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La publication des articles est conçue selon une alternance entre le culinaire et la culture où prennent place des critiques de spectacles, de films, de concerts, de livres et d’expositions … pour y défendre les valeurs liées au patrimoine et la création, sous toutes ses formes.

mercredi 15 août 2012

J'emmène Francine et Mont Blanc en vacances ...


Vous devez commencer à savoir que je suis en Franche-Comté. Et, vu le temps que je consacre à la publication des articles j'espère que vous appréciez autant que moi. Vous aurez deviné qu'entre visiter ou cuisiner il faut choisir.

Quand on a la chance de se trouver à portée de si beaux paysages ce serait masochiste de s'enfermer près des fourneaux. ce n'est pas une raison pour se priver. Avec un minimum d'effort certains alliés sont précieux. Voici comment faire des petits fours en deux coups de cuillère à pot, ou presque, et ce n'est pas le chat qui me contredira.

On ouvre le sachet de préparation (dite inratable) de Francine et on verse dans un saladier. Il suffit d'ajouter 10 cl d'eau tiède et 3 oeufs, autant dire que tous les ingrédients sont sur la photo.
On mélange et on dispose des petits tas sur la plaque du four, lequel a été mis à préchauffer à 210°. N'ayant pas de poche à douille j'ai façonné au mieux avec deux cuillères et j'ai "lissé" au doigt humide après, procédure peu orthodoxe j'en conviens.
Le mode d'emploi recommande 15 à 25 minutes. On peut dire que Francine ne se mouille pas, presque du simple au double. Cela rend fébrile. je n'ai pas voulu éterniser la cuisson mais je n'ai pas non plus ouvert la porte pour goûter, sachant que la pâte à chou ne supporte pas les courants d'air.
C'est pas pour me dédouaner mais cela faisait belle lurette que je n'avais pas employé un four à gaz, sans thermostat, et je n'ai eu aucune garantie d'avoir la température souhaitée tout au long de l'opération. je me suis repérée à l'odeur, appétissante. De plus j'ai enfourné deux plaques alors à peine sortis du four, mes petits éclairs sont aussi vite retombés qu'ils avaient grimpé.

Une fois refroidis, je les ai coupés et fourrés d'une crème ... que je ne me suis pas donné le mal de faire. Le sommet du Jura, le Mont d'Or, aurait davantage convenu mais on fait avec ce qu'on a. En l'occurrence une Mont Blanc, cette crème qui existait bien avant celle pour laquelle on se lève tous, si vous voyez ce que je veux dire, mais qui est plus douce, plus crémeuse, peut-être parce qu'elle a pour moi le goût de l'enfance.

Elle est sans colorant ni conservateur et est fabriquée avec du lait ...normand, depuis 60 ans aujourd'hui. Elle pourrait presque avoir sa place dans les cuisines des maisons comtoises que je vous ai fait visiter il y a quelques jours.

Ne restait plus qu'à glacer le dessus avec un mélange de sucre glace, un peu d'eau (si j'avais eu sous la main du Grand-marnier ... mais non ...) et quelques gouttes de colorant pour rester dans le ton (on a beau être en vacances, on a quelques provisions).
Ma mère m'a confié récemment qu'elle l'achetait ... chez le pharmacien, au tout début. le temps ont changé. De nouveaux parfums sont arrivés et c'est au Grand-Marnier que nous avons gouté ces petits éclairs.

Je conviens qu'il faudrait recommencer avec un autre matériel mais en vraie gourmande on en reprend avant de conclure ? Et d'hésiter sur le parfum ... Nougat ou chocolat noir ?

1 commentaire:

Philo aux fourneaux - Blog culinaire a dit…

Un petit coucou et au passage je te pique ces gourmandises

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