Le musée Robert-Tatin, situé à Cossé-le-Vivien, est un « environnement d'art » qui a été conçu en une vingtaine d’années par un artiste exceptionnel. L'ensemble est composée de diverses constructions et statues réalisées en ciment peint, montrant des influences variées. Le site comprend par ailleurs des salles d'exposition où sont accrochées des toiles de l'artiste.
C’est probablement le lieu qui m’aura le plus surprise au cours des quatre jours que j’ai passés en Mayenne. La profusion artistique ne peut pas laisser indifférent et l’endroit est de plus propice au calme et à la méditation.
On peut s’y rendre à vélo puisque le musée est situé sur le chemin de l’ancienne voie ferrée, aujourd’hui transformée en voie verte. Il est bien fléché depuis la D771 en venant en voiture de Craon par le sud. C’est moins commode à trouver en venant du nord après avoir traversé Cossé-le-Vivien.
Une fois stationné sur un immense parking on emprunte une allée bocagère, tout à fait typique de la région pour accéder à l’accueil après avoir été surpris, sur la droite, par l’étrange fontaine colorée que le soleil fait scintiller et qui évoque l’univers artistique de Niki de Saint-Phalle. On la doit à un artiste qui s'appelle Jean-Yves Lebreton alias Leb et qui l'a conçue comme un arbre abritant un bestiaire fantastique.
Il se trouve que j'ai déjà remarqué une des sculptures de cet artiste, la Cocoricow, une énorme vache qui lui fut commandée en 2008 pour le Carrefour interprofessionnel du Monde Agricole.
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Robert Tatin est né en 1902 à Laval, à 20 km d’ici. Quand il achète, avec son épouse Lise, une petite maison ancienne au lieu dit La Frénouse sur la commune de Cossé-le-Vivien en 1962 il a 60 ans et a déjà l’idée de faire de sa "Maison des Champs", une oeuvre monumentale ancrée dans la nature de sa terre natale.
Il est alors un artiste accompli, de renommée internationale, qui a beaucoup voyagé à Tunis et Carthage, New-York et Amsterdam, en Espagne, Italie, Suisse, Brésil, Argentine, Uruguay, s’installant un temps à Vence (Alpes-Maritimes), sans cesser de revenir dans sa Mayenne natale.
Il est architecte, peintre, céramiste après avoir été charpentier et avoir fréquenté les compagnons du devoir. Il a travaillé à la construction de Brasilia où il a appris de nombreuses techniques, notamment l'emploi d'un nouveau matériau : le béton armé, qui permet une plus grande liberté dans la forme, avec l'utilisation du voile de béton. Il a un goût affirmé pour le savoir-faire technique. Il se disait d’ailleurs « oeuvrier ».
Nous commençons naturellement la découverte de ce qui compose une archi-sculpture par l’allée des géants qui était un chemin communal de presque 100 mètres le long qui permettait d’accéder à la maison. Si j’écris « nous » c’est parce que j’ai eu la chance d’être accompagnée par Bruno Godivier qui est bien davantage que le directeur de cet endroit depuis 2004. Il en est aussi le gardien et a en charge la conservation en bon état de l'archi-sculpture dont Robert Tatin lui-même a mis au point les techniques de restauration. À sa mort en 1983, son épouse Lise a pris le relais avant de former Bruno Godivier, arrivé en 1997.
Tous les jours il plonge plus avant dans les archives et les documents concernant la vie de l'artiste, ses rencontres, ses voyages, ses expériences et il estime ne jamais épuiser ce terreau. Car cette archi-sculpture est la somme de toutes les expériences et de toutes les rencontres que Robert Tatin a faites en puisant dans l’histoire, les légendes, toutes les religions, la philosophie et les mythes pour la composer. Si l’une des grandes forces du lieu est son message universel, accessible à tous, je remercie néanmoins particulièrement Bruno Godivier de m'avoir donné les clés pour le comprendre.
Certains parlent de statues, d’autres de totems ou de sculptures. Elles se font face en allant par paire, à une exception près, parce que la sculpture de La Fleur a été endommagée par la manœuvre d’un camion. L’artiste se résolut à la retirer complètement en 1978.
Il n’en reste donc que 19 aujourd’hui. Elles ponctuent sa formation intellectuelle et culturelle dans une première partie en représentant des grandes figures historiques ou des concepts abstraits. Elles rendent hommage aux artistes modernes et contemporains qu’il appréciait ainsi qu'à leur quête vers la perfection dans une seconde partie. Robert Tatin les a sculptées sur des buses de récolte d’eau, grillagées, puis recouvertes de ciment, parfois peint mais en utilisant peu de couleurs car il tenait à ce que les géants soient dans des tonalités les plus en accord possible avec la campagne environnante.
Si chacune est composée de nombreux éléments qu’il faut interpréter il n’y a en tout cas aucun doute à avoir sur leur nom puisque celui-ci figure au pied de chacune.
Il modela le ciment à la main, un peu comme on monterait un vase. Il faut dire qu’il était (aussi) céramiste. Un très bel exemple de ses talents est exposé dans un escalier menant à une des salles du musée. Ce «grand vase aux bateaux» a été réalisé à Buenos Aires en 1954.
La première statue est celle de Vercingétorix qui est placée en face de celle de Jeanne d’Arc (si on les cite dans l’ordre chronologique). Avec elles nous sommes comme un enfant qui découvre deux héros de l’histoire de France, fondateurs de l’identité nationale. Ils se sont tous les deux engagés pour les idéaux d’indépendance et de liberté au péril de leur vie.
Vercingétorix né en 82 avant J.C et mort en 46 avant J.C, a pris la tête de la résistance à Jules César lors de la conquête de la Gaule. On peut considérer que pour la première fois les peuples divisés vont être réunis. On le voit en pleine gloire, étranglant la Louve Romaine. Jeanne d’Arc est née en Lorraine en 1412 et a été brûlée vive à Rouen en 1431 à l’âge de 19 ans. Elle a commandé les armées du roi de France et permis à Charles VII de devenir roi à son tour. C’est une grande figure emblématique de l’histoire de France. On la voit avec l’épée et la fleur de lys qui sont des attributs royaux rappelant son lien à Charles VII.
Le deuxième couple à se faire face sont les verbes Être et Avoir et suggèrent les questionnements qui surviennent à la fin de l'enfance. On remarquera qu’Etre repose sur la tête, les mains écartées en signe d’ouverture sur le monde et la pensée. Il ne pourra rien thésauriser puisque ses poches ne conserveront rien. Yeux écarquillés, il est à l’affût de tout. Avoir est en quête d’équilibre au milieu un nid de serpents, allusion à Méduse.
Voici la Vierge de l'Épine, une petite commune à l'est de Laval qui est le quartier où Robert a grandi, et qui représente la mère universelle. Les deux cornes d’abondance nous rappellent la nature nourricière. La corne était censée appartenir à une chèvre magique qui nourrissait Zeus enfant. La joubarbe qui pousse dans la coupe symbolise la barbe de Jupiter. On en faisait pousser sur les toits en chaume en espérant ainsi protéger les maisons de la foudre.
Sainte Anne est la patronne de la Bretagne, et aussi la mère de la Vierge qu'elle tient dans ses bras alors qu'elle est elle-même enceinte du Christ, ce qui représente les différentes générations, grand-mère, mère et enfant à venir ainsi que le passé, le présent et le futur.
Le sculpteur rend aussi hommage aux Maîtres Compagnon qui tiennent une place si importante dans les métiers du bâtiment, même s’il n’a pas été compagnon du devoir. L’artisan tient une pierre cubique taillée à pointe, symbole de la perfection de soi, dans laquelle Robert Tatin fut en quête toute sa vie. Aucune ne lui fait face aujourd’hui puisque la sculpture endommagée n’a pas été remplacée.
On peut, à ce stade, s'arrêter un instant et observer la perspective vers l'est puis vers l'ouest. On remarquera que les sculptures semblent toutes être de la même hauteur alors que le chemin est en pente assez forte. Robert Tatin a adapté leur dimension pour créer l'illusion qu'elles sont de taille identique, donc de même valeur.
La deuxième partie de l'allée rassemble des artistes, des écrivains et une personnage imaginaire (Ubu roi).
Voici le lavallois Douanier Rousseau (auquel je consacrerai un billet spécial) semblant serrer près de lui son fidèle ami, Guillaume Apollinaire (qui composa son épitaphe, dont la première strophe a été gravée sur sa pierre tombale par Brancusi, dans le jardin de La Perrine à Laval) et sa muse, Marie Laurencin.
Face à lui le pape du surréalisme dont il fonda le mouvement dans les années 1920, André Breton, et qui aura beaucoup influencé Robert Tatin. L'objectif est d’abolir les règles et les barrières établies par les mœurs et par la conscience en reposant sur la perception des rêves, la libre-pensée, le désir, et l’inconscient. Le rêve est présent dans la partie supérieure. Un oiseau se pose sur la langue, symbole de légèreté … mais le personnage qui émerge du ventre a les pieds et poings liés, comme si rêve et réalité n'étaient pas compatibles avec la liberté.
Voici peut-être la sculpture la plus colorée de l'allée, Georges Seurat, père du pointillisme, mort si prématurément à 31 ans, est représenté comme le magicien des couleurs, évoquant l'amour du cirque et de la peinture qu'ils avaient en commun, Tatin et lui. La femme à l'ombrelle est le personnage central de son tableau "Un Dimanche après-midi à l'île de la Grande Jatte".
C'est Paul Gauguin qui lui fait face, portant bien entendu les sabots bretons, tenant par les pieds la muse qui l'a guidé au cours de ses nombreux voyages.
Léonor Fini ne pouvait pas ne pas être représentée autrement qu'avec un chat. Et on se demandera si la main d'Auguste Rodin a été sculptée par Camille Claudel qui est sans doute la femme qui en est la prisonnière.
Autre lavallois célèbre, Alfred Jarry qui, outre l'écriture avait pour passion la bicyclette, en face du héros de la pièce de théâtre créée en 1896, Ubu Roi, à l’origine une caricature de son professeur de physique Félix Hébert enseignant dans un lycée rennais, et qui représente tous les travers de l’être humain. Rien d'étonnant à ce qu'il semble ne rien vouloir entendre et que ses yeux soient levés vers le ciel. Il est assis sur un dé truqué puisque le chiffre cinq est lisible sur deux faces.
Suzanne Valadon, immense, serre Utrillo grimpé sur le Sacré-Choeur tandis que La Goulue apparait dans la fenêtre de Toulouse-Lautrec, dont on voit bien qu'il était très petit. Les danseuses du Moulin rouge lèvent la jambe sur le socle. On remarquera aussi une symétrie entre les deux sculptures avec l'emploi du même noeud.
Pour Tatin, l’art ne peut pas exister sans la science et réciproquement. On le voit avec Jules Verne qui comme lui entretenait une grande passion pour l’astronomie et les voyages.
Nous finissons avec Picasso, génial peintre et sculpteur et dessinateur dont le visage rayonne comme un soleil. La colombe de la paix unit l'homme et la femme dont les visages ne font qu'un au centre.
Au terme de l’allée nous arrivons naturellement à la Porte des Géants qui se trouve sur un mur d’enceinte, C’est un haut-relief sur lesquels sont représentés les cinq plus grands peintres selon Robert Tatin : Rembrandt, Van Gogh, Léonard de Vinci, Goya et Delacroix.
Si nous faisons demi-tour en revenant en direction de la maison nous serons étonnés par l’immensité de ce dragon asiatique, donc sans connotation démoniaque, qui marque une entrée symbolique, à l'instar d'une sentinelle, c’est le gardien de la connaissance. Sa patte droite tient un dé.
Il supporte une famille symbolisant l’humanité qu’il protège. Au centre de sa bouche, posée sur sa langue, on devine la statue de la vierge Marie, que Robert Tatin a lui-même déposée.
Si jusqu’ici on pouvait effectuer une visite seul (en observant bien ce qu’on découvre) par contre il est impératif d’être accompagné pour entrer dans la maison du couple Tatin, dite Maison des Champs, et autour de laquelle tout s'articule et qui constitue point de départ de l’oeuvre. Robert Tatin a entièrement rénové cette ruine. Il y vivra pendant les 21 dernières années de sa vie, jusqu’en 1983. Elle est entourée d'un jardin très fleuri, de plantes qui poussent localement, choisies aussi pour leurs couleurs.
Un des visiteurs les plus illustres fut le général de Gaulle en 1965, fort impressionné par l'ensemble. Robert Tatin lui sollicita alors de rencontrer André Malraux pour obtenir le titre de musée et garantir la pérennité de son oeuvre. Il sera effectivement inauguré quatre ans plus tard par le ministre de la culture qui lui octroiera la mention de « Maisons des Illustres » comme 170 autres édifices. L'archisculpture du musée a été inscriet au titre des monuments historiques en 2022.
Plus tard il autorisa son inhumation dans sa propriété. Le gros cube de marbre noir est en suspension au-dessus de la tombe de Robert Tatin dont le nom est gravé avec les dates 1902-1983 et le nom de sa femme Liseron Tatin 1939.
Sans être un sanctuaire, l’endroit est extrêmement émouvant parce que tout est resté en l’état, et qu’il est parfaitement entretenu, à tel point qu’on doit se retenir de ne pas s’attendre à ce qu’un plat mijote dans le four pendant que Lise prend son bain. On partage réellement l'intimité du couple.
La maison est très lumineuse, orientée est-ouest, ce qui permet non seulement une luminosité optimale à l'intérieur, mais aussi de conserver la vocation du complexe entier, qui se veut un pont entre Orient et Occident.
L'agencement est d'une modernité surprenante. Mais à l'époque le menuisier qui réalisa la table d'après ses indications n'accepta qu'à la condition que personne ne le sache parce que la mode était alors au Formica. les chaises ont été faites par un tonnelier-charron.
Dans la cuisine, les couteaux sont ordonnés comme on peut le voir de nos jours au-dessus d'une collection d'épices (céleri, cannelle, gingembre, anis vert, girofle, cumin) qui, bien entendu étaient utilisés quotidiennement. Un brin de ficelle pend toujours de la grenouille en céramique. C'est peut-être elle qui a donné le ton à la pièce, dont plusieurs meubles sont peints en vert vif. Une pile électrique est à portée de main, en cas de coupure de courant.
Le plan de travail a été fait dans la tradition du potager ancestral en maçonnerie, sorte de table de cuisson servant à faire cuire le potage, mais aussi toutes sortes de plats.
Nous ne sommes pas étonnés de trouver un moulin à café Peugeot, un mortier, des ustensiles de toutes sortes qui, fort astucieusement, pendent à des crocs de boucher que Robert a vu dans les commerces de bouche et qui sont aujourd'hui très prisés par les décorateurs d'intérieur.
La vaisselle est demeurée en place. Seule une vitre a été ajoutée pour éviter toute dégradation. On voit ce-dessus une pile d'assiettes à fromages.
Les bords de la baignoire et du lavabo ont été sertis de faïence provenant du Pas-de-Calais. Il ne fait aucun doute que Robert Tatin avait le sens de la récupération et de l’agencement d’un intérieur.
Cela peut surprendre mais c’est peut-être l’atelier qui m’a le moins émue. On y voit pourtant son chevalet, ses cigarettes, des œuvres de jeunesse.
La machine à écrire a beaucoup servi dans cette pièce qui faisait office de bureau.
On aura déambulé avant ou après dans Le Jardin des Méditations, qui s’organise en patio autour d’un bassin en forme de Croix de saint André, bordé de douze statuettes représentant chacune un mois de l’année, avec un court texte qui est serti dans le sol comme une caillade.
Y pénétrer procure une sensation de bien-être immédiat. Il peut aussi se comparer à un cloitre qui serait fermé par deux portes. La Porte du Soleil à l'Est, s'appuie sur deux piliers qui sont deux statues évoquant l'île de Pâques.
La Porte de la Lune à l'Ouest est un ensemble en bas reliefs avec une légère connotation mexicaine.
En son extrémité, une obélisque de 6, 50 mètres de haut, baptisée Notre-Dame-de-Tout-le-Monde établit un lien entre le ciel et la terre et ses racines sont censées plonger dans l'eau du bassin qui est source de vie.
Le Cirque, huile sur toile, octobre-novembre 1973 - 195x130 cm
Le cirque est un monde bien connu de l'artiste puisque son père y travailla. On y rencontre la perfection mais aussi l'illusion et Robert Tatin compare ce monde à celui de la rue. La vie est présente au centre du tableau dans le ventre de l’écuyère qui évolue sur un cheval mi-dragon, mi-centaure, placée entre l’univers aérien et lumineux des trapézistes et funambules au zénith, et les spectateurs.
La Belle époque, huile sur toile août-septembre 1973 - 195x130 cm
Cossé-le-Vivien, un instant de la vie d'un village entre 1956 et 1960
Coup de tête, huile sur toile juillet-aout 1970 - 130x195 cm
Le célèbre footballeur Pelé; le brésilien de tous les combats, au cou désarticulé par la vitesse de son jeu
Cette oeuvre a fait l'objet d'une réalisation en tissu et broderie qui est accrochée dans l'escalier. Il faut dire que les Tatin hébergeaient une couturière brodeuse. Dans ce même escalier se trouve sous vitrine la céramique du grand vase aux bateaux qui se trouve plus haut dans cet article. Au mur, en face, le premier des trois autoportraits, le représentant à 24 ans et de facture plutôt "académique".
On se sent un peu nostalgique au moment de partir parce qu'il y a tant à voir qu'on a bien conscience que beaucoup de détail nous auront échappé. Il faudra revenir.
On comprend pourquoi le festival des Nuits de la Mayenne y a proposé plusieurs fois un spectacle en extérieur, en général de danse contemporaine.
J'ai effectué encore quelques pas dans le jardin, où s'épanouit un olivier centenaire.
Je suis partie à regret après un ultime coup d'oeil au mur d'enceinte, dont un morceau m'a semblé faire un clin d'oeil à l'univers de Gustav Klimt.
Le temps m'a manqué pour arpenter le Champ de Sculptures, inauguré en automne 2003, et qui réunit un ensemble de sculptures contemporaines, la plupart offertes par les artistes à la suite de leur exposition dans la Grange et qui sont installées en pleine nature dans les 5 hectares de parc.
Il faut venir à Cossé-le-Vivien, mais il faudrait aussi qu'une sélection soit entreprise parmi les milliers de peintures, de dessins, de céramiques qui sont dispersées dans le monde entier. Une grande rétrospective, à Paris par exemple, donnerait accès à des oeuvres dont on ne connaît parfois que des photos. Cela n’a jamais été fait. Ce serait l’opportunité de montrer l’oeuvre de Robert Tatin à d'autres publics et de leur donner aussi le désir de venir en Mayenne où il y a tant à découvrir.
Musée départemental Robert Tatin
La Frénouse
53230 Cossé-le-Vivien
Tel : 02 43 98 80 89
La Frénouse
53230 Cossé-le-Vivien
Tel : 02 43 98 80 89
Ouvert tous les jours sauf le mardi
Se renseigner des visites commentées soit au 0243 98 80 89 soit en consultant le site
Gratuité les premiers dimanches du mois
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