Pas de nouveau billet depuis trois semaines. Je me surprends moi-même.
Arrêter d'écrire c'est comme faire une chute de cheval : tout devient obstacle. Et on se dit chaque jour qu'il sera bien assez tôt demain pour s'y remettre. Qu'en fin de compte rien ne vaut plus que l'on s'arrête et s'assoie pour jouer du clavier.
J'écrivais long et dense. Certains lecteurs avaient du mal à suivre le rythme des parutions. Voilà qu'ils ont eu du temps pour digérer. Le compteur des visiteurs continue de progresser à la même vitesse sans que je sache si ce sont les mêmes qui reviennent (se disant que le facteur n'est pas passé ...), des fidèles qui rattrapent leur retard de lecture, des nouveaux qui découvrent ...
L'article que j'avais rédigé pour l'anniversaire du blog faisait le point sur mes motivations. Savoir qu'on prenait du plaisir à me lire et que A bride abattue dispensait de l'énergie positive était le compliment qui me dopait le plus.
Il suffisait que je songe qu'une personne avait besoin de cette petite fenêtre sur l'extérieur pour que je grappille du temps et que vienne l'inspiration. Ce n'était pas un lecteur imaginaire. C'était une vraie et belle personne. Maintenant encore dans l'entre deux : sortie du présent sans que ce soit possible d'en parler au passé.
Dans le monde du spectacle on dit : show must go on. J'ai conçu plus sobrement la technique du "pas japonais". Je vous la conterai, c'est promis mais un peu de patience : j'ai livré mon quota de lignes pour aujourd'hui.
Arrêter d'écrire c'est comme faire une chute de cheval : tout devient obstacle. Et on se dit chaque jour qu'il sera bien assez tôt demain pour s'y remettre. Qu'en fin de compte rien ne vaut plus que l'on s'arrête et s'assoie pour jouer du clavier.
J'écrivais long et dense. Certains lecteurs avaient du mal à suivre le rythme des parutions. Voilà qu'ils ont eu du temps pour digérer. Le compteur des visiteurs continue de progresser à la même vitesse sans que je sache si ce sont les mêmes qui reviennent (se disant que le facteur n'est pas passé ...), des fidèles qui rattrapent leur retard de lecture, des nouveaux qui découvrent ...
L'article que j'avais rédigé pour l'anniversaire du blog faisait le point sur mes motivations. Savoir qu'on prenait du plaisir à me lire et que A bride abattue dispensait de l'énergie positive était le compliment qui me dopait le plus.
Il suffisait que je songe qu'une personne avait besoin de cette petite fenêtre sur l'extérieur pour que je grappille du temps et que vienne l'inspiration. Ce n'était pas un lecteur imaginaire. C'était une vraie et belle personne. Maintenant encore dans l'entre deux : sortie du présent sans que ce soit possible d'en parler au passé.
Dans le monde du spectacle on dit : show must go on. J'ai conçu plus sobrement la technique du "pas japonais". Je vous la conterai, c'est promis mais un peu de patience : j'ai livré mon quota de lignes pour aujourd'hui.
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