Premier article, première improvisation
Rien de tel qu’un bon petit plat pour se remettre d’une matinée de ménage intensif.
Hélas, placard vide, frigo vide, congélateur vide … mais imagination à plein régime.
J’avise 3 petites poires rabougries que je pèle et coupe en tranches épaisses. Hop à vif dans la poêle (c’est-à-dire sans matière grasse). Pendant que les morceaux dorent (verbe dorer et non pas dormir) j’interroge un morceau de bœuf dans le filet. Le grand couteau les détaille en lanières.
Vite une photo, mais où ? sous le soleil exactement, sur un petit guéridon qui vient se percher sur l’herbe verte . Pour faire joli mettons une touche de rouge avec un bouquet qui date, j’en conviens … et un torchon « vintage » dont je vous parlerai plus tard.
Les carottes poires sont cuites. Transférons dans une assiette toute simple, blanche !
Faisons griller la viande dans la poêle devenue libre, avec un soupçon de beurre quand même.
Et voici l’inspiration qui s’accélère : déglaçage au vinaigre de Xérès, minuscule hâchis de gingembre frais, une cuillère à soupe de gelée d’airelles (ou de groseilles ou de baies rouges, je ne sais trop comment traduire le mot lingonsyl qui figure sur l'étiquette de cette confiture suédoise), une goutte d’aquavit (mais j’aurais aussi bien pu prendre de la vodka ou du gin), pas de sel surtout (c’est mauvais pour la santé).
On ajoute cette sauce sur la viande et les poires et on saupoudre les fruits de poivre de Setchouan écrasé. On se dépêche pour la photo.
On rentre à l’intérieur déguster sans délai. Les parfums encore en mémoire on rédige son texte avant d’oublier parce que tout çà s’est bouclé en 10 minutes chrono. Puis on visionne les photos en se disant que si elles sont ratées rien de grave : on recommencera mercredi prochain.
Le plus difficile va être de trouver un nom à la recette.
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