J’ai choisi ce livre à la bibliothèque uniquement sur le nom de l’auteure sans rien savoir du sujet. Je n’ai pas lu la quatrième de couverture et pour une fois ma chronique ne dira rien du sujet, si ce n’est que ce matin, alors que je commençais mon petit déjeuner, j’avais compris dès la première ligne de la page 13 (seulement la cinquième page de texte) où Carole Fives allait m’emmener.
J’aurais pu interrompre ma lecture. J’avais des urgences à régler et pas besoin d'un prétexte fallacieux pour arrêter. Mais je n’ai pas lâché, me disant que si je n’étais pas distraite ou dérangée par un coup de fil intempestif j’aurais achevé le voyage avant midi. Pas question de remettre la fin à ce soir.
Le jour et l'heure est un roman choral qui permet de suivre la même scène en changeant de focale. Le thème (dont je ne dirais rien) est admettons "difficile" mais il y a tant d'humour que j'ai franchement souvent éclaté de rire, notamment au moment de la scène de photographie au Polaroïd, quoique la partie de pitch and putt en Ecosse ne soit pas triste non plus.
Je ne vous donnerai qu'une citation, universelle : J’ai compris qu’on n’arrive à rien tout seul (p. 31).
L'éditeur aurait pu choisir le vert de l'espérance pour la couverture mais je ne vois rien d'autre à reprocher à ce roman dont l'écriture était nécessaire, tout autant d'ailleurs que Tenir jusqu'à l'aube que je recommande également.
Le jour et l'heure de Carole Fives, Editions Jean-Claude Lattès, en librairie depuis le 23 août 2023
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