La nuit commençait à tomber. Je savais que l'hôtel ne disposait pas de "room service". Cela devenait urgent de trouver un point de chute correct. Ce fut le Cheverus. (Il faut prononcer "le cheveu russe").
Ce n'est pas un des temples de la gastronomie bordelaise (je ne vais pas revenir sur le sujet mais trouver dans cette ville un endroit accueillant n'est pas chose aisée). Le nom exprime bien l'esprit : c'est un café. Et la serveuse n'est pas surprise d'être seulement ma quatrième rencontre aimable de la journée. Selon elle c'est pas que les bordelais soient pas sympas, mais juste "indifférents".
Noémie me semble être la gentillesse incarnée. Ce n'était plus vraiment l'heure de servir une assiette mais ce fut possible sans argumenter. Elle annonce l'arrivée prochaine de "la tapas" d'une voix sympathique en déposant un verre de sangria pour patienter. C'est que les charcuteries vont être tranchées spécialement. Fondantes comme on les aime. Avec un alignement de carrés de tortillas aux poivrons, et des petits beignets en sus. Et du bon pain.
L'établissement concilie les extrêmes. Quelques habitués occupent un morceau de trottoir. La salle est tranquille. On ne s'y sent pas seul(e) mais on est au calme. Coté musique, Nostalgie diffuse J'ai demandé à la lune ... j'ai pas l'habitude de m'occuper des cas comme çà, susurre le chanteur du groupe Indochine, dont je ne partage pas ce soir l'infortune.
La "petite" assiette est copieuse. Et c'est bon. Tant pis si j'ai davantage l'impression d'être en Espagne qu'en Gironde. Cela tombe bien parce que ma carte d'identité est périmée de quelques semaines. Suffisamment pour ne pas m'autoriser à profiter d'une solde d'un dernière minute.com. Alors contentons-nous de ce qu'on a. Sans demander la lune.
Ce n'est pas un des temples de la gastronomie bordelaise (je ne vais pas revenir sur le sujet mais trouver dans cette ville un endroit accueillant n'est pas chose aisée). Le nom exprime bien l'esprit : c'est un café. Et la serveuse n'est pas surprise d'être seulement ma quatrième rencontre aimable de la journée. Selon elle c'est pas que les bordelais soient pas sympas, mais juste "indifférents".
Noémie me semble être la gentillesse incarnée. Ce n'était plus vraiment l'heure de servir une assiette mais ce fut possible sans argumenter. Elle annonce l'arrivée prochaine de "la tapas" d'une voix sympathique en déposant un verre de sangria pour patienter. C'est que les charcuteries vont être tranchées spécialement. Fondantes comme on les aime. Avec un alignement de carrés de tortillas aux poivrons, et des petits beignets en sus. Et du bon pain.
L'établissement concilie les extrêmes. Quelques habitués occupent un morceau de trottoir. La salle est tranquille. On ne s'y sent pas seul(e) mais on est au calme. Coté musique, Nostalgie diffuse J'ai demandé à la lune ... j'ai pas l'habitude de m'occuper des cas comme çà, susurre le chanteur du groupe Indochine, dont je ne partage pas ce soir l'infortune.
La "petite" assiette est copieuse. Et c'est bon. Tant pis si j'ai davantage l'impression d'être en Espagne qu'en Gironde. Cela tombe bien parce que ma carte d'identité est périmée de quelques semaines. Suffisamment pour ne pas m'autoriser à profiter d'une solde d'un dernière minute.com. Alors contentons-nous de ce qu'on a. Sans demander la lune.
Le Cheverus café
81, Rue du loup, 33000 Bordeaux
Tel : 05 56 48 29 73
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