne sais pas pourquoi la chronique "laisse perplexe". Je ne suis peut-être pas assez enthousiaste quand j'écris que le livre a vraiment su me plaire et qu'il dépasse son lectorat initial de collégiens ?<br /><br />Merci en tout cas de votre message car je ne doute pas de sa sincérité.<br />Marie-Claire Poirierhttps://www.blogger.com/profile/09809866380742906909noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4604432699303919018.post-36980506935569743102013-12-04T02:23:52.985+01:002013-12-04T02:23:52.985+01:00J'attire gentiment votre attention sur le fait...J'attire gentiment votre attention sur le fait qu'il ne s'agit absolument pas d'un scénario mais bien d'un roman. <br />Que par ailleurs, "Qui a tué Harry" étant déjà une parodie, il était difficile de faire la parodie d'une parodie. <br />Que "Sombres Citrouilles" n'a absolument rien à voir avec les situations de "Qui a tué Harry". Le 1er chapitre du roman n'étant qu'un simple clin d'œil, ou hommage, à la 1ère scène du film. Cela s'arrête à ça. <br />Merci beaucoup pour cette chronique qui laisse néanmoins perplexe. Bien cordialement. <br />Malika FerdjoukhMFnoreply@blogger.com