Le Pavillon des Arts de la ville de Chatenay-Malabry (92) invite le public à découvrir une terre de glace et de feu auréolée de mystère que Bernard Alligand a explorée au cours de plusieurs voyages pendant plus de quinze ans.
Il est revenu d'Islande avec de précieuses récoltes de terres, de sables volcaniques noirs et nacrés, d’ocres et de boues sulfuriques qu’il associe selon l’inspiration que ce pays suscite en lui.
Ses œuvres qui ne sont ni abstraites ni figuratives, tiennent de la peinture et de la sculpture. Elles nous questionnent. On pourra y voir des paysages, des plages imaginaires, des ciels tourmentés, des aurores boréales, l’évocation du cosmos ou d’une puissance surgie de la féerie.
Elles dégagent une force qui déploie une énergie étonnante. Pour nous qui vivons dans un espace verdoyant, ces tableaux essentiellement en nuances de noirs, de blancs et d’ocres laissent entrevoir des paysages sans cesse remodelés dans des contrastes inhabituels à nos yeux.
Elles dégagent une force qui déploie une énergie étonnante. Pour nous qui vivons dans un espace verdoyant, ces tableaux essentiellement en nuances de noirs, de blancs et d’ocres laissent entrevoir des paysages sans cesse remodelés dans des contrastes inhabituels à nos yeux.
Les forces de la nature appartiennent à notre vie et forgent notre caractère a rappelé Kristjàn Andri Stefànsson, ambassadeur d’Islande, le matin du vernissage avant de faire une lecture de poèmes de Sigurður Pálsson, né le 30 juillet 1948 à Skinnastadur et mort le 19 septembre 2017 à Reykjavik, un poète islandais qui a vécu longtemps en France. Ses poèmes sont conçus suivant un schéma proche de l’Haïku. La langue islandaise est déroutante pour nos oreilles et nous avons apprécié que Bernard nous les offre auparavant en français.
Avec cette troisième exposition, Chatenay confirme son exigence de soumettre les Chatenaisiens à des œuvres de grande qualité et néanmoins accessible avec une médiation. Il n’y avait pas d’enfant le jour du vernissage. J’aurais aimé entendre leurs avis.
Une bibliothèque nomade est proposée pendant toute la période de l’exposition avec une bibliographie détaillée. De quoi avoir envie ensuite d’entreprendre un grand voyage dans ce pays que Voltaire pensait aride et sans intérêt mais qui, peu de gens le savent, inspira à Jules Verne son Voyage au centre de la terre et à Pierre Loti le décor de Pêcheur d’Islande.
Bernard Alligand est né en 1953 à Angers. Il s’initie à l’art graphique puis au modelage. Après avoir exposé dans les Pays de Loire et obtenu plusieurs prix, il s’installe sur la Côte d’Azur en 1982.
C'est à cette époque qu'il vit un choc artistique en visitant les grottes de Lascaux qui déterminera son rapport à la matière. En 1986, il réalise ses premières gravures, puis, grâce à sa rencontre avec Henri Goetz, s’initie à la gravure au Carborundum. Artiste-peintre et graveur d´expression abstraite, Bernard Alligand a toujours travaillé sur la matière, non seulement pour tirer de celle-ci la substance de son œuvre, mais aussi pour savoir quelles possibilités elle pouvait lui offrir. Il peut aussi utiliser de la pâte à papier comme pour les trois extraits d'aquagravures ci-dessous.
Il a voyagé dans de nombreux pays : Angleterre, Espagne, Allemagne, Grèce, Egypte, Japon, Laos, Canada, Italie, Maroc ... parce que, comme il le dit : voyager, c'est découvrir des sensations, des odeurs, pour nourrir sa création.
Il installa son atelier à Vence, dans les Alpes-Maritimes mais c'est désormais à Paris qu'il travaille depuis 1993 à ses retours de voyage. Depuis 2002 l'Islande est sa source d'inspiration privilégiée après un séjour dans ce pays d'où il est revenu avec des minéraux récoltés au fil de son périple et depuis il en ramène à chacun de ses séjours. Il a aussi illustré de nombreux livres d'artistes.
Ce sont une trentaine d’oeuvres, imaginées avec des matériaux prélevés sur place et à partir des impressionnants paysages islandais, qui sont ici exposées, comme le chant de Thor (ci-dessus) qui est la seule que j'ai photographiée dans son entièreté.
Il m'a semblé pour les autres que quelques gros plans seraient plus incitatifs à vous déplacer.
Retour d'Islande Une bibliothèque nomade est proposée pendant toute la période de l’exposition avec une bibliographie détaillée. De quoi avoir envie ensuite d’entreprendre un grand voyage dans ce pays que Voltaire pensait aride et sans intérêt mais qui, peu de gens le savent, inspira à Jules Verne son Voyage au centre de la terre et à Pierre Loti le décor de Pêcheur d’Islande.
Bernard Alligand est né en 1953 à Angers. Il s’initie à l’art graphique puis au modelage. Après avoir exposé dans les Pays de Loire et obtenu plusieurs prix, il s’installe sur la Côte d’Azur en 1982.
C'est à cette époque qu'il vit un choc artistique en visitant les grottes de Lascaux qui déterminera son rapport à la matière. En 1986, il réalise ses premières gravures, puis, grâce à sa rencontre avec Henri Goetz, s’initie à la gravure au Carborundum. Artiste-peintre et graveur d´expression abstraite, Bernard Alligand a toujours travaillé sur la matière, non seulement pour tirer de celle-ci la substance de son œuvre, mais aussi pour savoir quelles possibilités elle pouvait lui offrir. Il peut aussi utiliser de la pâte à papier comme pour les trois extraits d'aquagravures ci-dessous.
Il a voyagé dans de nombreux pays : Angleterre, Espagne, Allemagne, Grèce, Egypte, Japon, Laos, Canada, Italie, Maroc ... parce que, comme il le dit : voyager, c'est découvrir des sensations, des odeurs, pour nourrir sa création.
Il installa son atelier à Vence, dans les Alpes-Maritimes mais c'est désormais à Paris qu'il travaille depuis 1993 à ses retours de voyage. Depuis 2002 l'Islande est sa source d'inspiration privilégiée après un séjour dans ce pays d'où il est revenu avec des minéraux récoltés au fil de son périple et depuis il en ramène à chacun de ses séjours. Il a aussi illustré de nombreux livres d'artistes.
Ce sont une trentaine d’oeuvres, imaginées avec des matériaux prélevés sur place et à partir des impressionnants paysages islandais, qui sont ici exposées, comme le chant de Thor (ci-dessus) qui est la seule que j'ai photographiée dans son entièreté.
Il m'a semblé pour les autres que quelques gros plans seraient plus incitatifs à vous déplacer.
A partir du mercredi 29 novembre 2017 et jusqu'au samedi 20 janvier 2018
Au Pavillon des Arts et du Patrimoine
98 rue Jean-Longuet
92290 Chatenay-Malabry
Le mardi de 10 h à 12h30 et de 16 h à 18 h, le mercredi de 10 h à 12h30 et de 14 h à 18 h, jeudi de 10 h à 18 h, le vendredi de 14 h à 18 h, le samedi de 10 h à 12h30 et de 14 h à 18 h.
Tél. : 01 47 02 75 22
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