Le verdict sera annoncé le 20 juin prochain. Nous saurons alors lequel des dix livres de la sélection aura obtenu le Prix du roman des lecteurs d'Antony (92). Voici pour ceux qui voudraient connaitre les livres en lice et relire les résultats du prix de l'an dernier le lien qui les conduits vers les articles en question (le 9 janvier 2009 et le 14 juin 2008). Cette année j'aurais (presque) tout lu, en tout cas je n'ai fait l'impasse sur aucun ouvrage. Et j'en ai lu suffisamment de pages, quand je ne les ai pas terminés, pour juger en mon âme et conscience.
Cet entrainement me sera profitable parce que l'an prochain il y aura bien davantage de livres au pied de mon lit (c'est surtout très tôt le matin, que je lis, avant de partir travailler, et la difficulté à refermer temporairement l'ouvrage est un paramètre précieux). Je viens d'apprendre que ma candidature était retenue pour rallier le jury du prix littéraire des lectrices de ELLE : 28 livres à lire et à noter entre fin juillet 2009 et mi-avril 2010. Il y aura 10 romans, 9 documents et 9 policiers. Il est vraisemblable que plusieurs titres se retrouveront dans la future sélection d'Antony sinon je n'arriverai pas à fournir. Surtout s'il me prend l'envie de lire pour mon seul plaisir un roman détente ou un ouvrage spécialisé.
Je vais le vivre comme une belle expérience.
Pour l'heure je m'interroge sur ma difficulté à lire dans la continuité Best love Rosie de Nuala O'Faolain sur lequel je pariais en décembre dernier avant même de savoir qu'il allait concourir.
Je n'arrive pas à finir le livre de Nuala, sans doute en raison de ce que je sais de l'auteur. C'est son dernier livre, écrit avant l'issue tragique de sa maladie. Tant que je ne l'ai pas lu je mets en quelque sorte sa disparition à distance. Je suis actuellement très présente dans un hopital et même si l'atmosphère y est très "vivable" je dois subir l'influence des lieux et ne pas être neutre dans mon approche. Cela ne veut pas dire que Best love Rosie ne soit pas un bon livre. Ce n'est pas celui qui me convient présentement.
Il contient néanmoins des préceptes judicieux pour maîtriser la dépression qui, sans me concerner directement, ne peuvent que faire du bien à tout le monde. Notre société manquant parait-il de sagesse il peut être prudent de communiquer ces conseils à titre préventif :
1- M'appliquer à exploiter mes forces et non à expier mes faiblesses.
2- Me demander chaque jour "de quoi ai-je besoin ?" et faire un pas pour satisfaire ce besoin.
3- Faire une liste d'activités réjouissantes et en pratiquer une par semaine.
4- Admettre que je ne sais pas.
5- Savoir dire NON, à moi-même parfois, et aux autres bien plus souvent.
2- Me demander chaque jour "de quoi ai-je besoin ?" et faire un pas pour satisfaire ce besoin.
3- Faire une liste d'activités réjouissantes et en pratiquer une par semaine.
4- Admettre que je ne sais pas.
5- Savoir dire NON, à moi-même parfois, et aux autres bien plus souvent.
Rien de bien original me direz-vous, et c'est vrai. Encore faut-il les appliquer, et les appliquer tous. Pour ma part il y en a un qui représente un énorme travail ... Encore une chance que je ne sois pas dépressive !
Qu'est un bon livre ? Il me revient une définition de Geneviève Patte, fondatrice de la Bibliothèque de la Joie par les livres, la première bibliothèque pour enfants au monde, conçue grâce au mécénat (Schlumberger je crois) qui oeuvre toujours dans la Cité de la Plaine à Clamart (92), mais sous le nom de petite Bibliothèqie ronde.
Un bon livre, disait-elle, c'est le livre qu'il faut à l'enfant au bon moment. La phrase dont je me souviens était en anglais : the right book for the right people at the right time. Il s'agit donc de "bon", non dans un sens moralisateur, mais plutôt dans le sens de la nécessité, marquant en quelque sorte une rencontre.
Ma définition personnelle du "bon livre" c'est d'être parvenu à me modifier, ou à infléchir même un tout petit peu ma trajectoire de vie. Dans ce sens il y en a un qui a provoqué de la réflexion. J'aurais manqué quelque chose si je n'avais pas été en contact avec lui. (cliquer sur sa couverture ouvria le billet correspondant). Et ce sera mon critère au moment du vote, sans que cela ne signifie que les autres aient été "mauvais".
Un bon livre, disait-elle, c'est le livre qu'il faut à l'enfant au bon moment. La phrase dont je me souviens était en anglais : the right book for the right people at the right time. Il s'agit donc de "bon", non dans un sens moralisateur, mais plutôt dans le sens de la nécessité, marquant en quelque sorte une rencontre.
Ma définition personnelle du "bon livre" c'est d'être parvenu à me modifier, ou à infléchir même un tout petit peu ma trajectoire de vie. Dans ce sens il y en a un qui a provoqué de la réflexion. J'aurais manqué quelque chose si je n'avais pas été en contact avec lui. (cliquer sur sa couverture ouvria le billet correspondant). Et ce sera mon critère au moment du vote, sans que cela ne signifie que les autres aient été "mauvais".
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