Il y a quelques jours que j'ai présenté mon nouvel ustensile fétiche, une cocotte Mathon. Je l'ai vite utilisée de nouveau pour accompagner un barbecue avec une énorme marmite de légumes du soleil.
J'étais tellement concentrée sur le résultat que j'en ai oublié de prendre des photos au fur et à mesure. J'ai pensé que je le ferai au moment de servir. Mais quand j'ai soulevé le couvercle, cela embaumait tant que les assiettes se sont tendues et que j'ai encore une fois oublié de dégainer l'appareil photo.
J'avais utilisé des oignons, revenus dans l'huile d’olive, saupoudrés de cumin, lavant d'ajouter l’équivalent d’une aubergine en dés, huit saucisses de Toulouse dorées dans le fond en quelques minutes, et plus tard, une boite de conserve de pulpe de tomates, de l'ail, avant de poser sur le dessus les tranches des aubergines restantes puis des courgettes rondes du jardin, coupées comme les pommes qu’on veut faire cuire Tatin.
Pour finir il y eut une grosse tomate sans la peau (grâce à l'épluche-légumes Microplane). Ne restait qu'à glisser quelques rameaux d’origan.
Cuisson une heure trente. J'ai ensuite laissé refroidir (façon de parler) en plaçant la cocotte jusqu'au lendemain dans le four chaud dans lequel j'avais cuit une tarte aux pommes. Le résultat était superbe à voir. Dommage de n'avoir pas la moindre preuve photographique.
On va penser que je suis de parti pris mais il me semble que ma nouvelle cocotte Mathon a quelque chose de magique. Les légumes ne s'étaient pas du tout transformés en purée malgré une cuisson de plusieurs heures. Ils étaient comme confits et absolument délicieux. Ne restèrent à la fin du barbecue qu'un fond de sauce et quelques saucisses de Toulouse.
Alors j'ai décidé de vérifier cette propriété en accommodant les restes avec des tranches de courgettes posées en lasagnes sur quelques oignons rôtis dans l'huile d'olive. Bien sûr les tranches ont été "revenues" dans la cocotte avant d'être posées sur les oignons. Et cette fois je n'ai pas oublié de photographier.
Je peux dorer les courgettes à feu vif (Th 7 de l'induction) sans que cela ne brûle. Elle est magique, je me répète.
J'apprécie la taille de l'ustensile qui permet, comme on le ferait avec un wok, de pousser les oignons sur le coté, faire revenir les courgettes sur le fond, puis repositionner les légumes comme on le souhaite.
Le thermostat est descendu alors à 5. J'ai ensuite versé le fond de sauce que j'avais récupéré (fait initialement avec oignons, ail, origan, thym, romarin, aubergines en dés, une boite de pulpe de tomates, sel, poivre, un peu de piment, et bien sur le bon goût de cuisson des saucisses qui avaient mijoté dedans mais que j'ai gardées à part).
Sur le dessus, j'ai déposé des lamelles de poivrons confits au vinaigre qui restaient des festivités.
Et c'est parti pour 15 minutes de mijotage feu doux (th 4) sous le couvercle. Puis quelques minutes de plus th 3 avec les saucisses glissées dans la préparation pour les réchauffer.
Délicieux puisque réalisé avec de bons produits. Mais très agréable aussi parce que les légumes n'avaient pas été transformés en charpie.
J'ai l'impression que cette cocotte offre une multitude de possibilités, permettant davantage de créativité. Il me semble qu’elle appartient à une nouvelle génération d’ustensiles, plus polyvalents. Mes prochains défis : la cuisson d'un risotto, un poulet entier aux citrons. Un dessert à base de fruits.
Je vais partir en vacances. Oserais-je la glisser entre les vêtements ? Son poids plume plaide en sa faveur mais je crains (un peu) le ridicule.
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