Le vernissage a eu lieu ce soir en présence des artistes Marinette Cueco, Marie Denis (toutes deux en grande conversation ci contre), Marie-Noëlle Fontan et Duy Anh Nhan Duc.
Traces du végétal est présenté à l’heure où la question environnementale est au cœur des préoccupations des Français, ce qui n'a pas échappé à la Ville d’Antony qui a décidé de prendre part à ces réflexions d'un point de vue artistique.
Les artistes ont toujours observé la nature et s’en sont inspiré. Depuis l’émergence du land art, ils n’ont cessé d’insérer leurs œuvres dans la nature et d’intégrer des matériaux naturels dans leurs réalisations. Au-delà de son potentiel formel évident, ils nous invitent ainsi à regarder autrement une nature que l’on a perdu l’habitude de voir.
La Maison des Arts présente le travail de quatre artistes contemporains témoignant de ces recherches tant plastiques que sociétales. Marinette Cueco, est la pionnière de l’art végétal, revisitant notamment la tradition des herbiers botaniques. Dans son sillage, de nombreux artistes ont développé des propositions artistiques originales. Marie Denis propose un cabinet de curiosités végétales en écho à ses prédilections. Marie-Noëlle Fontan mêle habilement art textile et art végétal avec des tissages de végétaux glanés dans la nature. Enfin, Duy Anh Nhan Duc se sert plus particulièrement des pissenlits pour développer un univers poétique et onirique qui a (aussi) investi les vitrines parisiennes de la prestigieuse maison Hermès. Il aura carte blanche au musée Guimet en 2021 et réalisera une œuvre monumentale pour une gare du Grand Paris.
La notion du temps qui passe, de l’éphémère et du permanent est décelable chez chacun. La si fragile nature devient une force sous l'action de leur art. Ainsi Marie-Noëlle Fontan a investi deux salles du rez-de-chaussée. Cette artiste, née en 1948 à Toulouse est d'abord une artiste textile. Elle a appris le tissage dans son enfance et a commencé à tisser des végétaux au début des années 1990, après un séjour d’une dizaine d’années en Amérique Latine, et au Mexique où elle a vécu six ans. Elle commence toujours par une phase de collecte de végétaux ramassés, et non cueillis, pour leurs qualités formelles et chromatiques. Tout l’intéresse : fleurs, feuilles, graines, branches, tiges, écorces, épines, etc. Elle procède comme pour un tissage de fils "classique" sur un métier à tisser, dans lequel elle insère les plantes récoltées à l’état brut. Le tissage se fait tantôt dense, tantôt lâche, de manière à mettre en valeur le végétal. Le fil enchâsse les plantes comme l’on sertirait des pierres précieuses.
L’artiste tisse soit une seule essence, soit en mélange plusieurs pour jouer sur les textures et les formes. Le travail de mise en forme est long et délicat, pour ne pas abîmer les végétaux fragiles. Elle privilégie les éléments allongés, comme la tige d’agave, pour qu’ils s’accrochent plus facilement, car le métier à tisser n’est pas conçu pour tisser des plantes.
De même, elle laisse souvent des motifs déborder, laissant toute liberté à la plante d’évoluer naturellement comme bon lui semble. C'est particulièrement visible sur l'oeuvre ci-dessus (Ombelles de carotte sauvage 2016 - Tissage d'ombelles de carotte et fils de coton 116 cm x 45 cm).
Marie-Noëlle Fontan choisit tantôt des fils d’origine végétale (lin, coton) colorés contrastant avec les éléments végétaux insérés, tantôt des fils au plus près des teintes végétales, créant ainsi un trompe-l’œil entre le naturel et le culturel, pour obtenir un rendu aérien et délicat. Elle joue ensuite sur la circulation de la lumière, les volumes et les teintes naturelles. On constate parfaitement l'intérêt du constate dans l'ouvre ci-dessus (Samares de machaerium 2014 -Tissage samares de machaerium et fils de coton teint à l'indigo 130 cm x 100 cm) alors que le ton sur ton apporte un autre effet avec l'oeuvre qui se trouve derrière elle (ci-dessous).
En tissant des végétaux en fonction de leur saisonnalité, des matériaux par essence impermanents et fragiles dont les couleurs vont progressivement s’estomper, c’est un peu le temps que l’artiste tisse, fixe. Certains voient dans ses créations des caractéristiques proches de celles qu'on observe dans les arts dits "primitifs", d’Amérique Latine plus particulièrement.
Elle donne à ses oeuvres le nom des végétaux utilisés. Et nous apprenons à reconnaitre ainsi des plantes insoupçonnées comme les fleurs d'une Helicornia très complexe ou les gousses d'Erythrine (ci-dessus : Erythrine 2011 - Tissage gousses d'érythrine et fils de lin 54 cm x 27 cm).
Le contraste est puissant, toujours au rez-de-chaussée, avec les oeuvres de Duy Anh Nhan (né en 1983) qui est un artiste botanique vietnamien travaillant à Pantin, au Pré-Saint-Gervais. Il a commencé sa pratique artistique en voulant donner vie en trois dimensions à ses dessins, dans lesquels les végétaux occupaient déjà une grande place. S’il lui arrive de travailler d’autres matériaux pour évoquer la nature, la plupart de ses œuvres convoquent des plantes communes connues de tous, glanées au cours d’inlassables cueillettes de ces herbes oubliées qui ont toutes un bienfait.
Son médium de prédilection est le pissenlit dont il m'a dit qu'il consommait les boutons en câpre et dont on pouvait faire de Ala bière et du vin avec les racines. Il parle de la plante avec ardeur : Cette fleur évoque à elle seule toute la beauté du monde et en même temps sa grande fragilité. Symbole de liberté et de nature indomptée, c’est une plante qui fleurit sur la quasi-totalité de la planète. Peu importe qui on est ou d’où l’on vient, le pissenlit a un pouvoir de réminiscence fort sur chacun d’entre nous. Devant lui, on est rattrapé par un plaisir simple de l’enfance, celui de souffler dessus pour faire un vœux et voir s’envoler ses milliers d’aigrettes. Le pissenlit a le pouvoir de réveiller l’enfant intérieur qui est en chacun de nous, à un instant de notre vie où nous cultivions encore un lien privilégié avec la nature.
Les créations de Duy Anh Nhan Duc nécessitent patience et minutie car le pissenlit est petit et volatile, et doit être manipulé délicatement avec de petites pinces adaptées, pour le détourner et le mettre en scène sans pour autant le contraindre. Ses œuvres surprennent et émerveillent le spectateur. Elles évoquent le passage, l’éphémère et peuvent en cela être lues comme des vanités contemporaines (ci-dessus : Constellation - Aigrettes de pissenlit et feuilles d'or - diamètre 100 cm).
S’inscrivant dans une longue tradition de la composition en tondo, Duy Anh Nhan Duc travaille fréquemment ses compositions en cercles concentriques. L’artiste modernise et revisite un format à l’origine utilisé pour des peintures sur toile à sujets figuratifs et d’abord religieux, comme la célèbre Madone à la chaise de Raphaël. Cette forme induit de la douceur puisque le regard peut y circuler librement sans être heurté. Cette forme rappelle en outre la matrice originelle. Elle contribue enfin au caractère hypnotique des œuvres.
Je l'ignorais, mais le pissenlit, que chérit Duy Anh Nhan Duc, est l’une des fleurs les plus utilisées par les artistes contemporains, qu’il s’agisse de s’en inspirer pour traduire ses formes ou bien de l’utiliser comme matériau de création.
L'artiste s’inscrit par ailleurs dans la tradition du monochrome, qui est un genre artistique à part entière, qui permet de développer l’imaginaire et des interprétations libres et personnelles. Cet pratique est plutôt jeune car elle naît avec Kasimir Malevitch et l’œuvre Carré noir, qu’il décline de 1913 à 1929. Duy Anh Nhan Duc le revisite à sa manière, en insérant de temps à autres une variante colorée comme la feuille d’or. Un exemple est exposé (non photographié) avec un pied de trèfle déployé et doré sur la face visible, sur lequel on remarque sept trèfles à quatre feuilles alors qu'il faut, en théorie, selon les statistiques, examiner 10 000 trèfles pour avoir la chance de trouver un quadrifeuille. Etant donné que c'est une caractéristique génétique un pied en comprend toujours plusieurs, mais les tiges sont si imbriquées entre plusieurs pieds qu’on ne les repère pas facilement.
Le plasticien présente aussi une sculpture sublimant avec subtilité sa plante fétiche (en réalisation avec Lilla Tabasso : Or des prés 2018 - verre de Murano façonné tiré à la flamme 39 x 38 x 38 cm) où seules les aigrettes sont naturelles.
A l'étage, on est d'abord surpris par le noir et blanc. Marie Denis est une artiste qui ose exprimer ses émotions. Elle a déclaré ce soir : J’ai posé mon cœur sur la table. Je propose une méditation des œuvres et des matières. Aujourd’hui, la nature est sombre. Il faut en parler pour ouvrir nos consciences et nos cœurs par notre travail. L’artiste c’est le meilleur de soi sans soi.
Elle nous a donné la définition du lotus en reprenant la phrase de Sylvain Tesson, le voyant comme un baiser que la boue adresse au ciel, et qu'elle a placée en regard de ce qu'elle présente comme un cabinet de curiosités à l’horizontal. C'est une artiste qui est constamment en recherche et qui invente des techniques, parfois à partir de pratiques existantes. Elle a fait une utilisation très intéressante de la la fontaine du Parc Bourdeau en hivernage (non photographiée) en collaboration avec le service espaces verts de la ville d’Antony. Chacune de ses oeuvres dégage un fort potentiel de questionnement. Ainsi de loin je vois une araignée dans son Herbier noir (ci-dessous).
Marie Denis (née en 1972) est originaire d’Ardèche, où la nature est partie prenante de sa vie. Son parcours artistique la menée de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Lyon jusqu’à la Villa Médicis, à Rome. Elle exploite toutes sortes de matériaux mais le végétal a ses faveurs, qu’elle aborde dans une variété d’échelles à partir d’une résidence d’artiste en 1994 puis en 2001, en extérieur dans la nature et dans des œuvres exposées. Cette manière de procéder pourrait faire penser aux œuvres de Yukio Nakagawa (qui imagine d’immenses photographies où formes et couleurs suggèrent des univers étranges) et de Nils Udo (qui pratique une macrophotographie rendant les formes naturelles abstraites).
Elle aime réinventer les choses, les présenter sous un jour nouveau et ainsi surprendre et jouer avec le spectateur. Elle cherche également à figer l’impermanent, l’éphémère, créant une sorte de nature fossilisée. Elle s’attache principalement aux formes et à la couleur des végétaux, les rendant presque abstraits. Ses œuvres sont fortes et sculpturales, quelle que soit la technique qu’elle choisit d’employer (photo, vidéo, installation, gravure, sculpture, etc.). Elle partage des affinités avec notamment les artistes de la Renaissance et de l’époque moderne, et affiche un goût prononcé pour les cabinets de curiosités et les herbiers, qu’elle pratique assidûment. Elle présente ainsi fréquemment ses œuvres dans des boîtes à tiroirs dans la tradition des cabinets à estampes portatifs. Mais elle modernise également ces pratiques lorsque, par exemple, les végétaux qu’elle a glanés sont pressés entre deux plaques de verres. A l'instar des artistes du Land art, elle crée des œuvres à partir des éléments naturels dans leur contexte naturel.
Marie Denis a imaginé une technique particulière qui découle des techniques d’impressions végétales pour donner une seconde vie, un second sens aux plantes qu’elle travaille. L’impression végétale, ou impression naturelle, se fait à partir du végétal lui-même, directement ou indirectement. L’image obtenue par cette technique est appelée «"empreinte végétale", une pratique qui remonte au Moyen-âge dans un manuscrit arabe du XIII° siècle du De materia medica de Dioscoride présentant des empreintes de persil et de coriandre. C’est Léonard de Vinci qui la décrit pour la première fois à la fin du XV° siècle - début du XVI° siècle dans son Codex Atlanticus (conservé à la Bibliothèque Ambrosienne de Milan). L’impression végétale se développe au XVI° siècle, parallèlement à la technique de l’herbier sec. On "imprime" d’abord des feuilles, puis des plantes entières, qui sont parfois colorisées. Le procédé s’améliore parallèlement au développement de l’imprimerie. La technique se développe en France, en Angleterre et en Allemagne dans la seconde moitié du XVII° siècle grâce au botaniste sicilien Paolo Boccone. Au XVIII° siècle, elle gagne l’Amérique. En 1853, une nouvelle technique naît à Vienne : il ne s’agit plus d’encrer la plante pour imprimer son image, mais d’en réaliser une matrice qui sera utilisée pour faire un cliché. L’objet est alors pressé entre une plaque de cuivre et une plaque de plomb dans laquelle se dessine l’empreinte végétale. On peut dire que l’impression naturelle est le précurseur de la photographie.
En résidence depuis 2017 à l’école d’art de Fresnes, Marie Denis perpétue la technique de la gravure de végétaux. Elle passe des végétaux sous presse, n’obtenant que deux images, la matrice et la patine. Parallèlement, elle a inventé une impression végétale originale, sortes d’estampes automatiques car les plantes sont passées dans un fax thermique. Apparaissent alors des images par "brûlis" que la gravure traditionnelle ne peut rendre. Le motif qui ressort est en effet comme carbonisé, fossilisé. Ce procédé insolite permet à l’artiste d’aller au cœur de la fibre végétale, comme avec une radiographie. Il conduit en outre à la création de nouveaux végétaux, allant cette fois vers l’abstraction. La technique imaginée par Marie Denis peut être perçue comme un hommage au xerox art, ou copy art, et plus particulièrement au monde de Pati Hill (1921-2014). Dans cette pratique initiée dans les années 1960, les impressions étaient en effet créées en plaçant les objets sur du verre, ou une platine ou un photocopieur.
Enfin une grande salle met en lumière des pièces majeures créées à partir de végétaux, dans les années 70 par Marinette Cueco, pionnière en cette forme d'art, qui s'affirme autodidacte et qui est mondialement connue. Elle a été formée formée au tissage et à la tapisserie et utilise ces techniques traditionnellement dites féminines, sans revendiquer un art féministe, comme le fit ensuite Marie-Noëlle Fontan.
Marinette Cueco est née en 1934 en Corrèze et est l’épouse du célèbre peintre Henri Cueco (1929-2017). Elle s’initie dans les années 1960 au tissage et à la tapisserie et se consacre au tissage et au tressage de plantes à partir de 1978. Son travail commence par une longue phase de cueillette, au cours de laquelle elle ne prélève que les végétaux dont elle a besoin (souvent aidée par son mari d'ailleurs). Puis, elle se laisse guider par les plantes et s’adapte à leurs caractéristiques pour créer ses œuvres. Il faut alors de la patience, de la lenteur et de la minutie pour mettre en valeur les matériaux glanés (formes, couleurs, matières).
L’artiste travaille le végétal de manière bidimensionnelle dans des herbiers et des entrelacs, en utilisant toutes les techniques que les fibres choisies supportent : le collage, le tissage, le nouage, le tressage, le tricotage, le crochetage, etc. dont on admirera l'exemple ci-dessus : Juncus eparcus et Juncus capitatus 1991-1992 -Entrelacs de joncs épars et de joncs capités- 170 x 170 x170 cm chacun - Galerie Univers / Colette Colla. Elle utilise les trois dimensions dans des installations extérieures typiques du land art, ou en intérieur comme les Hivernages.
En Europe, le terme d’herbier désigne jusqu’à la fin du XI°e siècle les livres dans lesquels des plantes sont reproduites par le dessin. Les herbiers au sens actuel du terme naissent au XV° siècle et se développent au XVI° siècle avec l’essor de la pratique des cabinets de curiosités et de la science botanique comme une discipline à part entière. Du point de vue de la technique, les herbiers sont des collections de plantes séchées et pressées entre deux feuilles, accompagnées de leurs noms en latin et vernaculaire. Du point de vue de leur fonction, ils servent de support à l’étude physique des végétaux. Son œuvre poursuit et actualise ainsi la pratique des herbiers botaniques puisqu’elle crée dans un premier temps ce type d’objet, qui lui sert ensuite de base à un développement esthétique et pictural contemporain dans une série intitulée "Herbiers" dont voici un exemple avec Rosa alba 2007- Herbier de roses- 180 x 135 cm- Galerie Univers / Colette Colla.
L'artiste ne retouche pas les végétaux cueillis (pas de découpe, pas de teinture, etc.), et laisse apparaître leurs qualités et leurs défauts. De la même manière, elle laisse le temps faire son travail sur ces matériaux vivants, modifiant perpétuellement l’aspect de ses œuvres et jouant sur la combinaison de l’éphémère et du permanent. En résultent des œuvres subtiles et poétiques, qui sont comme des micro-paysages où notre regard se perd et redécouvre des plantes qu’il a perdu l’habitude de voir. parfois même des pelures qu'elle emploi pour ses Potageries. Ses entrelacs sont splendides et ont ma préférence. En voici deux exemples :
Ampélopsis 2017- Entrelacs d'ampélopsis- 80 x 60 cm- Galerie Univers / Colette Colla
Carex 2015 - Entrelacs de carres - 80 x 60 cm - Galerie Univers / Colette Colla
Marinette Cueco a réussi à créer une sorte d’écriture botanique, une calligraphie abstraite et originale mieux à même de traduire une perception personnelle de la nature. Ses œuvres présentent un indéniable graphisme, qui les apparente aisément au dessin et à la peinture, et interrogent les rapports entre le permanent et l’impermanent, entre la solidité et la fragilité, entre le vide et le plein, entre le naturel et le géométrique enfin.
Les œuvres de Marinette et d’Henri Cueco présentent des liens évidents et les végétaux occupent une place importante dans son œuvre picturale. Le peintre partage le goût de Marinette Cueco pour la nature. Il l’accompagne fréquemment lors de ses promenades pour collecter les végétaux qui formeront ses œuvres. Aucun des deux ne cherche à magnifier la nature autrement que par la mise en valeur des végétaux qui emplissent de manière organisée toute la surface de la toile.
La Maison des Arts d'Antony a réussi encore une fois à monter une exposition passionnante, intelligente et sensible, facilement accessible mais offrant une infinité de pistes de réflexion. Le dossier constitué par les conservatrices est remarquable et je les remercie de m'en avoir permis l'accès. Il me semble difficile de faire plus complet quand je lis par exemple la référence d'oeuvres de littérature jeunesse, majeures au demeurant, comme L’arbre sans fin, de Claude Ponti, 1992 et L’enfant racine, de Kitty Crowther, 2003, tous deux publiés à l'Ecole des loisirs.
Traces du végétal est à la fois étonnante et cohérente. L'exposition sublime la fragilité d cela nature et retient l'éphémère. C'est remarquable et on peut y aller en famille sans avoir fait de recherches iconographiques ou artistiques préalables.
Une présentation des réalisations des élèves de seconde et première du Lycée Descartes engagés sur le "Projet vert" est installée au sous-sol pendant la durée de l’exposition. Ils ont travaillé sur les racines dans tous les sens du terme.
Comme toujours il y aura des visites guidées, des ateliers, et conférences, des lectures et des ateliers pratiques, toujours gratuits comme l’accès à l’exposition. On a prévu aussi du dessin libre en salles tous les jeudis à 17h, à partir du 28 novembre, un concert le 11 janvier. Vous en trouverez tout le détail sur le site de la ville.
A la Maison des Arts
20 rue Velpeau - 92160 Antony - 01 40 96 31 50
Du 27 novembre 2019 au 26 janvier 2020
Du mardi au vendredi de 12 h à 19 h
Samedi et dimanche de 14h à 19h - fermé les lundis et jours fériés
Entrée libre et gratuite
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