Drôle d'atmosphère pour un Salon aussi prestigieux : je n'ai pas retrouvé l'ambiance de l'an dernier. Et pourtant j'avais la chance d'être invitée cette fois-ci à l'inauguration alors que en mars 2009, j'étais venue un jour de semaine ordinaire. Observez bien le logo : ne dirait-on pas que la figurine traine ses trente ans comme un boulet ...
La soirée a commencé tranquillement. Mon badge presse m'a permis d'entrer directement sans faire la queue. Les allées étaient presque vides et me semblaient immenses. Mais les problèmes de repérage ont immédiatement rendu pénible la recherche d'un exposant du rang G.
Ne comptez pas sur l'amabilité des hôtesses pour vous orienter. Elles ne sont manifestement pas là pour cela ou elles n'ont pas appris à le faire. Le pire du pire est de chercher à rallier une manifestation dont l'intitulé ne correspond pas au nom d'un stand comme la remise du Prix de la poésie par Lire faire lire ...
J'ai tout de même vu beaucoup de monde. A commencer par le Ministre, Frédéric Mitterrand, ponctuel à 19 heures tapantes, zigzaguant d'une allée à l'autre en suivant les indications de son staff. Ne cherchez pas à décrypter ma photo : il était juste en face de moi et c'est la seule que j'ai prise ! Il y a comme cela des hasards amusants ...
Le ministre de la culture a voulu défendre le rôle du Salon dont tout le monde comprend qu'il est au cœur d'une polémique sur son coût et sur son utilité. Sans compter les nostalgiques qui aimeraient le retrouver au Grand Palais comme à ses débuts. On comptera probablement le nombre des visiteurs avec appréhension en guettant la barre des 200 000 de l'an dernier.
Pour ma part j'ai remarqué la présence de plus en plus visible des régions (sans que la Lorraine y soit ... !) et regretté l'absence de nombreuses maisons d'édition, en particulier Jean Claude Lattès. Aucune chance de me trouver nez à nez avec Hervé le Tellier dont l'espoir d'une dédicace m'échappe une seconde fois (lire ma chronique pour le prix ELLE).
Chez Philippe Rey on regrettait l'absence de Camille de Villeneuve, retenue pour cause de maternité. Le succès de son livre les Insomniaques, sélectionné pour le prix ELLE, réjouissait néanmoins l'équipe. Apprenant ma position de juré on aurait aimé que je puisse faire un pronostic mais ce ne sont pas les avis de mes "consoeurs" bloggeuses qui suffiraient pour deviner de quel coté penchera la balance.
J'ai honnêtement donné mon avis sur l'ouvrage. (Je crois savoir que nos commentaires sont envoyés aux auteurs par la rédaction ce qui est plutôt une bonne chose). L'éditrice m'a confirmé que Camille de Villeneuve n'avait pas voulu porter de jugement sur ses personnages, et que l'on pouvait comprendre que le lecteur attend d'un auteur qu'il prenne davantage partie.
Cette conversation m'a consolée de ne pas pouvoir discuter avec l'auteur qui ne viendra au salon que demain, pour voir les jurés ELLE. Mes contraintes professionnelles me privent de ce moment privilégié mais la frustration est supportable car je sais déjà que je pourrai aller à la remise du Prix. L'important est d ene pas perdre l'envie de lire. J'ouvrirai dès que possible l'essai que Camille a écrit avant ce premier roman, une réflexion sur la place que l'église consent aux femmes, et intitulé "Vierge ou mère". Je pense aussi que je relirai les Insomniaques cet été avec le recul suffisant pour l'apprécier davantage.
Chez Liana Lévi l'effervescence était à son comble avec le couronnement de Kim Thuy. J'avais entendu Philippe Labro annoncer le résultat sur le chemin me conduisant Porte de Versailles. Le roman a été salué par les libraires. Preuve qu'on peut faire de très grands livres qui font moins de 150 pages. Le Grand Prix RTL LIRE 2010 couronne donc Ru, un livre que Kim Thuy a composé comme le lumineux kaléidoscope de sa mémoire fragmentée en racontant l'épopée d'une petite fille s'enfuyant en 78 du Vietnam communiste avec sa famille. Après 4 mois dans un camp en Malaisie elle fait partie des premiers "boat people" à arriver au Québec. Elle se souvient du formidable accueil, dans ce pays qui n'avait jusque là pas rencontré beaucoup d'asiatiques.
Les choses ne sont néanmoins guère faciles pour cette famille, de caste sociale aisée qui redevient rien ou presque, et qui, après avoir tout perdu doit recommencer à moins que zéro. Elle explique en effet que ses parents parlant français ont été privés du salaire que le Québec versait aux immigrés pour leur laisser le temps d'apprendre la langue.
Elle parle du passé sans aucune pathologie ni même la moindre rancune, disant s'être développée par petites gouttes successives, d'où le titre de son livre qui signifie aussi Berceuse en vietnamien. Elle se définit comme une femme très ordinaire vivant une vie ordinaire, pas encore écrivaine, mais toujours mère. Elle raconte des tas de petites choses de la vie courante en excellant dans l'art du détail et de la description des odeurs.
J'ai été happée par son dynamisme, sa pulsion de vie et son rire si joyeux. Après cette rencontre je ne pouvais que fuir les mondanités et les hordes de pique-assiettes effrontés prenant la place des serveurs pour mieux se goinfrer sans délai.
J'avais reçu le matin même un mail d'information d'un petit éditeur au nom signifiant son intérêt pour les auteurs en tant que personne puisque son nom est Quidam éditeur. J'ai découvert sur le stand une pléiade d'écrivains inconnus (de moi en l'occurrence). Je suis repartie avec une Brève histoire de pêche à la mouche dont j'ai entamé la lecture avec appétit sur le chemin du retour et que je vais recommander à mes libraires et bibliothécaires favoris.
Au stand des éditions Zulma on était encore sous le choc de la disparition de Pascal Garnier et j'apprends que mes billets ont été mis en lien sur leur site. Deux nouveaux livres de ce formidable auteur vont malgré tout pouvoir sortir prochainement et la télévision s'apprête à tourner deux adaptations, dont celle de l'excellent roman par lequel j'ai connu l'univers de l'auteur : lune captive dans un œil mort.
J'ai croisé l'étrange personnage de Nanie Iscuit arpentant les allées. Pour un peu je me serais crue à Disneyland. N'empêche que j'ai été poussée à feuilleter un livre de leur collection bilingue ... qui ne s'est pas avérée être ma tasse de thé mais dont je salue l'initiative. L'éditeur des Sentes saura captiver l'intérêt du jeune public.
Le stand des Prix Sorcières était cette année situé au bout du bout du Salon, derrière une haute cloison, discrètement à l'abri des regards, mais aucunement protégé du bruit dès que la grande scène sera prise d'assaut par des visiteurs qui ne s'intéresseront probablement pas au livre pourla jeunesse. C'est bien regrettable. Les Prix Sorcières, décernés depuis 1986 par l’association des librairies spécialisées jeunesse, en collaboration avec l’ABF (les bibliothécaires) depuis 1989, portent sur une sélection d’ouvrages pour la jeunesse ayant le plus marqué les professionnels dans leur pratique quotidienne.
Je peux vous dévoiler les lauréats sans attendre qu'ils reçoivent leur distinction lundi 29 mars, 11 heures 30 :
* Prix spécial Sorcières à Thierry Dedieu pour l'ensemble de son oeuvre.
* Tout-petits : Ouaf miaou cui-cui de Cécile Boyer, Albin Michel Jeunesse. Un livre magnifiquement conceptuel.
* Albums : La petite casserole d’Anatole d’Isabelle Carrier, Bilboquet
* Premières lectures : Vérité, vérité chérie de Valérie Zenatti, ill. Audrey Poussier, L’école des loisirs (Mouche). L'actualité de Valérie Zenati, à l'honneur aussi pour la parution d'un roman adultes est décidément très riche cette année.
* Romans jeunes : Cascades et gaufres à gogo de Maria Parr, dont c'est le premier roman, trad. Jean-Baptiste Coursaud, Thierry Magnier (Roman)
* Romans adolescents : Genesis de Bernard Beckett, Gallimard Jeunesse (Hors série littérature)
* Documentaires : À quoi tu joues ? de Marie-Sabine Roger, ill. Anne Sol, Sarbacane / Amnesty international.
La soirée avançait. Les organisateurs ont du menacer de faire évacuer le hall car un épais nuage de fumée menaçait la sécurité : les fumeurs indélicats ne voulaient pas perdre leur place au premier rang des buffets le temps d'aller dehors fumer leur cigarette. Ils naviguaient verre à la main, clope au bec, dans des stands n'ayant rien à envier aux wagons du RER à une heure de pointe.
Les allées ont fini par se vider. Malgré la fatigue j'ai voulu saluer quelques éditeurs de ma connaissance (je ne ferai pas de pub intempestive) et faire un dernier tour de piste. Bien m'en prit, je découvris des stands qui n'étaient pas accessibles quand ils étaient noirs de monde. Comme par exemple l'initiative de la chaine de télévision Tiji qui exposent quelques portraits de personnalités sur le thème du doudou, réalisés par le légendaire Studio Harcourt, pour sensibiliser le public à la cause des Toiles Enchantées. Une jolie initiative dont je peux vous montrer la bande-annonce :
La soirée a commencé tranquillement. Mon badge presse m'a permis d'entrer directement sans faire la queue. Les allées étaient presque vides et me semblaient immenses. Mais les problèmes de repérage ont immédiatement rendu pénible la recherche d'un exposant du rang G.
Ne comptez pas sur l'amabilité des hôtesses pour vous orienter. Elles ne sont manifestement pas là pour cela ou elles n'ont pas appris à le faire. Le pire du pire est de chercher à rallier une manifestation dont l'intitulé ne correspond pas au nom d'un stand comme la remise du Prix de la poésie par Lire faire lire ...
J'ai tout de même vu beaucoup de monde. A commencer par le Ministre, Frédéric Mitterrand, ponctuel à 19 heures tapantes, zigzaguant d'une allée à l'autre en suivant les indications de son staff. Ne cherchez pas à décrypter ma photo : il était juste en face de moi et c'est la seule que j'ai prise ! Il y a comme cela des hasards amusants ...
Le ministre de la culture a voulu défendre le rôle du Salon dont tout le monde comprend qu'il est au cœur d'une polémique sur son coût et sur son utilité. Sans compter les nostalgiques qui aimeraient le retrouver au Grand Palais comme à ses débuts. On comptera probablement le nombre des visiteurs avec appréhension en guettant la barre des 200 000 de l'an dernier.
Pour ma part j'ai remarqué la présence de plus en plus visible des régions (sans que la Lorraine y soit ... !) et regretté l'absence de nombreuses maisons d'édition, en particulier Jean Claude Lattès. Aucune chance de me trouver nez à nez avec Hervé le Tellier dont l'espoir d'une dédicace m'échappe une seconde fois (lire ma chronique pour le prix ELLE).
Chez Philippe Rey on regrettait l'absence de Camille de Villeneuve, retenue pour cause de maternité. Le succès de son livre les Insomniaques, sélectionné pour le prix ELLE, réjouissait néanmoins l'équipe. Apprenant ma position de juré on aurait aimé que je puisse faire un pronostic mais ce ne sont pas les avis de mes "consoeurs" bloggeuses qui suffiraient pour deviner de quel coté penchera la balance.
J'ai honnêtement donné mon avis sur l'ouvrage. (Je crois savoir que nos commentaires sont envoyés aux auteurs par la rédaction ce qui est plutôt une bonne chose). L'éditrice m'a confirmé que Camille de Villeneuve n'avait pas voulu porter de jugement sur ses personnages, et que l'on pouvait comprendre que le lecteur attend d'un auteur qu'il prenne davantage partie.
Cette conversation m'a consolée de ne pas pouvoir discuter avec l'auteur qui ne viendra au salon que demain, pour voir les jurés ELLE. Mes contraintes professionnelles me privent de ce moment privilégié mais la frustration est supportable car je sais déjà que je pourrai aller à la remise du Prix. L'important est d ene pas perdre l'envie de lire. J'ouvrirai dès que possible l'essai que Camille a écrit avant ce premier roman, une réflexion sur la place que l'église consent aux femmes, et intitulé "Vierge ou mère". Je pense aussi que je relirai les Insomniaques cet été avec le recul suffisant pour l'apprécier davantage.
Chez Liana Lévi l'effervescence était à son comble avec le couronnement de Kim Thuy. J'avais entendu Philippe Labro annoncer le résultat sur le chemin me conduisant Porte de Versailles. Le roman a été salué par les libraires. Preuve qu'on peut faire de très grands livres qui font moins de 150 pages. Le Grand Prix RTL LIRE 2010 couronne donc Ru, un livre que Kim Thuy a composé comme le lumineux kaléidoscope de sa mémoire fragmentée en racontant l'épopée d'une petite fille s'enfuyant en 78 du Vietnam communiste avec sa famille. Après 4 mois dans un camp en Malaisie elle fait partie des premiers "boat people" à arriver au Québec. Elle se souvient du formidable accueil, dans ce pays qui n'avait jusque là pas rencontré beaucoup d'asiatiques.
Les choses ne sont néanmoins guère faciles pour cette famille, de caste sociale aisée qui redevient rien ou presque, et qui, après avoir tout perdu doit recommencer à moins que zéro. Elle explique en effet que ses parents parlant français ont été privés du salaire que le Québec versait aux immigrés pour leur laisser le temps d'apprendre la langue.
Elle parle du passé sans aucune pathologie ni même la moindre rancune, disant s'être développée par petites gouttes successives, d'où le titre de son livre qui signifie aussi Berceuse en vietnamien. Elle se définit comme une femme très ordinaire vivant une vie ordinaire, pas encore écrivaine, mais toujours mère. Elle raconte des tas de petites choses de la vie courante en excellant dans l'art du détail et de la description des odeurs.
J'ai été happée par son dynamisme, sa pulsion de vie et son rire si joyeux. Après cette rencontre je ne pouvais que fuir les mondanités et les hordes de pique-assiettes effrontés prenant la place des serveurs pour mieux se goinfrer sans délai.
J'avais reçu le matin même un mail d'information d'un petit éditeur au nom signifiant son intérêt pour les auteurs en tant que personne puisque son nom est Quidam éditeur. J'ai découvert sur le stand une pléiade d'écrivains inconnus (de moi en l'occurrence). Je suis repartie avec une Brève histoire de pêche à la mouche dont j'ai entamé la lecture avec appétit sur le chemin du retour et que je vais recommander à mes libraires et bibliothécaires favoris.
Au stand des éditions Zulma on était encore sous le choc de la disparition de Pascal Garnier et j'apprends que mes billets ont été mis en lien sur leur site. Deux nouveaux livres de ce formidable auteur vont malgré tout pouvoir sortir prochainement et la télévision s'apprête à tourner deux adaptations, dont celle de l'excellent roman par lequel j'ai connu l'univers de l'auteur : lune captive dans un œil mort.
J'ai croisé l'étrange personnage de Nanie Iscuit arpentant les allées. Pour un peu je me serais crue à Disneyland. N'empêche que j'ai été poussée à feuilleter un livre de leur collection bilingue ... qui ne s'est pas avérée être ma tasse de thé mais dont je salue l'initiative. L'éditeur des Sentes saura captiver l'intérêt du jeune public.
Le stand des Prix Sorcières était cette année situé au bout du bout du Salon, derrière une haute cloison, discrètement à l'abri des regards, mais aucunement protégé du bruit dès que la grande scène sera prise d'assaut par des visiteurs qui ne s'intéresseront probablement pas au livre pourla jeunesse. C'est bien regrettable. Les Prix Sorcières, décernés depuis 1986 par l’association des librairies spécialisées jeunesse, en collaboration avec l’ABF (les bibliothécaires) depuis 1989, portent sur une sélection d’ouvrages pour la jeunesse ayant le plus marqué les professionnels dans leur pratique quotidienne.
Je peux vous dévoiler les lauréats sans attendre qu'ils reçoivent leur distinction lundi 29 mars, 11 heures 30 :
* Prix spécial Sorcières à Thierry Dedieu pour l'ensemble de son oeuvre.
* Tout-petits : Ouaf miaou cui-cui de Cécile Boyer, Albin Michel Jeunesse. Un livre magnifiquement conceptuel.
* Albums : La petite casserole d’Anatole d’Isabelle Carrier, Bilboquet
* Premières lectures : Vérité, vérité chérie de Valérie Zenatti, ill. Audrey Poussier, L’école des loisirs (Mouche). L'actualité de Valérie Zenati, à l'honneur aussi pour la parution d'un roman adultes est décidément très riche cette année.
* Romans jeunes : Cascades et gaufres à gogo de Maria Parr, dont c'est le premier roman, trad. Jean-Baptiste Coursaud, Thierry Magnier (Roman)
* Romans adolescents : Genesis de Bernard Beckett, Gallimard Jeunesse (Hors série littérature)
* Documentaires : À quoi tu joues ? de Marie-Sabine Roger, ill. Anne Sol, Sarbacane / Amnesty international.
La soirée avançait. Les organisateurs ont du menacer de faire évacuer le hall car un épais nuage de fumée menaçait la sécurité : les fumeurs indélicats ne voulaient pas perdre leur place au premier rang des buffets le temps d'aller dehors fumer leur cigarette. Ils naviguaient verre à la main, clope au bec, dans des stands n'ayant rien à envier aux wagons du RER à une heure de pointe.
Les allées ont fini par se vider. Malgré la fatigue j'ai voulu saluer quelques éditeurs de ma connaissance (je ne ferai pas de pub intempestive) et faire un dernier tour de piste. Bien m'en prit, je découvris des stands qui n'étaient pas accessibles quand ils étaient noirs de monde. Comme par exemple l'initiative de la chaine de télévision Tiji qui exposent quelques portraits de personnalités sur le thème du doudou, réalisés par le légendaire Studio Harcourt, pour sensibiliser le public à la cause des Toiles Enchantées. Une jolie initiative dont je peux vous montrer la bande-annonce :
Bande Annonce Opération Doudous Enchantés
envoyé par marctoiles. - Regardez des web séries et des films.
Ces photos seront ensuite exposées au palais de Tokyo du 24 mars au 14 avril 2010. Malgré la volonté de Pierre Arditi de refuser le mot "fin" l'heure était venue d'aller retrouver doudou à la maison et de se remettre aux choses sérieuses, lecture et écriture.
5 commentaires:
j'ai aussi aimé le dynamisme et le joie de vivre de Kim Thuy et bien sûr acheté son roman que je devrais vite dévorer. Je n'ai pas eu cette impression négative. Au contraire, j'ai rencontré des auteurs chers à mon coeur et vecu de beaux moments.
Tu n'y étais peut-être pas le soir de l'inauguration.
Je n'ai pratiquement pas rencontré d'auteurs ce soir là et c'est ce qui m'a manqué bien sur.
Ton billet et le commentaire de Vallit me donnent envie de lire Kim Thuy... j'ai encore 2 livres à lire pour le prix Elle... Il est temps que je reprenne ma liberté de lectrice (ah...choisir un livre moi même ! il me tarde de le faire !)
Merci pour ce billet Marie-Claire. Je ne suis encore jamais allée au Salon du Livre de Paris mais je me console avec celui de Genève. Deuxième coup dur, alors que j'ai pris mes vacances pour me rendre à Paris du 27 au 30 mai, j'apprends que la cérémonie ELLE aura lieu le 26... J'espère que tu nous fera un super résumé aussi et qu'il y a des bonnes expos à Paris en ce moment pour que mon voyage vaille quand même la peine ;-(
J'aurai à cœur, comme les autres fois, de faire le meilleur compte-rendu possible. Mais j'espère très sincèrement que tu pourras avancer ton arrivée. C'est trop dommage !
Quoiqu'il en soit nous essaierons de monter un "after" pour celels qui comme toi n'auront pas pu venir au "before" :-)
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