Vladimir de Fontenay avait écrit un court-métrage alors qu’il était en école de cinéma. Il l’a repris pour en faire un long.
Il est devenu Mobile Homes qui fut présenté à Cannes l'an dernier à la Quinzaine des réalisateurs puis dans le cadre de Paysages de cinéastes en septembre 2017 et remporta à la fois le Prix du Jury de la Jeunesse et celui du Jury des femmes.
Sa sortie en salle a commencé au début du mois d'avril.
L'idée de départ du film lui était venue alors qu'il conduisait sur les routes de l'État de New York et qu'il était en repérage sur le film d’un ami : J’ai été dépassé par un immense mobile home remorqué par un camion. C’était une vision incroyable. Vu d’en haut, cela avait l’apparence d’une maison, mais en-dessous, rien ne la reliait au sol. Ayant pas mal voyagé de la France à l’Italie, puis aux États-Unis, où j’ai vécu et étudié, cette image a immédiatement résonné en moi : elle symbolisait ma peur d’être déraciné, à la fois libre, mais pris au piège dans le mouvement permanent, sans attaches et fragile.
Il a gardé en mémoire l'appel d'air provoqué par l'engin et en a parlé aussitôt ce soir, avant la projection du film au Rex de Châtenay-Malabry (92) comme d'une image belle, poétique et très contradictoire. Ce n’est pas une maison stable, pérenne où on "fait" famille.
Cette évocation se croise avec celle des équipes de tournage logées en motel pendant un mois avec une autre consommation des hôtels. Et probablement aussi avec des souvenirs d'enfance, quand ses parents l'emmenaient assister à des corridas.
Il a transposé le tout, dans une Amérique marginale, avec des personnages atypiques, fragiles ... à l'instar d'un mobile home. Il a écrit un scénario autour de personnages bataillant avec la nécessité de fuir et malgré tout l'envie de s’enraciner quelque part. Même avec un simple mobile home.
Le court-métrage s'achevait avec le départ d'une mère et de son fils, libérés de l’emprise d'un homme qui avait instauré une relation abusive. La femme était sauvée à son insu par son gamin. Mobile homes est en quelque sorte le développement et la suite de l'aventure.
Il est devenu Mobile Homes qui fut présenté à Cannes l'an dernier à la Quinzaine des réalisateurs puis dans le cadre de Paysages de cinéastes en septembre 2017 et remporta à la fois le Prix du Jury de la Jeunesse et celui du Jury des femmes.
Sa sortie en salle a commencé au début du mois d'avril.
L'idée de départ du film lui était venue alors qu'il conduisait sur les routes de l'État de New York et qu'il était en repérage sur le film d’un ami : J’ai été dépassé par un immense mobile home remorqué par un camion. C’était une vision incroyable. Vu d’en haut, cela avait l’apparence d’une maison, mais en-dessous, rien ne la reliait au sol. Ayant pas mal voyagé de la France à l’Italie, puis aux États-Unis, où j’ai vécu et étudié, cette image a immédiatement résonné en moi : elle symbolisait ma peur d’être déraciné, à la fois libre, mais pris au piège dans le mouvement permanent, sans attaches et fragile.
Il a gardé en mémoire l'appel d'air provoqué par l'engin et en a parlé aussitôt ce soir, avant la projection du film au Rex de Châtenay-Malabry (92) comme d'une image belle, poétique et très contradictoire. Ce n’est pas une maison stable, pérenne où on "fait" famille.
Cette évocation se croise avec celle des équipes de tournage logées en motel pendant un mois avec une autre consommation des hôtels. Et probablement aussi avec des souvenirs d'enfance, quand ses parents l'emmenaient assister à des corridas.
Il a transposé le tout, dans une Amérique marginale, avec des personnages atypiques, fragiles ... à l'instar d'un mobile home. Il a écrit un scénario autour de personnages bataillant avec la nécessité de fuir et malgré tout l'envie de s’enraciner quelque part. Même avec un simple mobile home.
Le court-métrage s'achevait avec le départ d'une mère et de son fils, libérés de l’emprise d'un homme qui avait instauré une relation abusive. La femme était sauvée à son insu par son gamin. Mobile homes est en quelque sorte le développement et la suite de l'aventure.