J'y étais allée déjeuner en septembre. Je suis revenue dîner dans cette Taverne du Ménil qui est toujours aussi chaleureuse avec une cuisine aussi délicieuse.
Mais cette fois je me suis attardée à discuter avec les propriétaires.
Deux frères avec leur papa en cuisine.
Une clientèle fidèle d'habitués apprécie l'endroit. Les portions sont généreuses et il est si rare de trouver une vraie cuisine familiale qu'il faut rendre hommage à l'équipe.
En entrée on peut considérer l'assortiment de mezze comme susceptible de rassasier deux personnes. Voici cette fois la version "froide". On remarque l'influence de la cuisine grecque, des feuilles de vigne farcies, selon la recette de la grand-mère. Il y a aussi du caviar d'aubergines, des tomates et oignons, du tarama, du taboulé libanais très riche en herbes, du yaourt.
Il existe son pendant "chaud" avec le Börek, un feuilleté au fromage, le Mücver, beignet de courgette sauce yaourt, le Kanat, manchon de poulet mariné, le Mitit köfte, boulette de boeuf aux herbes.
En plat le choix est large.
Appelé Elinazik, le gigot d'agneau, purée d'aubergine, yaourt à l'ail est fondant à souhait. Une assiette de légumes accompagne tous les plats avec des frites, un dôme de boulgour, de la sauce tomate et des crudités. Le plat a été créé par le cuisinier qui officiait dans le restaurant que la famille possédait alors rue de Paradis en 1988. C'est lui qui l'a appelé ainsi. Il est donc vain de chercher la recette ... elle n'a jamais été publiée.
Incik, c'est une souris d'agneau, aubergines sauce poivron rouge.
Il y a aussi le Hozat, une viande de boeuf haché, sauce poivrons rouges farcie au fromage. La recette est dite "kurde de Turquie" par Adrien (à gauche sur la photo)
En dessert (si vous avez encore faim) le riz au lait à la cannelle est encore une spécialité de la maison.
Kurde, turque, grecque, libanaise, toutes les cuisines ont été revisitées. Les vins sont locaux, parfois surprenants, mais en parfait accord avec les plats. Quoiqu'on prenne, vin ou bière (avec modération) et quoiqu'on choisisse au menu on a l'assurance de manger frais et savoureux. L'été la terrasse est très agréable. En cas de mauvais temps l'ambiance est aussi sympathique en salle.
Pour prolonger l'ambiance lisez le livre de Corine Jamar, On dirait dit une femme couchée sur le dos.
La Taverne de Ménil
100, boulevard de Ménilmontant, 75020 Paris
01 43 66 25 39
Il n'existe pas de site dédié mais une page Facebook
Formule déjeuner en semaine : entrée/plat ou plat/dessert pour 11 euros.
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