Les connaisseurs savent que depuis 1831 la maison Deyrolle est le temple de la taxidermie. C'est l'adresse à connaitre si on veut donner à son home une atmosphère de cabinet de curiosités.
J'y étais ce soir pour le vernissage de l'exposition joliment intitulée Panache et je n'ai pas résisté à la tentation de faire quelques clichés évocateurs, certes moins réussis que ceux d'Alain Fouray mais qui vous donneront un aperçu de ce que vous pourrez y trouver à longueur d'année.
Louis Albert de Broglie est très présent dans cette entreprise qu'il a rachetée en 2001 et vous serez accueilli dans l'escalier par le Prince jardinier, non pas en personne, mais dans sa version animalière.
La boutique-musée a retrouvé sa vocation première et le terrible incendie de 2008 est presque oublié.
La démarche pédagogique demeure et les planches ont la part belle. Les boîtes destinées aux collectionneurs sont toujours fabriquées ici par les meilleurs artisans et la grande spécialité demeure la vente d'insectes.
On pouvait voir ce soir le travail en cours, discrètement écarté pour dégager de la place. Il faut dire qu'il y avait foule pour admirer le travail photographique d'Alain Fouray qui revisite le mode de représentation habituel d'une fascinante collection d'oiseaux naturalisés.
Entre abstraction et figuration, le photographe "réincarne l'oiseau" par un cadrage resserré sur le corps et interroge sur la perception de l'image et sur "l'objet de contemplation". Il donne à voir cette alchimie à la fois magique et sensuelle de l'habit et de la plume, associant comme il le dit lui-même, le beau et le bizarre.
Il nous est donné à regarder sous un angle inhabituel le Coq de Sonnerat ...
Ce sont plus de 35 photographies qui devaient être présentées jusqu'au 22 novembre mais l'exposition sera prolongée d'une semaine. A cette occasion, un livre de 112 pages est édité avec la collaboration du papetier Fedrigoni France et de Fot imprimeurs.
Les images sont surprenantes, voire déroutantes, toujours étranges. La façon qu'il a choisi de cadrer chacun de ses modèles par un plan resserré sur leur corps, sans rien laisser voir ni de leur tête, ni de leurs pattes les verse à l'ordre d'une énigme. Rien n'y est révélé que leur gorge, leur poitrine et leur abdomen en un tout unifié par leur plumage.
Pour avoir tenté moi-même de prendre des clichés d'oiseaux dans la réserve ornithologique du Basin d'Arcachon je suis époustouflée par la qualité des images d'Alain Fouray. Sans mettre en question son talent je comprends mieux son travail en apprenant qu'il ne les a pas réalisées dans la nature mais au muséum de Rouen.
Photographe pour les grands travaux, l'architecture et la publicité, Alain Fouray apprécie de réaliser aussi des clichés qui s'inscrivent dans une démarche personnelle. Pour lui qui a grandi dans cette ville, le museum d'histoires naturelles est ce lieu de mémoire où, enfant, il déambulait à la découverte émerveillée des beautés de la nature. De retour sur place, le photographe qu'il est devenu a marqué le pas devant l'extraordinaire collection d'oiseaux naturalisés que recèle l'institution normande.
Il m'a donné envie de me risquer à l'expérience, un peu maladroitement et en acceptant le niveau de lumière qui régit l'espace. Le gros plan permet de repérer des effets de texture jusque là peu visibles et exalte la dimension onirique.
On pourra aussi visiter cette exposition en regardant avec une attention particulière les volatiles naturalisés qui sont installés chez Deyrolle. Comme cette corneille posée sur un crâne, ce rapace, un paon blanc, ...
J'y étais ce soir pour le vernissage de l'exposition joliment intitulée Panache et je n'ai pas résisté à la tentation de faire quelques clichés évocateurs, certes moins réussis que ceux d'Alain Fouray mais qui vous donneront un aperçu de ce que vous pourrez y trouver à longueur d'année.
Louis Albert de Broglie est très présent dans cette entreprise qu'il a rachetée en 2001 et vous serez accueilli dans l'escalier par le Prince jardinier, non pas en personne, mais dans sa version animalière.
La boutique-musée a retrouvé sa vocation première et le terrible incendie de 2008 est presque oublié.
La démarche pédagogique demeure et les planches ont la part belle. Les boîtes destinées aux collectionneurs sont toujours fabriquées ici par les meilleurs artisans et la grande spécialité demeure la vente d'insectes.
On pouvait voir ce soir le travail en cours, discrètement écarté pour dégager de la place. Il faut dire qu'il y avait foule pour admirer le travail photographique d'Alain Fouray qui revisite le mode de représentation habituel d'une fascinante collection d'oiseaux naturalisés.
Entre abstraction et figuration, le photographe "réincarne l'oiseau" par un cadrage resserré sur le corps et interroge sur la perception de l'image et sur "l'objet de contemplation". Il donne à voir cette alchimie à la fois magique et sensuelle de l'habit et de la plume, associant comme il le dit lui-même, le beau et le bizarre.
Il nous est donné à regarder sous un angle inhabituel le Coq de Sonnerat ...
... l'Eider à tête grise ...
... la Sarcelle d'hiver
Les images sont surprenantes, voire déroutantes, toujours étranges. La façon qu'il a choisi de cadrer chacun de ses modèles par un plan resserré sur leur corps, sans rien laisser voir ni de leur tête, ni de leurs pattes les verse à l'ordre d'une énigme. Rien n'y est révélé que leur gorge, leur poitrine et leur abdomen en un tout unifié par leur plumage.
Pour avoir tenté moi-même de prendre des clichés d'oiseaux dans la réserve ornithologique du Basin d'Arcachon je suis époustouflée par la qualité des images d'Alain Fouray. Sans mettre en question son talent je comprends mieux son travail en apprenant qu'il ne les a pas réalisées dans la nature mais au muséum de Rouen.
Photographe pour les grands travaux, l'architecture et la publicité, Alain Fouray apprécie de réaliser aussi des clichés qui s'inscrivent dans une démarche personnelle. Pour lui qui a grandi dans cette ville, le museum d'histoires naturelles est ce lieu de mémoire où, enfant, il déambulait à la découverte émerveillée des beautés de la nature. De retour sur place, le photographe qu'il est devenu a marqué le pas devant l'extraordinaire collection d'oiseaux naturalisés que recèle l'institution normande.
Il m'a donné envie de me risquer à l'expérience, un peu maladroitement et en acceptant le niveau de lumière qui régit l'espace. Le gros plan permet de repérer des effets de texture jusque là peu visibles et exalte la dimension onirique.
On pourra aussi visiter cette exposition en regardant avec une attention particulière les volatiles naturalisés qui sont installés chez Deyrolle. Comme cette corneille posée sur un crâne, ce rapace, un paon blanc, ...
... une étagère où se sont posés une série de gallinacées ... tandis qu'un oiseau de nuit surveille les allers et venues de la rue du Bac.
Panache, une exposition du photographe Alain Fouray jusqu'au 29 novembre 2014Deyrolle, 46 rue du Bac - 75007 Paris , 01 42 22 30 07
Le lundi : 10h-13h et 14h-19h
Du mardi au samedi : 10h-19h
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