Shangri-La est un lieu imaginaire décrit dans le roman Lost Horizon (titre traduit en français : Les Horizons Perdus), écrit par James Hilton en 1933, et adapté au cinéma par Frank Capra en 1935 sous le même titre.
C'est aussi le nom d'un palace, bien réel, qui a ouvert en 2010 en investissant la demeure du Prince Roland Bonaparte.
En 1896, celui-ci rêve d’un hôtel particulier afin d’accueillir de magnifiques réceptions pour ses amis et la haute société. Il en confie la tâche à Ernest Janty.
Un des restaurants s'appelle la Bauhinia, qui est le nom d'une fleur tropicale de la famille des orchidées, et qui rappelle les origines asiatiques du groupe Shangri-La. En effet cette fleur de 5 pétales orne le drapeau de Hong-Kong. Son aspect est très différent du bouquet qui trônait hier dans le hall mais qui avait tout de même pour moi une connotation exotique car il rappelle les arums peints par Diego Rivera.
J'avoue être sous influence depuis que je sais que je vais passer plusieurs semaines au Mexique.
Je me trouvais hier dans cet hôtel pour assister au défilé de Eva Minge. Il s'est achevé alors que démarrait L'Heure du Goûter (de 16h à 18h les samedi et dimanche). Je dois dire que cela faisait des mois que je souhaitais gouter les pâtisseries du Chef Pâtissier Michaël Bartocetti.
Je n'ai pas résisté à m'accorder une pause gourmande sous la verrière historique des années 30, réalisée par Maurice Gras, largement inspiré par Gustave Eiffel, qui donne une allure de jardin d’hiver au restaurant, dans une ambiance de raffinement renforcée par la musique du piano.
La formule buffet est un piège pour les gourmands car on peut se servir à volonté. Evidemment il est recommandé de ne pas dîner ensuite.
J'ai longuement hésité avant de composer mon assiette. Et ce que je n'ai pas croqué, je l'ai admiré, comme vous le ferez avec les photos.
Michaël Bartocetti est fils de restaurateur. Il a commencé sa formation dans l'excellente pâtisserie Fischer de Thionville puis il a travaillé chez Guy Savoy, et presque 8 ans au restaurant gastronomique du Plaza Athénée d'Alain Ducasse.
Ce lorrain fournit un chariot de desserts très tentants. Tout y est. Aussi bien des gâteaux sophistiqués que les grands classiques un peu modernisés.
Le baba au rhum est un délice. Et il est probable que la Tropézienne le soit tout autant.
Le fondant au chocolat est comme on l'aime, avec un gout prononcé de chocolat.
La pâte à chou est irréprochable. Le Paris Brest est un des meilleurs que j'ai mangé.
Peut-être pourrait-on reprocher un excès de sucre ... Mais fort astucieusement des salades de fruits sont là pour rafraichir les palais. Et le riz au lait n'est pas aussi riche que les autres tentations.
Les enfants ne sont pas oubliés avec moult bonbons. Et les macarons sont là, sans doute pour satisfaire les touristes asiatiques depuis que ces petites sucreries sont devenues l'emblème de Paris.
Les viennoiseries et gâteaux de notre enfance ont toute leur place sur un autre chariot. Les madeleines sont présentées dans leur moule. On se tromperait à les croire sans fantaisie : elles sont fourrées d'un miel divin qui coule à peine.
Les gaufres sont moelleuses comme on les aime et un récipient débordant de Chantilly est l'ultime tentation.
Comme boisson j'aurai pu (j'aurais du) opter pour un thé car la maison est vraiment spécialisée dans ce domaine. Mais j'ai eu envie d'un chocolat, et c'est sur le Chocolat noir fondu au parfum de vanille et fève de Tonka que je me suis arrêtée. Sans doute plus cohérent en hiver qu'en période de canicule ...
Au final l'ensemble offre tout ce que la pâtisserie traditionnelle peut recenser. La musique et le cadre à la fois cosy et lumineux font apprécier l'instant encore davantage. Vous conviendrez finalement que je ne suis pas si gourmande :
Avant de partir, on admire une ultime fois le Grand Escalier, digne des demeures royales, sans oublier de lever les yeux vers les colonnes.En 1896, celui-ci rêve d’un hôtel particulier afin d’accueillir de magnifiques réceptions pour ses amis et la haute société. Il en confie la tâche à Ernest Janty.
Un des restaurants s'appelle la Bauhinia, qui est le nom d'une fleur tropicale de la famille des orchidées, et qui rappelle les origines asiatiques du groupe Shangri-La. En effet cette fleur de 5 pétales orne le drapeau de Hong-Kong. Son aspect est très différent du bouquet qui trônait hier dans le hall mais qui avait tout de même pour moi une connotation exotique car il rappelle les arums peints par Diego Rivera.
J'avoue être sous influence depuis que je sais que je vais passer plusieurs semaines au Mexique.
Je me trouvais hier dans cet hôtel pour assister au défilé de Eva Minge. Il s'est achevé alors que démarrait L'Heure du Goûter (de 16h à 18h les samedi et dimanche). Je dois dire que cela faisait des mois que je souhaitais gouter les pâtisseries du Chef Pâtissier Michaël Bartocetti.
Je n'ai pas résisté à m'accorder une pause gourmande sous la verrière historique des années 30, réalisée par Maurice Gras, largement inspiré par Gustave Eiffel, qui donne une allure de jardin d’hiver au restaurant, dans une ambiance de raffinement renforcée par la musique du piano.
La formule buffet est un piège pour les gourmands car on peut se servir à volonté. Evidemment il est recommandé de ne pas dîner ensuite.
J'ai longuement hésité avant de composer mon assiette. Et ce que je n'ai pas croqué, je l'ai admiré, comme vous le ferez avec les photos.
Michaël Bartocetti est fils de restaurateur. Il a commencé sa formation dans l'excellente pâtisserie Fischer de Thionville puis il a travaillé chez Guy Savoy, et presque 8 ans au restaurant gastronomique du Plaza Athénée d'Alain Ducasse.
Ce lorrain fournit un chariot de desserts très tentants. Tout y est. Aussi bien des gâteaux sophistiqués que les grands classiques un peu modernisés.
Le baba au rhum est un délice. Et il est probable que la Tropézienne le soit tout autant.
Le fondant au chocolat est comme on l'aime, avec un gout prononcé de chocolat.
La pâte à chou est irréprochable. Le Paris Brest est un des meilleurs que j'ai mangé.
Peut-être pourrait-on reprocher un excès de sucre ... Mais fort astucieusement des salades de fruits sont là pour rafraichir les palais. Et le riz au lait n'est pas aussi riche que les autres tentations.
Les enfants ne sont pas oubliés avec moult bonbons. Et les macarons sont là, sans doute pour satisfaire les touristes asiatiques depuis que ces petites sucreries sont devenues l'emblème de Paris.
Les viennoiseries et gâteaux de notre enfance ont toute leur place sur un autre chariot. Les madeleines sont présentées dans leur moule. On se tromperait à les croire sans fantaisie : elles sont fourrées d'un miel divin qui coule à peine.
Les gaufres sont moelleuses comme on les aime et un récipient débordant de Chantilly est l'ultime tentation.
Comme boisson j'aurai pu (j'aurais du) opter pour un thé car la maison est vraiment spécialisée dans ce domaine. Mais j'ai eu envie d'un chocolat, et c'est sur le Chocolat noir fondu au parfum de vanille et fève de Tonka que je me suis arrêtée. Sans doute plus cohérent en hiver qu'en période de canicule ...
Au final l'ensemble offre tout ce que la pâtisserie traditionnelle peut recenser. La musique et le cadre à la fois cosy et lumineux font apprécier l'instant encore davantage. Vous conviendrez finalement que je ne suis pas si gourmande :
L'Heure du Goûter au Shangri-La Hotel Paris
Chaque samedi et dimanche de 16h à 18h à la Bauhinia
Accès au buffet de pâtisseries et une boisson chaude au choix
48 euros par personne (38 euros pour les enfants de moins de 12 ans)
Réservations au 01 53 67 19 91 ou par email : labauhinia.slpr@shangri-la.com
1 commentaire:
Tout à l'air trop bon :)
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