C’était vendredi 12 mars, à Vélizy (78), sur la Grande Scène de l’Onde qui rarement aura paru si grande. Un spectacle qui tient à la fois de la performance et de l’installation, qui n’est pas tout à fait de la danse ou du théâtre mais qui en frôle constamment les limites.
C’est inracontable et insaisissable tout simplement parce que c’est une expérience qui ne peut qu’être vécue intimement par le spectateur. Pourquoi alors écrire sur le sujet ?
Parce qu’il me semble important de relater d’autres évènements que ceux dont tout le monde parle. Et qu’il serait bon que vous ayez en tête le nom d’Emmanuel LAGARRIGUE dont la jeunesse et le talent laissent augurer beaucoup d’autres belles surprises.
Cet artiste avait étonné les habitués du Centre d’art contemporain de l’Onde en janvier 2007 avec la présentation de It is just in your mind, en plaçant le spectateur en état de fragilité. Le trouble pousse à réfléchir. L’Onde s’est donné pour objectif de rapprocher des mondes, des pratiques et des publics qui se méconnaissent, à savoir les arts plastiques et le spectacle vivant. C’est donc « naturellement » qu’une scène ouverte à été offerte à l’artiste, le mettant au défi de créer cette fois une œuvre qui comporterait un début et une fin et qui serait produite sur et pour la scène.
Emmanuel Lagarrigue s’est emparé de la proposition pour construire plusieurs configurations qui racontent un paysage d’évènements dans l’espace et dans le temps. Il a mobilisé ses compétences de plasticien et de compositeur. Il a choisi de très beaux textes de Julien Thèves, fabriqué du son, de la vidéo et des objets-sculptures. Et surtout il a offert la belle place à deux danseurs magnifiques (Line Tormoen et Dimitri Jourde) qui ont évolué sous le regard d’un acteur (Nicolas Jorio) qui est aussi musicien.
La perception de chacun est aiguisée et on peut réagir de diverses manières en fonction de sa sensibilité et de son background culturel mais on peut aussi se laisser porter par ses intuitions et ses sentiments.
J’ai perçu une atmosphère de fonds sous-marins avec une évocation du féminin et du masculin, juste avant un souvenir de nuit d’été en ville, une mélancolie envahissante, une narration en suspension, une suggestion de déplacements à l’instar d’un diaporama en 3D, et toujours je me suis sentie interrogée quant à la place que j’occupais, parfois inconfortablement sur mon fauteuil si moelleux. L’attention et la tension de tous les spectateurs étaient palpables.
« Finalement je n’aurai pas raconté grand-chose » confesse l'artiste en guise de conclusion. Attend-il que nous partagions vraiment cet avis ? L’expérience est en tout cas à poursuivre.
Things moving a été donné les 12 et 13 mars. Si vous n'avez pas pu le voir ne manquez pas cette autre manifestation, sous forme d'exposition-installation d'Anne Laure Sacriste intitulée ET IN ARCADIA EGO que j'ai présentée le 1er mars
C’est inracontable et insaisissable tout simplement parce que c’est une expérience qui ne peut qu’être vécue intimement par le spectateur. Pourquoi alors écrire sur le sujet ?
Parce qu’il me semble important de relater d’autres évènements que ceux dont tout le monde parle. Et qu’il serait bon que vous ayez en tête le nom d’Emmanuel LAGARRIGUE dont la jeunesse et le talent laissent augurer beaucoup d’autres belles surprises.
Cet artiste avait étonné les habitués du Centre d’art contemporain de l’Onde en janvier 2007 avec la présentation de It is just in your mind, en plaçant le spectateur en état de fragilité. Le trouble pousse à réfléchir. L’Onde s’est donné pour objectif de rapprocher des mondes, des pratiques et des publics qui se méconnaissent, à savoir les arts plastiques et le spectacle vivant. C’est donc « naturellement » qu’une scène ouverte à été offerte à l’artiste, le mettant au défi de créer cette fois une œuvre qui comporterait un début et une fin et qui serait produite sur et pour la scène.
Emmanuel Lagarrigue s’est emparé de la proposition pour construire plusieurs configurations qui racontent un paysage d’évènements dans l’espace et dans le temps. Il a mobilisé ses compétences de plasticien et de compositeur. Il a choisi de très beaux textes de Julien Thèves, fabriqué du son, de la vidéo et des objets-sculptures. Et surtout il a offert la belle place à deux danseurs magnifiques (Line Tormoen et Dimitri Jourde) qui ont évolué sous le regard d’un acteur (Nicolas Jorio) qui est aussi musicien.
La perception de chacun est aiguisée et on peut réagir de diverses manières en fonction de sa sensibilité et de son background culturel mais on peut aussi se laisser porter par ses intuitions et ses sentiments.
J’ai perçu une atmosphère de fonds sous-marins avec une évocation du féminin et du masculin, juste avant un souvenir de nuit d’été en ville, une mélancolie envahissante, une narration en suspension, une suggestion de déplacements à l’instar d’un diaporama en 3D, et toujours je me suis sentie interrogée quant à la place que j’occupais, parfois inconfortablement sur mon fauteuil si moelleux. L’attention et la tension de tous les spectateurs étaient palpables.
« Finalement je n’aurai pas raconté grand-chose » confesse l'artiste en guise de conclusion. Attend-il que nous partagions vraiment cet avis ? L’expérience est en tout cas à poursuivre.
Things moving a été donné les 12 et 13 mars. Si vous n'avez pas pu le voir ne manquez pas cette autre manifestation, sous forme d'exposition-installation d'Anne Laure Sacriste intitulée ET IN ARCADIA EGO que j'ai présentée le 1er mars
Micro Onde – centre d’art contemporain de l’Onde
8 bis, avenue Louis Bréguet 78140 Vélizy-Villacoublay Tél : 01 34 58 19 92
jusqu'au 20 mars 2010 du mardi au vendredi de 13h à 19h - le samedi de 10h à 16h
et les dimanches de spectacle de 15h à 16h
Site d'Emmanuel Lagarrigue ici
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