Je ne vais toujours pas raconter pourquoi je suis allée à Bordeaux, du moins pas encore maintenant. Mais je vais vous donner la recette d'un plat délicieux que j'ai dégusté au terme de ces deux jours de voyage : une omelette que même la mère Poulard elle fait pas aussi bonne sur son rocher du Mont Saint-Michel.
D'abord je confesse que j'ai totalement improvisé, trouvant la cuisine déserte et le frigo quasi vide à mon retour. J'ai fait avec les moyens du bord et deux sous d'imagination. Il restait deux gros œufs. Parfait : les meilleures omelettes ne doivent pas être volumineuse. De la verdure : une poignée d'épinards frais (j'insiste) que j'ai taillés en lamelles.
Du fromage que le voisin avait donné pour cause de départ en vacances et de proximité de la date de péremption (merci voisin) : deux cuillères à soupe d'emmental râpé. Et puis un peu de lait (c'est plus léger que la crème).
La marche à suivre : on met l'équivalent d'une cuillère à soupe de beurre demi-sel dans une poêle chaude et on bat les œufs à la fourchette dans un bol avec les autres ingrédients le temps que le beurre fonde.
On verse le beurre brûlant dans les œufs battus et on re-bat. La poêle continue de chauffer. On peut alors renverser d'un coup notre mélange dans la poêle qui fera schripfff bruyamment. C'est normal.
Il y a ensuite plusieurs méthodes. Soit on ramène les bords (cuits) vers le centre en soulevant au fur et à mesure. Soit on retourne l'omelette dès que le dessous est assez coloré. Soit on la plie en deux façon chausson, laissant le centre bien baveux. Faites comme le cœur vous en dit.
J'ai plié en deux puis ai retourné quelques secondes.
J'ai servi, dehors en plein air, avec une alternance de bâtonnets de surimi et de cœurs de palmier (qui s'ennuyaient au frigo depuis un moment) fendus en deux pour faire plus copieux. J'ai versé dans un verre à pied de la soupe froide de concombre relevée d'une pincée de piment d'Espelette (voilà pourquoi je n'avais pas mis de poivre dans les œufs) en attaquant un excellent bouquin au titre prémonitoire en quelque sorte (Celui qui sait d'Alexandra Marinina, publié au Seuil en 2009).
Il y avait encore des pépiements d'oiseaux. L'omelette conjuguait de la rondeur, du moelleux et du craquant. Le roman est la version soviétique de Desperate housewives au temps du communisme. J'y consacrerai un billet bientôt. Cette saga compte presque 1000 pages qui glissent aussi facilement qu'un déjeuner au soleil. Et je me disais que le bonheur était dans mon pré.
Quand je pense qu'il y a des gens qui partent en vacances !
Du fromage que le voisin avait donné pour cause de départ en vacances et de proximité de la date de péremption (merci voisin) : deux cuillères à soupe d'emmental râpé. Et puis un peu de lait (c'est plus léger que la crème).
La marche à suivre : on met l'équivalent d'une cuillère à soupe de beurre demi-sel dans une poêle chaude et on bat les œufs à la fourchette dans un bol avec les autres ingrédients le temps que le beurre fonde.
On verse le beurre brûlant dans les œufs battus et on re-bat. La poêle continue de chauffer. On peut alors renverser d'un coup notre mélange dans la poêle qui fera schripfff bruyamment. C'est normal.
Il y a ensuite plusieurs méthodes. Soit on ramène les bords (cuits) vers le centre en soulevant au fur et à mesure. Soit on retourne l'omelette dès que le dessous est assez coloré. Soit on la plie en deux façon chausson, laissant le centre bien baveux. Faites comme le cœur vous en dit.
J'ai plié en deux puis ai retourné quelques secondes.
J'ai servi, dehors en plein air, avec une alternance de bâtonnets de surimi et de cœurs de palmier (qui s'ennuyaient au frigo depuis un moment) fendus en deux pour faire plus copieux. J'ai versé dans un verre à pied de la soupe froide de concombre relevée d'une pincée de piment d'Espelette (voilà pourquoi je n'avais pas mis de poivre dans les œufs) en attaquant un excellent bouquin au titre prémonitoire en quelque sorte (Celui qui sait d'Alexandra Marinina, publié au Seuil en 2009).
Il y avait encore des pépiements d'oiseaux. L'omelette conjuguait de la rondeur, du moelleux et du craquant. Le roman est la version soviétique de Desperate housewives au temps du communisme. J'y consacrerai un billet bientôt. Cette saga compte presque 1000 pages qui glissent aussi facilement qu'un déjeuner au soleil. Et je me disais que le bonheur était dans mon pré.
Quand je pense qu'il y a des gens qui partent en vacances !
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