Je faisais, hier, allusion à la Chemise Lacoste. Et voici qu'aujourd'hui une biographie de son créateur me saute aux yeux. C'est l'occasion de rectifier le texte que j'avais écrit et d'apporter des petites précisions.
Les superbes photos publiées dans ce livre d'art montrent combien les joueurs de tennis portaient au début du XX° siècle des vêtements très couvrants et qui devaient restreindre leurs mouvements. Et pourtant ils en faisaient des acrobaties pour rattraper des balles ... A lire les commentaires on comprend ce que les matchs avaient de spectaculaires ! Les journalistes du monde entier se sont passionnés pour les prouesses de 4 français surnommés les mousquetaires. Parmi eux René Lacoste hérita d'un second surnom, le crocodile.
Les superbes photos publiées dans ce livre d'art montrent combien les joueurs de tennis portaient au début du XX° siècle des vêtements très couvrants et qui devaient restreindre leurs mouvements. Et pourtant ils en faisaient des acrobaties pour rattraper des balles ... A lire les commentaires on comprend ce que les matchs avaient de spectaculaires ! Les journalistes du monde entier se sont passionnés pour les prouesses de 4 français surnommés les mousquetaires. Parmi eux René Lacoste hérita d'un second surnom, le crocodile.
C'est à Boston, où il se promène en 1923 pendant le tournoi de la Coupe Davis, qu'il exprime au capitaine de l'équipe de France de tennis le souhait de se voir offrir une valise en peau d'alligator en cas de victoire au match de l'après-midi. Caprice ou boutade, on ne sait pas. Par contre cette anecdote fait le tour de la ville et un journaliste s'en inspire pour appeler le tennisman "l'Alligator" dans son compte-rendu parce qu'il fait preuve de beaucoup d'opiniatreté sur les courts. Le match est perdu mais le surnom reste.
René Lacoste s'en amuse et demande à son ami et styliste, Robert George, qui dirige une entreprise de confection de cravates et de foulards place Vendôme, de faire broder un crocodile sur les vestes blanches qu'il porte pour entrer sur les courts. Cet animal remplace désormais le coq gaulois sur toutes les poches de ses blazers, comme en atteste la photo de couverture de sa biographie, cosignée par Patricia Kapferer et Tristan Gaston-Breton, et publiée cette année par l'Equipe.
En 1924, il importe des USA des rouleaux entiers de sparadrap de chirurgie dont il embobine les manches de ses raquettes pour les rendre plus maniables et dynamiser ses services. Ce renfort a été depuis adopté par tous les joueurs et tous les fabricants.
René Lacoste ne cesse d'avoir ainsi de "bonnes idées". Il réfléchit à améliorer son confort personnel en faisant confectionner à Londres un lot de chemises en maille à manches courtes inspirées des tenues portées par les joueurs de polo. Il ose en porter une à une finale en 1928 , ce qui était révolutionnaire : on n'avait alors jamais disputé de compétition internationale en manches courtes.
En 1929 une pneumonie foudroyante le contraint à abandonner définitivement la compétition. Il n'a que 25 ans. Il va travailler dans l'automobile avec son père et rencontrera fortuitement André Gillier, un des principaux industriels français du textile. Ils lanceront ensemble la chemise dessinée par René Lacoste, en jersey petit piqué blanc, (un tissage spécial pour absorber au mieux la transpiration puisque c'était un vêtement pour faire du sport essentiellement) longtemps commercialisée sous le nom de "1212", de forme dite "polo". C'est un vêtement unisexe, sorte de tee-shirt à manches courtes et au col fermé par deux ou trois boutons de nacre.
C'est "naturellement" qu'ils ont l'idée d'ajouter le crocodile vert sur la poitrine, en modèle réduit cette fois, ce qui se révéla une idée de communication de génie.
René Lacoste s'en amuse et demande à son ami et styliste, Robert George, qui dirige une entreprise de confection de cravates et de foulards place Vendôme, de faire broder un crocodile sur les vestes blanches qu'il porte pour entrer sur les courts. Cet animal remplace désormais le coq gaulois sur toutes les poches de ses blazers, comme en atteste la photo de couverture de sa biographie, cosignée par Patricia Kapferer et Tristan Gaston-Breton, et publiée cette année par l'Equipe.
En 1924, il importe des USA des rouleaux entiers de sparadrap de chirurgie dont il embobine les manches de ses raquettes pour les rendre plus maniables et dynamiser ses services. Ce renfort a été depuis adopté par tous les joueurs et tous les fabricants.
René Lacoste ne cesse d'avoir ainsi de "bonnes idées". Il réfléchit à améliorer son confort personnel en faisant confectionner à Londres un lot de chemises en maille à manches courtes inspirées des tenues portées par les joueurs de polo. Il ose en porter une à une finale en 1928 , ce qui était révolutionnaire : on n'avait alors jamais disputé de compétition internationale en manches courtes.
En 1929 une pneumonie foudroyante le contraint à abandonner définitivement la compétition. Il n'a que 25 ans. Il va travailler dans l'automobile avec son père et rencontrera fortuitement André Gillier, un des principaux industriels français du textile. Ils lanceront ensemble la chemise dessinée par René Lacoste, en jersey petit piqué blanc, (un tissage spécial pour absorber au mieux la transpiration puisque c'était un vêtement pour faire du sport essentiellement) longtemps commercialisée sous le nom de "1212", de forme dite "polo". C'est un vêtement unisexe, sorte de tee-shirt à manches courtes et au col fermé par deux ou trois boutons de nacre.
C'est "naturellement" qu'ils ont l'idée d'ajouter le crocodile vert sur la poitrine, en modèle réduit cette fois, ce qui se révéla une idée de communication de génie.
André Gillier a été le premier aussi à instaurer les congés payés dans son entreprise de bonnetterie, bien avant 1936. Quant à René Lacoste il inventa aussi la première raquette de tennis en acier en 1963. On lui doit encore une machine à lancer automatiquement les balles, ce qui a inauguré la pratique de l'entrainement intensif.
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