Synopsis : D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Élisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI, suite à l’abdication de son frère Édouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.
C'est Colin Firth qui interprète George VI avec brio. Il faut lui reconnaitre une certaine compétence puisque c'est la troisième fois qu'il interprète un rôle de bègue à l'écran. Allez bien entendu entendre le film en VO pour apprécier la subtilité de son jeu. Sa femme est Helena Bonham Carter que j'avais trouvé si touchante déjà dans Conversation avec une femme.
Nous avons du mal aujourd'hui à mesurer l'ampleur du handicap subi par cet homme contraint brutalement de s'exprimer en public alors qu'il n'aspirait qu'à une vie pépère. Comme le dit si bien le réalisateur, il serait né dix ans plus tôt ou dix ans plus tard il n'y avait plus matière à en faire un drame. Soit parce que la radio n'existait pas encore, soit parce que les techniques de montage auraient permis de "trafiquer" sa voix.
Mais il ne serait pas parvenu non plus à lutter contre ses démons intérieurs et c'est en cela que le film est encore parfaitement actuel. Enfin le scénario a été écrit par un homme qui lui aussi à souffert du même traumatisme. la scène des jurons est d'ailleurs directement écrite à partir de son expérience personnelle. Rien d'étonnant donc à ce que le film sonne si juste. N'est-il pas ?
C'est Colin Firth qui interprète George VI avec brio. Il faut lui reconnaitre une certaine compétence puisque c'est la troisième fois qu'il interprète un rôle de bègue à l'écran. Allez bien entendu entendre le film en VO pour apprécier la subtilité de son jeu. Sa femme est Helena Bonham Carter que j'avais trouvé si touchante déjà dans Conversation avec une femme.
Nous avons du mal aujourd'hui à mesurer l'ampleur du handicap subi par cet homme contraint brutalement de s'exprimer en public alors qu'il n'aspirait qu'à une vie pépère. Comme le dit si bien le réalisateur, il serait né dix ans plus tôt ou dix ans plus tard il n'y avait plus matière à en faire un drame. Soit parce que la radio n'existait pas encore, soit parce que les techniques de montage auraient permis de "trafiquer" sa voix.
Mais il ne serait pas parvenu non plus à lutter contre ses démons intérieurs et c'est en cela que le film est encore parfaitement actuel. Enfin le scénario a été écrit par un homme qui lui aussi à souffert du même traumatisme. la scène des jurons est d'ailleurs directement écrite à partir de son expérience personnelle. Rien d'étonnant donc à ce que le film sonne si juste. N'est-il pas ?
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