J'ai probablement été influencée à mon insu par la lecture de Ru parce que j'avais envie d'un plat simplissime et pourtant parfumé.
Tout le contraire du bouillon de onze heures qui est un poison, celui-ci est un trésor de santé.
A l'origine je voulais cuire trois poireaux pour les gouter tièdes avec la vinaigrette de pistache que j'ai testée il y a quelques jours. Considérant que ce serait idiot de jeter ensuite l'eau de cuisson j'ai eu l'idée de concocter simultanément un potage.
Trois petites pommes de terre, deux carottes, une tomate, un oignon piqué d'un clou de girofle, une gousse d'ail confite (selon la méthode de Ducasse), une feuille de laurier, un brin de romarin, une belle tranche de jambon de pays. On pourrait croire que j'ai revisité le traditionnel pot-au-feu en ne conservant que l'essentiel. On pourrait aussi penser en regardant la présentation dans un bol que c'est ma version personnelle du pho-bo vietnamien (on prononce feu-bo) que Kim Thuy me soufflait à l'oreille.
Toujours est-il que tout le monde a froncé le nez quand j'ai annoncé sa venue sur la table, me faisant regretter mon initiative. Une fois les cuillères plongées dans le bol les visages se sont détendus. On aurait pu voir les souvenirs d'enfance se refléter dans les yeux des convives.
Tout le contraire du bouillon de onze heures qui est un poison, celui-ci est un trésor de santé.
A l'origine je voulais cuire trois poireaux pour les gouter tièdes avec la vinaigrette de pistache que j'ai testée il y a quelques jours. Considérant que ce serait idiot de jeter ensuite l'eau de cuisson j'ai eu l'idée de concocter simultanément un potage.
Trois petites pommes de terre, deux carottes, une tomate, un oignon piqué d'un clou de girofle, une gousse d'ail confite (selon la méthode de Ducasse), une feuille de laurier, un brin de romarin, une belle tranche de jambon de pays. On pourrait croire que j'ai revisité le traditionnel pot-au-feu en ne conservant que l'essentiel. On pourrait aussi penser en regardant la présentation dans un bol que c'est ma version personnelle du pho-bo vietnamien (on prononce feu-bo) que Kim Thuy me soufflait à l'oreille.
Toujours est-il que tout le monde a froncé le nez quand j'ai annoncé sa venue sur la table, me faisant regretter mon initiative. Une fois les cuillères plongées dans le bol les visages se sont détendus. On aurait pu voir les souvenirs d'enfance se refléter dans les yeux des convives.
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