Dans son nouveau roman, Cecilia Samartin nous propose un voyage entre littérature et cuisine, ayant comme toile de fond l’Amérique du Sud…
Avec de tels ingrédients je ne pouvais qu'être tentée par la Promesse de Lola et j'ai même renoué avec mon ancienne habitude de lire tôt le matin en prenant mon petit déjeuner, d'autant que j'avais de nouvelles brioches Harrys à tester.
Spéculoos, beurre demi-sel et crème fraiche, ou éclats de chocolat au lait praliné ... de quoi démarrer la journée en douceur et être inspirée pour imaginer le soir d'autres utilisations dont je vous parlerai bientôt.
Abuela Lola est la grand-mère de Sebastian, un garçon d'une dizaine d'années, né avec une malformation cardiaque qui l'oblige à rester à l'écart des jeux de ballon de ses camarades de classe. Et comme il réussit bien en classe il est la cible des moqueries qui deviendront un véritable harcèlement.
Les adultes essaient de l'aider mais Sebastian se sent malgré tout isolé. Pour comble de malchance sa grand-mère adorée fait un malaise, et est transférée à l'hôpital où elle est dans un coma profond.
La famille se retrouve à son chevet. Les divisions s'accentuent. Le récit m'a semblé lui aussi un peu ralentir mais je dirais qu'il a un sursaut d'énergie au-delà de la page 60 quand Lola émerge, décide contre toute attente de revenir chez elle, envoie promener les repas qu'on lui servait à domicile et se remet aux fourneaux.
Cette grand-mère hors normes, excentrique et fine psychologue retrouve les gestes pour préparer les plats emblématiques de la cuisine sud-américaine. L'écriture de Cecilia Samartin met l'eau à la bouche. On a envie d'enfiler un tablier et de rejoindre Lola. C'est presque possible puisque l'éditeur a eu la bonne idée de publier les recettes à la fin de l'ouvrage.
Elles sont aussi reproduites dans une brochure offerte avec le livre et que l'on peut donc laisser en cuisine. Ce sont surtout des plats familiaux, à préparer donc en quantité conséquente, et je n'ai pas encore eu l'occasion de me lancer dans cette expérimentation.
Je reviendrai vous dire ...
Ecrivaine américaine d’origine cubain, Cecilia est née à La Havane en 1961 et vit aujourd'hui en Californie. Elle a travaillé comme thérapeute, une profession qui transparait dans son écriture.
La promesse de Lola fait partie de ces livres qui véhiculent une leçon de vie. L'optimisme n'y est pas à toutes épreuves et c'est ce qui fait sa force. L'auteur décrit très bien les noeuds familiaux et la place que les personnes âgées peuvent tenir dans la société, pour peu qu'on ne les confine pas dans des établissements spécialisés, rassurants peut-être, mais au fait pour qui ?
A la suite d'un incident domestique Lola avait promis de ne plus se servir de sa gazinière. Cette promesse ne sera pas tenue et donne son sens au titre français. La couverture a un air de déjà vu (elle m'a fait penser au livre de Pamela Hartshorne) et même si le poivron est un des ingrédients du Sofrito dont Sebastian devient le maître incontesté je préfère le visuel d'origine.
Il me semble plus juste, avec ce visage d'adolescent où l'on peut voir Sebastian et ce piment en équilibre précaire. le titre désigne le plat préféré de la famille dont le nom résonne comme une pièce de théâtre ou une danse, Mofongo.
Quoiqu'il en soit voici un roman aux personnages attachants et qui est un livre idéal à lire pendant les vacances ou pour se dépayser si on ne part pas.
Avec de tels ingrédients je ne pouvais qu'être tentée par la Promesse de Lola et j'ai même renoué avec mon ancienne habitude de lire tôt le matin en prenant mon petit déjeuner, d'autant que j'avais de nouvelles brioches Harrys à tester.
Spéculoos, beurre demi-sel et crème fraiche, ou éclats de chocolat au lait praliné ... de quoi démarrer la journée en douceur et être inspirée pour imaginer le soir d'autres utilisations dont je vous parlerai bientôt.
Abuela Lola est la grand-mère de Sebastian, un garçon d'une dizaine d'années, né avec une malformation cardiaque qui l'oblige à rester à l'écart des jeux de ballon de ses camarades de classe. Et comme il réussit bien en classe il est la cible des moqueries qui deviendront un véritable harcèlement.
Les adultes essaient de l'aider mais Sebastian se sent malgré tout isolé. Pour comble de malchance sa grand-mère adorée fait un malaise, et est transférée à l'hôpital où elle est dans un coma profond.
La famille se retrouve à son chevet. Les divisions s'accentuent. Le récit m'a semblé lui aussi un peu ralentir mais je dirais qu'il a un sursaut d'énergie au-delà de la page 60 quand Lola émerge, décide contre toute attente de revenir chez elle, envoie promener les repas qu'on lui servait à domicile et se remet aux fourneaux.
Cette grand-mère hors normes, excentrique et fine psychologue retrouve les gestes pour préparer les plats emblématiques de la cuisine sud-américaine. L'écriture de Cecilia Samartin met l'eau à la bouche. On a envie d'enfiler un tablier et de rejoindre Lola. C'est presque possible puisque l'éditeur a eu la bonne idée de publier les recettes à la fin de l'ouvrage.
Elles sont aussi reproduites dans une brochure offerte avec le livre et que l'on peut donc laisser en cuisine. Ce sont surtout des plats familiaux, à préparer donc en quantité conséquente, et je n'ai pas encore eu l'occasion de me lancer dans cette expérimentation.
Je reviendrai vous dire ...
Ecrivaine américaine d’origine cubain, Cecilia est née à La Havane en 1961 et vit aujourd'hui en Californie. Elle a travaillé comme thérapeute, une profession qui transparait dans son écriture.
La promesse de Lola fait partie de ces livres qui véhiculent une leçon de vie. L'optimisme n'y est pas à toutes épreuves et c'est ce qui fait sa force. L'auteur décrit très bien les noeuds familiaux et la place que les personnes âgées peuvent tenir dans la société, pour peu qu'on ne les confine pas dans des établissements spécialisés, rassurants peut-être, mais au fait pour qui ?
A la suite d'un incident domestique Lola avait promis de ne plus se servir de sa gazinière. Cette promesse ne sera pas tenue et donne son sens au titre français. La couverture a un air de déjà vu (elle m'a fait penser au livre de Pamela Hartshorne) et même si le poivron est un des ingrédients du Sofrito dont Sebastian devient le maître incontesté je préfère le visuel d'origine.
Il me semble plus juste, avec ce visage d'adolescent où l'on peut voir Sebastian et ce piment en équilibre précaire. le titre désigne le plat préféré de la famille dont le nom résonne comme une pièce de théâtre ou une danse, Mofongo.
Quoiqu'il en soit voici un roman aux personnages attachants et qui est un livre idéal à lire pendant les vacances ou pour se dépayser si on ne part pas.
La promesse de Lola de Cécilia Samartin aux éditions de l'Archipel, traduit de l'anglais par Maryline Beury, en librairie le 17 juin 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire