Après la Belgique (qui a son Centre culturel 56 rue Quincampoix) c'est la Suisse qui a pris ses quartiers d'hiver dans la rue, précisément au numéro 38 . Alors dépêchez-vous d'aller y faire un tour si vous aimez les fromages. Rebaptisé Swiss Lounge, la façade rouge éclatant qui autrefois exposait les créations du Facteur céleste, abrite un bar à fromages éphémère, puisque le 29 novembre l'équipe de fromagers suisses retournera dans ses montagnes.
C'est un peu un cadeau de Noël avant l'heure car il est inutile de sortir votre porte-monnaie : la dégustation est offerte ! Même pas la peine de dire que vous venez de ma part pour être traité comme un VIP (je rappelle la traduction : very important people). D'où le nom de Lounge qui, en anglais, désigne le salon où l'on paresse.
La décoration est surprenante, avec sa moquette de plastique verte comme la bonne herbe dont se nourrissent les vaches helvètes, ses cloisons en bois brut, la table massive, les écrans haute définition qui sont des fenêtres ouvertes sur les paysages.
Mais l'endroit est confortable au-delà de ce qu'il est imaginable d'espérer dans le quartier des halles avec des canapés blancs comme neige, ponctués de coussins humoristiques.
Le sourire de toute l'équipe fait le reste. On goute, on regoute, on vérifie ses préférences. Est-ce que le sbrinz est meilleur en lamelles (il aura plus d'arôme) ou en petits morceaux (il sera plus salé, presque granuleux comme du parmesan) ? Entre les deux mon cœur balancera toujours.
On tape l'incruste sans se sentir importun. On échange les points de vue avec les habitants de la rue venus en voisins, avec les touristes, avec d'autres parisiens. Beaucoup de connaisseurs se mêlent à une clientèle surprise. Les avis sont unanimes : on aime tout. On découvre des associations auxquelles on n'avait pas encore pensé comme tome-courgettes (marinées dans une huile de noisette) ou tilsitt-raisin (pour des idées de recettes c'est ici) et une boisson surprenante. Elle a la couleur du jus de pomme, les bulles d'une célèbre boisson gazéifiée mais un gout radicalement différent. C'est la Rivella que les suisses boivent depuis tout de même plus de 50 ans.
J'ai découvert aussi des expressions suisses à l'humour aussi ravageur que celles qu'on trouve dans la bouche des québécois. Je vais peaufiner le vocabulaire pour consacrer un billet spécial sur le sujet. Parce que cela le vaut bien. Si vous-même avez dans votre panier des tournures suisses je suis prête à les collationner avec celles que j'ai apprises.
Les 12 meilleurs fromages suisses.sont exposés comme des oeuvres d'art derrière leur vitrine. Le prix de vente n'est qu'indicatif car le bar n'ayant pas eu l'autorisation de vendre vous ne vous sentirez pas le moins du monde poussés à acheter.
Mais l'endroit est confortable au-delà de ce qu'il est imaginable d'espérer dans le quartier des halles avec des canapés blancs comme neige, ponctués de coussins humoristiques.
Le sourire de toute l'équipe fait le reste. On goute, on regoute, on vérifie ses préférences. Est-ce que le sbrinz est meilleur en lamelles (il aura plus d'arôme) ou en petits morceaux (il sera plus salé, presque granuleux comme du parmesan) ? Entre les deux mon cœur balancera toujours.
On tape l'incruste sans se sentir importun. On échange les points de vue avec les habitants de la rue venus en voisins, avec les touristes, avec d'autres parisiens. Beaucoup de connaisseurs se mêlent à une clientèle surprise. Les avis sont unanimes : on aime tout. On découvre des associations auxquelles on n'avait pas encore pensé comme tome-courgettes (marinées dans une huile de noisette) ou tilsitt-raisin (pour des idées de recettes c'est ici) et une boisson surprenante. Elle a la couleur du jus de pomme, les bulles d'une célèbre boisson gazéifiée mais un gout radicalement différent. C'est la Rivella que les suisses boivent depuis tout de même plus de 50 ans.
J'ai découvert aussi des expressions suisses à l'humour aussi ravageur que celles qu'on trouve dans la bouche des québécois. Je vais peaufiner le vocabulaire pour consacrer un billet spécial sur le sujet. Parce que cela le vaut bien. Si vous-même avez dans votre panier des tournures suisses je suis prête à les collationner avec celles que j'ai apprises.
Les 12 meilleurs fromages suisses.sont exposés comme des oeuvres d'art derrière leur vitrine. Le prix de vente n'est qu'indicatif car le bar n'ayant pas eu l'autorisation de vendre vous ne vous sentirez pas le moins du monde poussés à acheter.
Mais vous n'aimez peut-être pas du tout, mais alors pas du tout le fromage. Allez-y quand même, pour sourire des photos de Maurizio Galimberti et pour déguster ... une glace. La Movenpick à l'ananas (rappelez-vous le billet d'avant-hier vantant les mérites de ce fruit dans les régimes amincissants ...) est un délice qu'il faut apprécier dans cette confortable causeuse délicieuse comme une bulle de silence ...
Durant toute la durée de l’évènement, de 12h à 15h, de minis sandwiches seront proposés gracieusement. Puis, à partir de 17h, un expert du goût officiera autour d’un thème traité en ateliers, conférences et dégustations (Christmas tapas, fromages et vins, Sweet and Sour etc..). La programmation est chaque soir différente. c'est toujours le principe de gratuité qui prévaut mais il faut penser à réserver (sur le site que vous trouvez en lien au début de cet article). D'ailleurs j'y retourne bientôt en soirée cette fois ...
Et si vraiment vous êtes résolument dessert, changez de pays. En route pour un petit coin d'Italie à Verrières-le-Buisson. Depuis que je vous ai appris qu'avec un billet de bus (1, 14 euro) vous pouvez circuler pendant une heure 30, vous n'avez pas d'excuse. La Bottega dei Sapori n'est même pas à 10 km de la capitale ! Si vous voulez snober Verrières (la ville où vécut Louise de Vilmorin avec André Malraux, qui accueillait le soir et les week-ends de nombreuses personnalités du monde littéraire et du show-biz de l'époque ...) allez au marché du Plessis-Robinson et demandez Mimmo les mardi, vendredi et dimanche matins. C'est la même maison.
A force de circuler dans la banlieue Sud et de regarder les prix j'ai remarqué que si les fruits et légumes sont nettement moins chers sur Antony (je vous renvoie au marché de rentrée que j'ai fait le 31 août) à l'inverse les produits italiens comme les salades de poulpe, les pâtes fraiches ... sont plus abordables à Verrières. A fortiori le mercredi parce que ce matin là, Laura fait même 20% de réduction sur les plats cuisinés. Elle vend les pâtes De Cecco qui seraient les meilleures du monde, loin devant les B ...(en 6 lettres, se termine par A, si vous voyez ce que je veux dire) à un prix inférieur à celui que vous fera la Grande Epicerie du Bon Marché. Pas la peine d'aller si loin pour les trouver.
Quand la maison sort du four ses panettones on sent la bonne odeur de brioche au milieu de la rue. C'est comme çà que j'ai été attirée la première fois. J'ai vu ensuite de minuscules babas. Etant souvent en Lorraine, le baba et moi sommes de vieux amis. C'est le cuisinier de Stanislas Leczinski, roi de Pologne, qui créa la recette : une sorte de kuglehof imbibé de rhum.J'ignorais que c'était aussi une spécialité du Sud de l'Italie.Surtout la variante au limoncello dont la liqueur de citron s'accorde parfaitement avec un carpaccio d'ananas (je ne vais pas recommencer à vanter les mérites de l'ananas ...).
Puis mon regard s'est posé sur les collections de petits gâteaux romains auxquels je ne résiste pas. Un jour on trouve (comme sur la photo) le feuilleté à la fraise, la figue, l'amaretti aux cerises d'Amarena, l'amaretti aux amandes et aux pistaches, le citron, le fero di cavallo (fer à cheval) ... mais d'autres jours ce seront les amaretti au chocolat et au café ou ces petits chaussons feuilletés que sont les sfogliatina au chocolat. En Italie, l'amaretti est le cousin de de nos petits biscuits secs. Ce sont des variétés de macarons aux amandes. Mais sans rapport avec les macarons de Nancy ... évidemment. Reconnaissons tout de même la qualité des macarons italiens puisque c'est ce pays qui les a inventés.
En Italie, pas de Noël sans le traditionnel "Panettone" apparu vers 1490 à Milan, et bien vite adopté partout. Il est de tradition de l'offrir pour les fêtes de fin d'année.
Chez moi et depuis que j'ai vécu en Alsace, pas de Noël sans Bredele, Pains d'épices, Menele, Spekulatius et autres spécialités germaniques. J'attends la neige pour m'y mettre mais je vous promet de vous livrer les recettes, photos à l'appui. Si vous ne pouvez pas attendre ce blog spécialisé vous fera patienter.
Plus récemment, j'accueille l'hiver avec des Cantucci (que certains appellent aussi Cantuccini, ou encore Biscotti di Prato, du nom de leur ville d'origine, en Toscane) aussi croquants que craquants parce qu'ils ne contiennent pas un gramme de matière grasse. Des biscuits de régime donc ...
Epicerie italienne : 34 rue Estienne d'Orves - 91370 Verrières-le-Buisson - 01 69 53 02 09
Swiss Lounge: 38 rue Quincampoix - 75004 Paris- jusqu'au 29 novembre
2 commentaires:
Moi, c'est les deux, car je suis gourmande... et "un repas sans fromage, c'est une belle à qui il manque un œil" disait Brillat Savarin. J'ai dégusté cet après midi un L'Etivaz a damner un saint, et pour compléter ce que dit Marie Claire, je vous propose de petits gâteaux secs Kambly. Elle n'est pas belle la vie au Swiss Lounge (surtout quand il pleut/neige dehors ?)
Précision : lien vers un site des expressions idiomatiques suisses : http://henrysuter.ch/glossaires/patois.html
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