Jean Théobald Jacus est venu en voisin. Il s'amuse du nom de malakoffiot, attribué aux habitant de Malakoff (92) tout en nuançant son propos. C'est qu'il ne veut pas passer pour un étranger. Il affirme venir se promener au Parc de Sceaux trois fois par semaine et il y achète ses chocolats chez Patrick Roger, bien sur.
En général, le peintre ne sait pas parler ... Il fait de la peinture. On est tous pareils, des amoureux de l'art, trouvant refuge dans nos ateliers. Chaque matin est une surprise.
Il a l'enthousiasme communicatif. On ne perd pas son temps à l'écouter, ni même à le suivre des yeux. J'avais remarqué qu'il portait une cravate assortie à la toile devant laquelle il attendait sagement qu'on le prie de faire un petit discours. Le tableau est poétiquement intitulé la Musique des sphères.
Est-ce la prémonition ou l'œil du photographe, amateur, que je suis, je suis restée à fixer l'artiste. Bientôt, il dénouait sa cravate ...
... pour la glisser "discrètement" au maire de Sceaux qui ne l'avait pas vu venir.
Évidemment j'ai perdu le fil de l'annonce des prix. Je n'ai eu que le temps de saisir le nom d'Andrea Uszynski dont j'avais remarqué une paire de tableaux.
J'ose la citer sans mentionner les autres artistes parce que je ne peux pas le faire pour tout un chacun et que je n'ai pas cette mission d'être exhaustive. je me borne à donner envie d'aller voir les œuvres de près parce que c'est tout de même le nez sur la toile qu'elles sont les plus belles.
Mais je frémis encore au souvenir de la rage d'une sculpteuse qui m'a insultée parce que je n'avais pas photographié son travail au cours d'un vernissage. Elle rageait que je parle de ses compagnons d'accrochage sans la citer, s'estimant lésée injustement de n'avoir pas été mentionnée dans les colonnes de marie-claire. Je crois qu'elle avait confondu avec la magazine féminin, ce qui était me faire trop d'honneur. Depuis, je ne vais pas aux vernissages avec la sérénité qu'il se doit.
Le salon des Artistes Scéens se veut éclectique et ouvert à tous les arts. Il expose cette année beaucoup de sculptures, et même une céramique réalisée par une artiste malvoyante. Jacus était visiblement heureux de pouvoir y discuter avec les exposants qu'il qualifie d'artistes "habités", ce qui n'est pas un mince compliment.
J'accorde une mention spéciale aux organisateurs qui ont pris la peine de mentionner le nom de chaque artiste sous chacune de leurs œuvres. Cela semble une évidence, mais c'est rarement fait. De plus le catalogue est à disposition des visiteurs, ce qui, là encore n'est malheureusement pas habituel.
Le Salon est ouvert tous les jours, du 5 au 15 mai, de 14 à 19 heures, dans la Halle des Blagis, place des Ailantes, 92330 Sceaux (parking de l'Hôtel des Ventes). Ne tardez pas !
Comme tous mes copains sont morts, je suis le seul invitable. Je fais donc au moins deux salons par an.C'est un homme, alors on peut dire son âge : 87 ans. Et rêver d'avoir la même énergie, le même sourire et autant d'humour que lui, sans parler de son talent parce que là, l'homme est inimitable. Toujours actif, sans doute hyperactif, il dit modestement faire "son petit travail".
En général, le peintre ne sait pas parler ... Il fait de la peinture. On est tous pareils, des amoureux de l'art, trouvant refuge dans nos ateliers. Chaque matin est une surprise.
Il a l'enthousiasme communicatif. On ne perd pas son temps à l'écouter, ni même à le suivre des yeux. J'avais remarqué qu'il portait une cravate assortie à la toile devant laquelle il attendait sagement qu'on le prie de faire un petit discours. Le tableau est poétiquement intitulé la Musique des sphères.
Est-ce la prémonition ou l'œil du photographe, amateur, que je suis, je suis restée à fixer l'artiste. Bientôt, il dénouait sa cravate ...
... pour la glisser "discrètement" au maire de Sceaux qui ne l'avait pas vu venir.
Évidemment j'ai perdu le fil de l'annonce des prix. Je n'ai eu que le temps de saisir le nom d'Andrea Uszynski dont j'avais remarqué une paire de tableaux.
J'ose la citer sans mentionner les autres artistes parce que je ne peux pas le faire pour tout un chacun et que je n'ai pas cette mission d'être exhaustive. je me borne à donner envie d'aller voir les œuvres de près parce que c'est tout de même le nez sur la toile qu'elles sont les plus belles.
Mais je frémis encore au souvenir de la rage d'une sculpteuse qui m'a insultée parce que je n'avais pas photographié son travail au cours d'un vernissage. Elle rageait que je parle de ses compagnons d'accrochage sans la citer, s'estimant lésée injustement de n'avoir pas été mentionnée dans les colonnes de marie-claire. Je crois qu'elle avait confondu avec la magazine féminin, ce qui était me faire trop d'honneur. Depuis, je ne vais pas aux vernissages avec la sérénité qu'il se doit.
Le salon des Artistes Scéens se veut éclectique et ouvert à tous les arts. Il expose cette année beaucoup de sculptures, et même une céramique réalisée par une artiste malvoyante. Jacus était visiblement heureux de pouvoir y discuter avec les exposants qu'il qualifie d'artistes "habités", ce qui n'est pas un mince compliment.
J'accorde une mention spéciale aux organisateurs qui ont pris la peine de mentionner le nom de chaque artiste sous chacune de leurs œuvres. Cela semble une évidence, mais c'est rarement fait. De plus le catalogue est à disposition des visiteurs, ce qui, là encore n'est malheureusement pas habituel.
Le Salon est ouvert tous les jours, du 5 au 15 mai, de 14 à 19 heures, dans la Halle des Blagis, place des Ailantes, 92330 Sceaux (parking de l'Hôtel des Ventes). Ne tardez pas !
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