C'est une spécialité bourguignonne très ancienne que j'ai toujours plaisir à retrouver. C'était la friandise préférée de mon grand-père. Il m'en achetait un tube à chacun de mes séjours à Auxerre. Ce rituel marquait le début des vacances.
Pour l'apprécier comme il se doit il faut le sucer patiemment. Ne subsiste alors qu'un minuscule grain d'anis vert dont l'arôme explose en bouche.
15 jours durant la graine d'anis subit enveloppement sur enveloppement de sirop de sucre, délicatement accompagnés d'arômes naturels ... Il y en a pour tous les goûts : anis, oranger, menthe, réglisse, rose et violette. Ce bien bon bonbon existe maintenant en boite ovale, plus adaptée à être glissée dans la poche.C'est la maison Troubat qui a reprit la recette des moines de l'abbaye bénédictine de Flavigny dans une fabrique qui se visite. A défaut d'aller en Bourgogne, allez au moins faire un tour sur leur site, fort bucolique. Vous pourrez apprécier la galerie des portraits gourmands qui dégustent l'anis deux par deux au pied de la fontaine de Recluse.
1 commentaire:
C'est plus fort que moi... je ne sais que croquer ces petits bonbons, au grand dam de mon dentiste ! Ils en ont sroti récemment des tas de parfums nouveaux, j'adore !
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