Le Perche est traditionnellement réputé pour ses productions de cidre et de calvados. Ses paysages sont pourtant imprimés de champs de blé et d'orge. Les femmes sont des imaginatives , surtout quand elles cherchent à faire plaisir aux hommes qu'elles aiment. Et Sylvie ne fait pas mentir cette réputation.
L'idée de créer une bière lui est venue alors qu'elle regardait les épis se balancer. Et ce que femme veut se peut.
Suffit de chercher pour trouver. D'abord le brasseur, maillon essentiel. Ce fut un anglais, basé depuis sept ans près d'Alençon, produisant déjà une très bonne bière. Sylvie avait établi des critères très précis : il fallait que le nouveau breuvage soit blond, léger, dans l'esprit des bières allemandes (comme la Koelch de Cologne, pour ceux qui connaissent), mais aussi ambrée.
Les amis (heureux amis) ont été sollicités pour tester les premiers essais au cours de soirées fort conviviales. il y eut des versions aux épices, à la menthe, au parfum de champignon.
Au final elle reste blonde, peu acide, offrant une bonne amertume, suggérant les agrumes et restant féminine grâce à une belle proportion de houblon.
L'étiquette reprend un visuel ancien auquel Sylvie tenait énormément. Un cheval, bien sur, car rien n'est plus emblématique de la région. Quant au nom, il est venu naturellement et 4000 bouteilles de la Percheronne ont allègrement pu être distribuées en deux ans.
Sa notoriété demeure confidentielle en France mais c'est au grand galop qu'elle a conquis le palais des japonais installés sur l'ile d'Hokaido. Ces nippons organisent régulièrement des courses d'attelage et les percherons sont très prisés là-bas. Des pourparlers ont été lancés pour vendre le contrat de licence à une brasserie japonaise parce que ce serait un peu trop compliqué de faire voyager le breuvage depuis la France. La recette et le nom devraient rester identiques.
Malheureusement la récession a gelé les projets au Japon comme ailleurs et il faudra patienter encore un peu pour que l'affaire se concrétise.
Par ces temps de canicule les amateurs n'ont pas encore le choix d'hésiter entre deux points de chute pour déguster la Percheronne cet été : des vacances familiales dans le Perche (il y a beaucoup de chambres d'hôtes de charme) ou une virée plus exotique au bout du monde (en emportant les œuvres complètes d'Amélie Nothomb pour faire passer les presque 24 heures d'avion).Vous me direz que le Perche est plus économique en ces temps dits de "décroissance" ...
Quant à Sylvie, elle murit déjà d'autres évolutions ...
L'idée de créer une bière lui est venue alors qu'elle regardait les épis se balancer. Et ce que femme veut se peut.
Suffit de chercher pour trouver. D'abord le brasseur, maillon essentiel. Ce fut un anglais, basé depuis sept ans près d'Alençon, produisant déjà une très bonne bière. Sylvie avait établi des critères très précis : il fallait que le nouveau breuvage soit blond, léger, dans l'esprit des bières allemandes (comme la Koelch de Cologne, pour ceux qui connaissent), mais aussi ambrée.
Les amis (heureux amis) ont été sollicités pour tester les premiers essais au cours de soirées fort conviviales. il y eut des versions aux épices, à la menthe, au parfum de champignon.
Au final elle reste blonde, peu acide, offrant une bonne amertume, suggérant les agrumes et restant féminine grâce à une belle proportion de houblon.
L'étiquette reprend un visuel ancien auquel Sylvie tenait énormément. Un cheval, bien sur, car rien n'est plus emblématique de la région. Quant au nom, il est venu naturellement et 4000 bouteilles de la Percheronne ont allègrement pu être distribuées en deux ans.
Sa notoriété demeure confidentielle en France mais c'est au grand galop qu'elle a conquis le palais des japonais installés sur l'ile d'Hokaido. Ces nippons organisent régulièrement des courses d'attelage et les percherons sont très prisés là-bas. Des pourparlers ont été lancés pour vendre le contrat de licence à une brasserie japonaise parce que ce serait un peu trop compliqué de faire voyager le breuvage depuis la France. La recette et le nom devraient rester identiques.
Malheureusement la récession a gelé les projets au Japon comme ailleurs et il faudra patienter encore un peu pour que l'affaire se concrétise.
Par ces temps de canicule les amateurs n'ont pas encore le choix d'hésiter entre deux points de chute pour déguster la Percheronne cet été : des vacances familiales dans le Perche (il y a beaucoup de chambres d'hôtes de charme) ou une virée plus exotique au bout du monde (en emportant les œuvres complètes d'Amélie Nothomb pour faire passer les presque 24 heures d'avion).Vous me direz que le Perche est plus économique en ces temps dits de "décroissance" ...
Quant à Sylvie, elle murit déjà d'autres évolutions ...
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