Les spectacles se suivent et ne se ressemblent pas. C'est ce qui fait le charme d'Avignon. Il y en a pour tous les goûts à toute heure. LoDka est une sorte d'ovni théâtral, un peu à l'instar de la Familie Flöz dont je suis une fan absolue.
Chacun a son registre comique bien particulier, même si les deux troupes se situent dans l'univers du mime, ce qui fait qu'elles ont en commun de pouvoir être accessibles par un public international sans nécessiter le moindre surtitrage.
Leur langage est universel, c’est la force de l’image et du mouvement, des dérapages, des cascades et des enchainements de situation comiques, avec juste ce qu'il faut de poésie pour apporter de la légèreté.
LoDka signifie petite barque en russe et c'est une façon de préserver la couleur de leur langue. On pourrait le deviner dès la première scène, du canotage sur une mer artificielle, une fois dissipée la fumée qui filtrait déjà sous le rideau de scène pendant l'installation du public.
Tout ira de guingois, tout le temps, avec des enchainements désopilants, plus rocambolesques les uns que les autres. Parce qu'on aura vite compris que le bateau en question est la métaphore du travail théâtral dans lequel ils sont tous les cinq embarqués. Et nous avec. Un vent de folie fera capoter leurs projets mais rien ne les arrêtera malgré tout, même pas l'effondrement des décors. Parce qu'ils maitrisent le secret de la longévité : faire équipe pour ne pas échouer.
LoDka parle donc de la vie, du bonheur, de l’amour, du chagrin, des sentiments, des souffrances et questionne la place de l’individu parmi les autres. Avec énergie et poésie aussi.
Les fêtards qui ne seraient pas encore complètement réveillés à l'heure matinale à laquelle Lodka est programmé (10 heures) seront vite secoués de rire comme tout le monde.
Les visages ont nécessairement peints en blanc, dans la plus pure de la tradition clownesque qu'ils revendiquent, passant par Charly Chaplin et naturellement James Thierrée.
Ces artistes originaires de Saint-Pétersbourg ont été formés à l’art du clown par les artistes du Teatr Licedei. Ils ont fondé en 2002 une troupe qui avait présenté un premier spectacle en 2005, devenu vite culte, dans ce même théâtre du Chêne noir, reprenant le nom de la troupe, La Famille Semianyki (qui fut joué longtemps joué à Paris au Rond-Point). Olga Eliseeva, Alexander Gusarov, Yulia Sergeeva et Marina Makhaeva sont de la nouvelle aventure, avec cette fois Natalia Parashkina.
Tout ira de guingois, tout le temps, avec des enchainements désopilants, plus rocambolesques les uns que les autres. Parce qu'on aura vite compris que le bateau en question est la métaphore du travail théâtral dans lequel ils sont tous les cinq embarqués. Et nous avec. Un vent de folie fera capoter leurs projets mais rien ne les arrêtera malgré tout, même pas l'effondrement des décors. Parce qu'ils maitrisent le secret de la longévité : faire équipe pour ne pas échouer.
LoDka parle donc de la vie, du bonheur, de l’amour, du chagrin, des sentiments, des souffrances et questionne la place de l’individu parmi les autres. Avec énergie et poésie aussi.
Les fêtards qui ne seraient pas encore complètement réveillés à l'heure matinale à laquelle Lodka est programmé (10 heures) seront vite secoués de rire comme tout le monde.
Les visages ont nécessairement peints en blanc, dans la plus pure de la tradition clownesque qu'ils revendiquent, passant par Charly Chaplin et naturellement James Thierrée.
Ces artistes originaires de Saint-Pétersbourg ont été formés à l’art du clown par les artistes du Teatr Licedei. Ils ont fondé en 2002 une troupe qui avait présenté un premier spectacle en 2005, devenu vite culte, dans ce même théâtre du Chêne noir, reprenant le nom de la troupe, La Famille Semianyki (qui fut joué longtemps joué à Paris au Rond-Point). Olga Eliseeva, Alexander Gusarov, Yulia Sergeeva et Marina Makhaeva sont de la nouvelle aventure, avec cette fois Natalia Parashkina.