C'était l'heure du déjeuner pour tout le monde, y compris pour ce héron qui cherchait un poisson. Il s'est posé sur le parapet du pont japonais avant de faire un petit tour dans les roseaux.
Il avançait discrètement. Personne ne le remarquait et lui-même ne semblait pas troublé par la circulation routière toute proche. C'est vrai que le jardin est assez bucolique et que la pièce d'eau est tentante avec ses poissons rouges qui nagent, nagent , nagent ... comme dans la comptine que des petits écoliers chantonnaient à deux pas.
Entre hier et aujourd'hui voici que je vois un oiseau de cette espèce à deux reprises. Après Sceaux, c'est maintenant le Plessis Robinson qui l'accueille.
Comme s'il suffisait de passer le pont ...
L'urbaniste qui rêvait de voir les villes à la campagne n'était donc pas utopiste ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire