Après des lectures à l'heure soviétique et en souvenir de mon village à l'heure allemande, je mets mon home à l'heure espagnole. Une façon comme une autre de me sentir en vacances !
Le gaspacho s'impose.
Étymologiquement il signifie "restes ou bricoles". Très longtemps ce fut la soupe que les bergers andalous (qui ne faisaient pas que chanter les yeux de velours de la Belle de Cadix) se préparaient avec du pain rassis, de l'eau, de l'ail, du vinaigre et de l'huile. Plus tard les paysans l'adoptèrent en ajoutant des légumes.
Autrefois on broyait les ingrédients au pilon dans un mortier. Mais le blender est très efficace. Aujourd'hui elle est partout très populaire. Une célèbre marque qui commence par un A en commercialise une excellente mais onéreuse ... alors que c'est si facile à faire soi-même. Suivez-moi dans la cuisine.
Il faut de bons produits. Un excellent vinaigre de Xérès (donc andalou). Une huile d'olive parfumée ...
La vraie recette andalouse se réalise avec 2-3 tranches de pain blanc mouillé d'eau qu'on laisse reposer 30 minutes.
On ajoute 500 grammes de tomates mûres épépinées
1 concombre, 1 poivron vert et une gousse d'ail.
On réduit en purée.
On ajoute de l'eau jusqu'à la consistance désirée (compter en tout 150 ml environ), puis de l'huile (50 ml), et on assaisonne avec du sel et 2-3 cuillères à soupe de vinaigre de Xérès (30 ml).
En Espagne on sert avec des "tropezones" dans des coupelles, c'est-à-dire des petits dés de légumes, d'oignons, de ce qu'on aime ... J'ai juste ajouté un peu de basilic. Par contre, c'est là que j'ai innové, j'ai choisi un poivron orange, plus doux que le vert. On sert très très frais ! Et on s'imagine dans les jardins de l'Alhambra.
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