Pas de photos. Pas de noms. Pas de soucis.
Cela fait plusieurs fois que je milite pour que les noms des artistes figurent sous les œuvres qu'ils exposent dans les Salons que chaque ville organise. Ce qui me paraît légitime obéit à une considération économique extrêmement mineure qui pourrait se régler autrement.
Cette opinion commence à être entendue et je suis heureuse si j'ai pu, modestement, initier le changement.
Quand je vais à une exposition j'ai à cœur de partager un certain élan. Mais il ne peut être question de "voir" à la place des autres et rien ne vaut d'aller sur place se faire sa propre opinion. Parfois mon enthousiasme est tel qu'on l'interprète comme un jugement de valeur.
Je ne peux pas parler de tous les artistes exposés, ni prendre en photos toutes les œuvres. Ou alors qu'on me confie la charge du catalogue !
Une première fois j'ai reçu des reproches violents d'un peintre fort mécontent de ne pas avoir été cité. Il me joignait sa biographie pour être certain que je le prenne davantage au sérieux une prochaine fois. C'est tout juste s'il n'exigeait pas que je récrive mon billet.
Une seconde fois, alors que je m'excusais d'avance de ne pouvoir parler de tout le monde, voilà que j'essuie une nouvelle colère. D'une femme maintenant. Ce n'est donc pas une affaire de sexe.
Je me demande si les artistes plasticiens sont particulièrement égocentrés ou s'ils ont simplement les nerfs à vif mais cette fois je ne vais pas risquer de recevoir de nouveaux messages agressifs. Je ne publierai donc aucune photo du Salon de Printemps où je suis allée ce soir (j'ai bien remarqué au passage la pancarte "photos interdites"). Je ne communiquerai aucun nom. Personne ne sera jaloux et j'imagine que tout le monde sera content. Fut un temps Salomon rendit un jugement qui parut cruel au premier abord. C'est qu'il faut parfois pousser la logique jusqu'au bout pour ramener à la raison.
J'espère que je pourrai encore conserver la liberté de faire le portrait de qui me semble bon de mettre en lumière sans provoquer de crise de nerfs.
A tous ceux qui l'ignoreraient je rappelle que je ne suis ni journaliste, ni critique d'art, que j'exerce un métier qui n'a aucun rapport avec tout cela et qu'écrire dans le blog est totalement bénévole. Je n'ai donc de compte à rendre à personne, qu'à ma conscience. Mais cela va mieux en le disant.
Cela fait plusieurs fois que je milite pour que les noms des artistes figurent sous les œuvres qu'ils exposent dans les Salons que chaque ville organise. Ce qui me paraît légitime obéit à une considération économique extrêmement mineure qui pourrait se régler autrement.
Cette opinion commence à être entendue et je suis heureuse si j'ai pu, modestement, initier le changement.
Quand je vais à une exposition j'ai à cœur de partager un certain élan. Mais il ne peut être question de "voir" à la place des autres et rien ne vaut d'aller sur place se faire sa propre opinion. Parfois mon enthousiasme est tel qu'on l'interprète comme un jugement de valeur.
Je ne peux pas parler de tous les artistes exposés, ni prendre en photos toutes les œuvres. Ou alors qu'on me confie la charge du catalogue !
Une première fois j'ai reçu des reproches violents d'un peintre fort mécontent de ne pas avoir été cité. Il me joignait sa biographie pour être certain que je le prenne davantage au sérieux une prochaine fois. C'est tout juste s'il n'exigeait pas que je récrive mon billet.
Une seconde fois, alors que je m'excusais d'avance de ne pouvoir parler de tout le monde, voilà que j'essuie une nouvelle colère. D'une femme maintenant. Ce n'est donc pas une affaire de sexe.
Je me demande si les artistes plasticiens sont particulièrement égocentrés ou s'ils ont simplement les nerfs à vif mais cette fois je ne vais pas risquer de recevoir de nouveaux messages agressifs. Je ne publierai donc aucune photo du Salon de Printemps où je suis allée ce soir (j'ai bien remarqué au passage la pancarte "photos interdites"). Je ne communiquerai aucun nom. Personne ne sera jaloux et j'imagine que tout le monde sera content. Fut un temps Salomon rendit un jugement qui parut cruel au premier abord. C'est qu'il faut parfois pousser la logique jusqu'au bout pour ramener à la raison.
J'espère que je pourrai encore conserver la liberté de faire le portrait de qui me semble bon de mettre en lumière sans provoquer de crise de nerfs.
A tous ceux qui l'ignoreraient je rappelle que je ne suis ni journaliste, ni critique d'art, que j'exerce un métier qui n'a aucun rapport avec tout cela et qu'écrire dans le blog est totalement bénévole. Je n'ai donc de compte à rendre à personne, qu'à ma conscience. Mais cela va mieux en le disant.
2 commentaires:
Le blog est un journal "extime" (le contraire d'intime)... et le tien est très lu. Parce que tu écris sur des sujets variés et certainement peu relayés sur la toile. Bref, te voici - presque à ton corps défendant - considérée comme une rédactrice qui publierait dans un "vrai" journal. Tu la mérites, ta carte de presse !
C'est vrai que je dois être perçue comme porteuse de messages. Je ne le renie pas. Je suis consciente de la responsabilité et j'essaie de ne pas blesser. Mais il faut de temps en temps rappeler aux lecteurs que, jusqu'à nouvel ordre, je reste dans le domaine "amateur" avec les limites associées.
Du coup j'imagine les pressions que la presse doit enregistrer ...
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