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La publication des articles est conçue selon une alternance entre le culinaire et la culture où prennent place des critiques de spectacles, de films, de concerts, de livres et d’expositions … pour y défendre les valeurs liées au patrimoine et la création, sous toutes ses formes.

mardi 3 août 2010

Des yaourts maison c'est si bon !

Il parait que c'est ultra tendance. Serais-je influencée malgré moi parce que je vous jure que je le savais pas quand j'ai cherché la yaourtière "vintage" dans la réserve d'ustensiles de ma maman. Ou alors je suis traversée par des ondes de la mode en ... mode wifi.

Celle-ci est en parfait état de marche, et pour cause puisqu'elle n'est pas électrique, encore moins électronique, mais au contraire totalement écologique, selon le principe du thermos.

Les pots d'origine ont été conservés ainsi que le thermomètre idoine, où le nombre 50 est inscrit en rouge, ce qui m'a permis de comprendre que c'était la température à laquelle il fallait que le lait soit pour que les ferments lactiques le transforment en yaourt.

Pour faire moderne j'ai pris des pots plus récents, un soupçon plus petits, ce qui m'a permis d'en faire tenir un de plus. C'est du lait pasteurisé que j'ai choisi par précaution pour que les ferments se développent à leur aise. J'ai ajouté de l'essence de violette à la moitié de la préparation et pour reconnaitre ces pots j'ai utilisé quelques gouttes de colorant carmin.

Les ferments sont de marque Alsa, achetés en grande surface, parce que j'étais pressée de retrouver le goût des yaourts de mon enfance (il y a plusieurs dizaines d'années) et que je pensais que la marque de la yaourtière avait disparu puisque rien ne dure. Même pas vrai. J'ai vérifié depuis sur Internet. Leur site, Yalacta, est même très bien conçu. J'y ai lu qu'il fallait que le lait soit à 52 degrés très exactement. Pas un de plus, pas un de moins. Diantre !

Craignant que la température du lait n'ai baissé de quelques degrés le temps pendant que je remplissais les pots avec précaution j'ai sorti la yaourtière de la cuisine qui prend des airs de laboratoire sur les photos et j'ai été délicatement la porter sous ma couette pour prolonger l'effet "kisshot" (vous aurez deviné que c'est l'action diamétralement opposée à kisscool). J'ai oublié l'engin sous la couveuse improvisée, et je me suis échinée à remettre le blog en route en rattrapant le temps passé à briquer mon nouveau chez moi pendant (presque) tout juillet.

Cela me motivait de songer que vous alliez avoir de la lecture pendant que je me régalerai avec mes yaourts !

Tard dans la soirée j'ose aller réveiller mon bébé, encore tiède. est-ce bien raisonnable ... Au risque de tout perdre à vouloir trop gagner, je prélève prestement un pot au hasard et referme l'appareil, toujours sous la couette.
Un pur moment de délice, accompagné par un (petit) morceau de gâteau breton de l'abbaye de Campeneac (merci Marie !). L'arôme de violette était parfaitement dosé (après une désastreuse expérience d'arôme bergamote dont je ne me vanterai jamais j'avais de quoi m'inquiéter, que ceux qui savent de quoi je parle me pardonnent !)

Plus tard encore j'ai libéré l'œuvre de sa cloche protectrice. Ils sont tous impeccablement réussis. Pourtant je peux vous dire que j'ai eu de TRES gros doutes quand je me suis aperçue en versant le lait tiède que les ferments faisaient une sorte de grumeaux comme si j'avais omis de bien mélanger.


Après cette expérience je ne vais plus pouvoir manger autre chose.

Il n'y a pas de qualificatifs assez justes pour décrire ce bijou de douceur.

C'est exactement ce qu'on imagine en regardant les publicités !

Un total nature (sans colorant, ni conservateur ... ) cela vous dit pour commencer la journée ? J'ajoute du sucre de perlin pimpin (encore merci Marie). Soyons fous !

5 commentaires:

zarline a dit…

J'ai récupéré une yaourtière chez ma tante, électrique sauf erreur (tant pis pour l'écologie), mais il manque malheureusement le mode d'emploi. Depuis elle traine dans mes placards et prend la poussière. Tu me donnes vraiment envie de tenter le coup. C'est la même chose avec les yaourtières électriques? J'avais entendu qu'il suffisait d'utiliser un peu de yaourt acheté dans le commerce pour servir de ferment?

Marie-Claire Poirier a dit…

Je te déconseille d'utiliser du yaourt du commerce parce que tous ne fonctionnent pas bien. C'est bon pour du dépannage quand on connait bien son appareil.
Pour la première fois achète du ferment. Si ta yaourtière est bien isolée tu peux même copier ma façon de faire. La couette est un peu volumineuse mais l'idée c'est de conserver une température voisine de 50° au moins trois heures.
Tu me raconteras ...

Anonyme a dit…

super article gourmand.J'en ai l'eau à la bouche... Je n'ai jamais mangé de yaourt maison mais l'envie est là ! Irai-je jusqu'à faire l'achat d'une yaourtière ? L'avenir me le dira.D'ici là, aurai-je le droit d'en déguster un des tiens ?
carmela

Bombay-Bruxelles a dit…

Elle est géniale, cet yaoutière! J'aurai bien aimé voir un gros plan de l'intérieur...

Marie-Claire Poirier a dit…

Je viens de faire la photo pour toi. Je te l'envoie directement sur ton adresse mail.

j'espère que ta balade sur les Champs Elysées a été plaisante après le pique-nique.

Peut-être à Soissons ... avec la perspective de goûter un des plats si appétissants de ton blog !

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