Les sushis sont "hyper-tendances". Même les ministres en raffolent. On m'a dit que Fadela Amara, trop fatiguée pour cuisiner elle-même, s'en fait livrer régulièrement le soir à son retour du bureau. J'ai assisté à la confection de ces délicieuses petites choses qui sont artistiquement posées sur ce plateau dont vous remarquerez au passage la netteté de la photo. Si vous aviez vu dans quelle bousculade j'ai pris ce cliché !
Il ne faut donc jamais se fier aux apparences. Car il faut plus de 7 ans de pratique pour devenir "maitre sushi" alors que j'ai eu l'impression que c'était l'enfance de l'art.
Je vous le raconte comme je l'ai vu :
Le maitre sushi trempe ses doigts dans l'eau glacée avant de prélever une boulette de riz (sans doute un riz spécial, cuit avec un vinaigre lui aussi spécial). Il la modèle en un parrélépipède. Il saisit une fine tranche de poisson, pose au milieu l'équivalent d'un petit pois de wasabi (cette pâte verte plus ravageuse que la moutarde) puis appuie le poisson comme s'il cherchait à l'imprimer dans le riz. Il retourne, serre de part et d'autre. C'est tout.
Il en fait une série avec divers poissons, une lamelle de coquille Saint-Jacques crue et vivante, très fragile à travailler, une demi-langoustine ....
Celui du milieu est le maki préféré des japonais, connu sous le nom de "bâteau de guerre". Rien d'étonnant ! Le terme de maki signifie en japonais "celui qui est roulé". On prend une feuille d'algue que l'on place sur une sorte de natte en bambou. On pose dessus un cylindre de riz . On met quelques pointes de wasabi. On roule. On serre bien grâce à la natte articulée que l'on retire ensuite. On coupe avec un couteau dont la lame dégouline d'eau froide en quelques morceaux. On les redresse et on couvre le dessus avec des oeufs de saumon bien colorés.
Sur la droite du plateau se trouvent trois morceaux d'un autre maki. L'algue est recouverte d'un cylindre de riz en laissant dépasser une bande de 1 cm pour bien souder la feuille une fois roulée. On aura mis un trait de wasabi sur toute la longeur avant de refermer et ajouté des tronçons de saumon. On coupe en deux, puis chacun en trois. On a obtenu six morceaux avec cette seule feuille d'algue.
On achève la présentation avec une chiffonnade de gingembre rosé.
Je persiste à trouver tout cela extrêmement simple.
Il ne faut donc jamais se fier aux apparences. Car il faut plus de 7 ans de pratique pour devenir "maitre sushi" alors que j'ai eu l'impression que c'était l'enfance de l'art.
Je vous le raconte comme je l'ai vu :
Le maitre sushi trempe ses doigts dans l'eau glacée avant de prélever une boulette de riz (sans doute un riz spécial, cuit avec un vinaigre lui aussi spécial). Il la modèle en un parrélépipède. Il saisit une fine tranche de poisson, pose au milieu l'équivalent d'un petit pois de wasabi (cette pâte verte plus ravageuse que la moutarde) puis appuie le poisson comme s'il cherchait à l'imprimer dans le riz. Il retourne, serre de part et d'autre. C'est tout.
Il en fait une série avec divers poissons, une lamelle de coquille Saint-Jacques crue et vivante, très fragile à travailler, une demi-langoustine ....
Celui du milieu est le maki préféré des japonais, connu sous le nom de "bâteau de guerre". Rien d'étonnant ! Le terme de maki signifie en japonais "celui qui est roulé". On prend une feuille d'algue que l'on place sur une sorte de natte en bambou. On pose dessus un cylindre de riz . On met quelques pointes de wasabi. On roule. On serre bien grâce à la natte articulée que l'on retire ensuite. On coupe avec un couteau dont la lame dégouline d'eau froide en quelques morceaux. On les redresse et on couvre le dessus avec des oeufs de saumon bien colorés.
Sur la droite du plateau se trouvent trois morceaux d'un autre maki. L'algue est recouverte d'un cylindre de riz en laissant dépasser une bande de 1 cm pour bien souder la feuille une fois roulée. On aura mis un trait de wasabi sur toute la longeur avant de refermer et ajouté des tronçons de saumon. On coupe en deux, puis chacun en trois. On a obtenu six morceaux avec cette seule feuille d'algue.
On achève la présentation avec une chiffonnade de gingembre rosé.
Je persiste à trouver tout cela extrêmement simple.
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