J'avais promis, dans ma chronique à propos du spectacle Au non du père de donner la recette des pralines qu'Anissa a partagée avec le public, et qu'elle a d'ailleurs fait goûter à la sortie du spectacle.
Il vous faudra :
2 verres d'amandes bio
1 verre de sucre
1 verre d'eau
et 1 heure de cuisson
D'abord on torréfie les amandes sur une plaque recouverte de papier cuisson afin de les torréfier au four à 160°C pendant 20/25 minutes.
Après quelques minutes de repos (pour qu'elles refroidissent un peu) on frotte la peau des amandes avec un torchon. Elle devrait partir facilement.
On prépare un sirop dans une casserole avec l'eau et le sucre. On attend 5 minutes près l'ébullition pour y jeter les amandes la température devrait alors être voisine des 115° réglementaires).
On mélanger les amandes de manière à les enrober. Il serait peut-être utile de continuer sans cesser de remuer jusqu’à ce que le sucre caramélise et se colore.
Mais très franchement Anissa avait autre chose à faire (des petits fondants au chocolat dont un exemplaire est lui aussi photographié) et la cuisson s'est poursuivie toute seule.
La bonne odeur de caramel chatouillait les narines des spectateurs.
Ensuite, quand les pralines auront commencé à se former (Anissa disait qu'elles sablonnaient), on verse sur une feuille de papier cuisson, on étale et on laisse refroidir (environ 1h).
On peut ensuite les séparer (à moins de l'avoir fait tout de suite avec de bons gants de protection) ou les casser en morceaux, ou encore les hacher pour en faire du pralin ou les mixer pour obtenir du praliné. On conserve dans un bocal ou une boîte hermétique. … sauf si on partage autour de soi sans attendre.
Ça se grignote, se dépose sur un fromage blanc quand c'est broyé, ou sur des oeufs à la neige. Le pralin quant à lui peut fourrer un gâteau ou un pain brioché.
C'était un bonus de les déguster à la sortie mais c'était aussi la volonté d'Anissa de dire ce qu'elle fait autant que de faire ce qu'elle dit. Ce fut un heureux moment de convivialité auquel elle convia le public en compagnie de son metteur en scène Ahmed Madani.
Au non du père est bien la preuve que la pâtisserie mène (aussi) au théâtre, même pour celle qui dit ne pas trop l'aimer et préfère s'ambiances avec des amies le temps d'une soirée.
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