La Plage est le nom de la boîte de nuit d’une petite ville en bord de Loire. C’est là qu’Arthur, dès l’adolescence et pendant plus de vingt ans, se rend avec frénésie. Dans ce lieu hors du temps, loin des relations sociales ordinaires, il parvient curieusement à se sentir proche des autres, quand partout ailleurs sa vie n’est que malaise et balbutiements. Sur la piste de danse, il grandit au gré des rencontres – amours fugaces, amitiés violentes, modèles masculins écrasants. Au fil des ans, il se cherche une place dans la foule, une façon d’exister. Jusqu’où le mènera cette plongée dans la nuit ?
Publications prochaines :
vendredi 28 octobre 2022
L'homme qui danse de Victor Jestin
jeudi 27 octobre 2022
Et si on cherche un Rouge pour accompagner un curry …
mercredi 26 octobre 2022
La mère à côté de Thael Boost
mardi 25 octobre 2022
Dégustation Château de France Pessac-Leognan
lundi 24 octobre 2022
Fantôme sur mesure de Moka
Aurore croit que le croquemitaine habite chez elle. Tina croit en beaucoup de choses mais ne jure que par son Harley Davidson. Rémi ne croit en rien sauf en la Gendarmerie Nationale. Matthieu croit que moins on en fait, mieux on se porte. Jonas croit en la valeur nutritionnelle des chips. Le fantôme, quant à lui, (si tant est que nous lecteurs y croyons) croit que tous ces gens-là sauront lui venir en aide. Souhaitez-lui bonne chance !
dimanche 23 octobre 2022
Le Pineau des Charentes, encore un succès que l'on doit à une erreur
- 12 mois minimum pour le pineau blanc ;
- 8 mois pour le pineau rosé ou rouge ;
- 5 ans minimum pour le pineau vieux ;
- 12 ans au moins pour le pineau extra vieux.
vendredi 21 octobre 2022
Rendez-vous de Martina Chyba
J’ai rendez-vous. Avec un homme. Au bas des marches du Sacré-Cœur, à Paris. Je ne le connais pas, c’est un site de rencontres qui nous a mis en contact par erreur. Il va peut-être me découper en rondelles et on ne découvrira jamais mon corps. Ou passer la nuit avec moi et disparaître. Ce n’est pas gagné. Mais ce n’est pas perdu non plus. Il faut essayer.
mercredi 19 octobre 2022
Une journée dans un musée de l'Oise Episode 3 : Musée Camille-Pissarro de Pontoise
Si le nom de Pontoise est connu dans le monde entier, c’est à Camille Pissarro que la ville le doit. À l’instar de Charles François Daubigny à Auvers-sur-Oise, Camille Pissarro aime s’entourer d’amis pour travailler. Il en fera même l’essence de son évolution, poursuivant toute sa vie des collaborations avec ses amis puis avec ses cinq fils.
Inauguré le 22 novembre 1980 à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de l’artiste, le musée Camille-Pissarro fut conçu pour rendre hommage à la présence du maître de l’impressionnisme à Pontoise pendant les années décisives du mouvement (1866-1884). Il est installé dans une maison bourgeoise située sur le promontoire du château médiéval aujourd’hui détruit.
Aujourd’hui, le musée possède plusieurs centaines de peintures, pastels, aquarelles et plusieurs milliers d’estampes de Camille Pissarro et de ses fils (Lucien Pissarro, Georges Manzana-Pissarro, Ludovic Rodo, Félix dit Jean Roch et Paulémile), ou encore d’artistes ayant travaillé dans la région dans la seconde moitié du XIXe siècle. Cette collection est par ailleurs complétée par des peintures d’artistes paysagistes qui ont travaillé dans la vallée de l’Oise, tels que Charles François Daubigny, Luis Jimenez, Norbert Goeneutte ou encore Octave Linet.
Camille Pissarro (1830-1903) séjourna dès 1866 à Pontoise et s’y installa de 1872 à 1883. Durant ces années décisives de l’impressionnisme, il y réalisa plus de trois cent cinquante toiles et un grand nombre de dessins et de gravures. L’Oise, les champs et les jardins maraîchers des alentours, les marchés animés de cette petite capitale provinciale vont lui offrir la diversité nécessaire à ses aspirations picturales.
Dès 1872, imaginant un futur groupe d’artistes indépendants, il invite ses amis rencontrés au début des années 1860, Edouard Béliard (1832-1912), Paul Cézanne (1839-1906), Armand Guillaumin (1841-1927), puis entre 1874 et 1878 Ludovic Piette (1826-1878), peintres qui partagent sa philosophie anarchiste et au tournant des années 1870-1880, Paul Gauguin (1848-1903). Ensemble, ils privilégient les motifs modestes du quotidien se distinguant ainsi des thématiques plus bourgeoises des autres impressionnistes. Dans cette vallée, pendant une dizaine d’années Pissarro et Cézanne confronteront côte à côte leurs recherches les plus radicales. Puis, entre 1879 et 1883, ce sera au tour de Gauguin de venir trouver en Pissarro un maître et initiateur.
Ayant fait ses premières armes loin de Paris, il est né et a commencé à peindre en autodidacte aux Antilles danoises et au Venezuela, et d’une philosophie profondément anarchiste, Pissarro imagine à Pontoise la création d’une association de peintres indépendants destinée à l’organisation d’expositions en marge des salons officiels. Entre 1874 et 1886, il sera ainsi à l’origine des huit expositions du groupe des impressionnistes.
Édouard Béliard s’installe sur l’autre rive à Saint-Ouen-l’Aumône où il demeure jusqu’en 1875. C’est à ce peintre franc-maçon aux idées anarchistes que Pissarro doit sa rencontre avec Maria Deraismes, célèbre journaliste créatrice de la première loge féminine, dont il représente dans une œuvre célèbre, le jardin de sa propriété des Mathurins dans le quartier de l’Hermitage. Avec Paul Cézanne, Pissarro va travailler lors de longs séjours de ce dernier entre 1872 et 1881, à des recherches picturales qui auront des conséquences déterminantes sur l’évolution de l’art français. Quant à Gauguin, il se réclame son élève durant les premières années de sa conversion à la peinture, ce dernier adoptant toutes les caractéristiques de son esthétique avant de s’en éloigner lorsque Pissarro imposera en 1886 les néo-impressionnistes, Georges Seurat (1859-1891) et Paul Signac (1863-1935) au sein des expositions du groupe.
L’exposition présentée au musée Camille-Pissarro en 2022 s’appuie principalement sur les collections du musée constituées depuis quarante ans. Elle présente aux côtés des peintures, dessins et estampes des Pissarro père et fils, la richesse du paysage indépendant dans la vallée de l’Oise, qu’il soit impressionniste ou postimpressionniste.
Singulièrement, Pontoise a également vu deux autres Pontoisiens prendre par à ces révolutions picturales, Louis Hayet (1864-1940) avec le néo-impressionnisme, et Gustave Loiseau (1865-1935) avec le postimpressionnisme.
mardi 18 octobre 2022
Le Fitou Anthocyane 2019, parfait avec des champignons
Voici maintenant l'exercice inverse en cherchant à associer un plat à un vin, en l’occurrence un AOP Fitou. Cette appellation produisant des vins rouges uniquement (à l’inverse par exemple du Pouilly Fumé qui n’existe qu’en blancs) ne manque pas de singularités. Le terroir est qualifié de magique par les exploitants et la garrigue omniprésente dans les paysages apporte des notes chaleureuses.
lundi 17 octobre 2022
Une journée dans un musée de l'Oise Episode 2 : Musée Daubigny d'Auvers-sur-Oise
Après l'Isle-Adam et avant Pontoise, allons à Auvers-sur Oise pour la suite de l'exposition "Impressions au fil de l’Oise" qui se déroule dans trois villes différentes, au Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq de l'Isle-Adam, au Musée Daubigny d'Auvers-sur-oise et au Musée Camille-Pissarro de Pontoise, du 15 octobre 2022 au 5 février 2023.
Propriété de la ville depuis 2013, le musée Daubigny est installé dans un charmant manoir du XVIIe siècle consacré à la compréhension du pré-impressionnisme et des mouvements artistiques qu’il a fait naître. Plus de mille œuvres constituent ses collections. La plus importante d’entre elles, exposée en permanence au rez-de-chaussée, présente les peintures, dessins et gravures de Charles François Daubigny (1817-1878), précurseur de l’impressionnisme.
Le peintre fit l'acquisition en 1860 d'un terrain à Auvers-sur-Oise, village qu’il connaîssait bien pour y avoir fait plusieurs séjours en compagnie de Corot. Il y fit construire une maison-atelier, la Villa des Vallées, qui devient le lieu de rendez-vous de nombreux artistes, comme Paul Jouanny, Charles Beauverie, Léonide Bourges et Pierre Emmanuel Damoye. Adeptes de la peinture de plein air, ils vont en compagnie du maître représenter la diversité des paysages de la vallée de l’Oise et offrent un fabuleux témoignage sur Auvers au XIX° siècle.
Le musée auversois propose de mettre en perspective les œuvres peintes par Daubigny et ses élèves autour de thématiques phares dont ils feront d’infinies variations : le printemps, l’Oise, les travaux des champs, les scènes pastorales…
dimanche 16 octobre 2022
L'amour est un thé qui infuse lentement de Christine Cayol
Depuis son tragique accident alors qu'il n'a que 6 ans, Chao sait qu'il est différent. L'acupuncture, mais aussi un livre d'images sur la France, l'aident à chercher ailleurs que dans ses blessures ce qu'il va devenir.À 21 ans, tandis qu'il participe à l'éclosion d'un empire familial dans une Chine en pleine ébullition, Chao choisit Paris. Il sait qu'à la pointe du Vert Galant, face à l'eau docile ou impétueuse, quelqu'un l'attend.De son côté, Inès avance dans sa vie avec douleur et détermination. Elle est française, mariée, mère de deux enfants. Tout les éloigne l'un de l'autre.Mais ni Chao, ni Inès ne résistera à l'énergie lumineuse, née de leur rencontre dans un café parisien. Cela se nomme yuan fen, rencontre prédestinée voulue par le ciel.
samedi 15 octobre 2022
Les fauves d'Eric Longequel et Johan Swartvagher
Vous remarquerez malgré tout l’originalité des situations, la diversité des propositions, le côté acrobatique des positions, le soin des éclairages. Je ne vous souhaite qu’une chose, c’est avoir accès à cette performance, qui va partir en tournée, sans nul doute pour longtemps.
Les fauves, tel est le titre du spectacle qui, certes est essentiellement interprété par des jongleurs mais surtout par des artistes qui ont plusieurs balles dans leur jeu. L’un est aussi nageur apnéiste, l’autre équilibriste, l’une danseuse, une autre chanteuse, une troisième contorsionniste. Chacun a de multiples compétences qu’il met au service du jonglage.
Dans une première partie, qui à elle seule représente 5 spectacles qui se déroulent concomitamment, le spectateur est invité à se déplacer à son gré d’une scène à l’autre pour suivre 40 minutes de performance aux allures de happening.
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