Au XVIIe siècle, le fromage se mangeait après les fruits, dont les poires et les pommes étaient des exemples types. A l'origine, l'expression "entre la poire et le fromage" signifiait donc "vers la fin du repas", à un moment où l'on commence à être repu et détendu, instant plus convivial et propice aux discussions.
Puis elle s'est généralisée pour indiquer "à un moment libre entre deux évènements", la poire et le fromage n'étant plus que des marques temporelles.
S'agissant de fromages, le camembert est probablement le plus basique.
Puis elle s'est généralisée pour indiquer "à un moment libre entre deux évènements", la poire et le fromage n'étant plus que des marques temporelles.
S'agissant de fromages, le camembert est probablement le plus basique.
Je sais bien que tout le monde n'a pas les mêmes critères gustatifs. Certains vont préférer les croutes fleuries, très parfumées. D'autres porteront leur choix sur des pâtes plus douces, qui paraîtront fades aux premiers.
Je fais partie de cette catégorie de personnes. Et même si j'apprécie le camembert au lait cru celui que j'aime le plus, et que je suis parfaitement capable d'engloutir en un repas c'est celui-ci que j'ai retrouvé avec bonheur sur le stand du Conseil général de la Mayenne au Salon de l'agriculture :
J'ai aussi une tendresse particulière pour la boite, parfaite illustration de la mise en abîme : l'étiquette montre un couple tenant une boite sur laquelle l'étiquette montre etc, etc .. .ce qui cherche à renforcer la confiance du consommateur. Comme si on lui conseillait doublement le produit. Jolie astuce publicitairement parlant !
Je sais que je vais choquer les "puristes" mais j'ai pour règle de dire la vérité. Ce fromage est d'ailleurs pour mon père (qui est mayennais lui-même) le meilleur fromage au monde, ce qui est sans doute excessif. Mais n'a-t-il pas tout de même fière allure ?
N'auriez-vous pas envie de succomber au péché de gourmandise ... surtout sur une tranche de pain de meule du boulanger Fabrice Gwizdak, dont j'ai publié le portrait le 6 janvier pour l'Epiphanie ?
N'auriez-vous pas envie de succomber au péché de gourmandise ... surtout sur une tranche de pain de meule du boulanger Fabrice Gwizdak, dont j'ai publié le portrait le 6 janvier pour l'Epiphanie ?
3 commentaires:
Mais non, mais non, tu ne me choques pas... le meilleur camembert, c'est celui qui te fait plaisir, à toi, pas forcément à tous !! Et le bon mayennais est une belle marque, que je trouve aussi en Meuse....
Enfer et damnation ..avec ma confiture de vin ;-)
je veux bien de cet enfer-là. Où trouver la recette de cette confiture ? Sur ton blog ?
J'espère qu'on peut la mijoter en toute saison, pourvu qu'on ait le vin :-)
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