J'ai déjà consacré plusieurs billets à cet endroit qui est un hôtel fort agréable, doublé d'un restaurant qui pourrait être étoilé. Il ne faudrait pas que j'en oublie l'essentiel. C'est tout de même avant tout un établissement de thalassothérapie.
Le Spa Marin de Pléneuf Val André est une véritable bulle de bien-être qui s'étend sur près de 2000 m² dans une ambiance intimiste et zen.
Il dispose d'un parcours marin d'eau de mer chauffée, un couloir de nage, un hammam, une salle de cardio-fitness High tech, un espace tisanerie.
La carte des soins propose un ensemble de protocoles et de produits Thalgo et LPG CelluM6 dont on trouve les gammes spécifiques en vente à l'espace Lounge boutique.
La clientèle ne se perdra pas dans de trop classiques couloirs blancs. Le personnel ne sera jamais intrusif. Mais chacun pratiquera l'art de mettre la clientèle à l'aise.
Ici les curistes osent prendre leur petit-déjeuner en peignoir. On nous rappelle régulièrement que nous sommes là pour nous reposer et recharger nos batteries.
Il faudrait être bien difficile pour ne pas apprécier. Certains mettent si bien leurs soucis à distance qu'ils oublient leur cordon de recharge de téléphone. C'est un grand classique.
Une vingtaine de personnes se relaient pour assurer toutes les prestations. Ce qui fait la différence ce sera l'accompagnement apporté au niveau des soins pour en faire des moments uniques.
Vous trouverez sur votre lit un sac suffisamment vaste pour emmener ce dont vous aurez besoin au cours d'une journée (un livre, des lunettes, une bouteille d'eau, une serviette ...). IL renferme votre programme détaillé et une paire de chaussons ultra légers anti dérapants qui vous sont prêtés le temps de votre séjour.
L’écologie est discrètement pratiquée. Les peignoirs ne sont pas fournis à discrétion mais chacun peut en obtenir un propre dès qu’il le souhaite. Et votre peignoir vous attendra sur un radiateur chauffant pendant votre bain ou votre douche, si bien qu'il sera fort agréable de vous y glisser dedans.
L'atmosphère est élégante. Les cabines de soins du rez-de-chaussée sont éclairées par la lumière naturelle de l'extérieur. Dans les espaces de circulation, le décor est sobre mais chic, ponctué de sculptures en métal brossé argent.
Au sous-sol elles deviennent tables basses comme de gros galets où l'on peut déposer une boisson, un livre ... en attendant d'être appelé(e) pour la prochaine étape de son parcours de soins.
Si la palette est large il serait dommage de ne pas profiter de l'eau, qui a ses vertus. On peut faire de l'aquagym dans le couloir de nage en suivant les indications de la coach sportive ou y faire quelques longueurs à son rythme en dehors des cours.
J'ai eu l'impression que l'espace était restreint mais la force du contre-courant me contraignant à nager littéralement sur place m'a vite convaincue du contraire. Il est vraiment agréable d'affronter le couloir de nage en ayant pour perspective une ligne d'horizon émeraude sous un ciel moutonneux.
Et j'ai apprécié ensuite la détente du hammam qui se trouve juste à coté.
Il ne faut surtout pas manquer le parcours marin, conçu avec une profondeur idéale de 1,40 m, soit en s'y aventurant au petit bonheur, soit en se basant sur le plan explicatif qui est en grand format sur le mur. C'est très agréable d'expérimenter successivement les multi-jets sous-marins séquentiels, les multi jets plantaires, les bains toniques, les banquettes hydromassantes et l'un des quatre aqua-beds.
Chaque endroit attire son "public" mais on passe de l'un à l'autre sans aucune gêne.
Certains préfèrent les cols de cygne pour détendre leur nuque. Le seul inconvénient est qu'on tourne alors le dos à la mer qui est si splendide qu'elle fait partie intégrante de la thérapie.
Evidemment le bassin est rempli d'eau de mer et on bénéficie aussi de ses bienfaits.
Des deux nouveaux forfaits , Val Diva et Val Viva, le premier à une finalité plus esthétique et le second serait plus classique ont été imaginé ces derniers mois. Le maitre mot étant "accompagnement" le programme est établi en général au moment de la réservation dans une recherche d'harmonie. Idéalement il va du mouillé au sec. On pourra commencer par l'hydrothérapie et terminer par un massage. Et vous pourrez compléter par des exercices en salle de cardio fitness. Par exemple avec Marylène qui est ici depuis quatre ans.
Elle exerce un métier qui va au-delà de la fonction de maitre-nageuse qui fut son métier avant d'arriver ici. Elle n'est plus gendarme, dans le bruit à devoir surveiller le moindre faux pas.
Elle créé ses cours en quelques secondes, après avoir cerné les besoin du groupe qui, en général est très hétérogène. Pour ces personnes, dont le nombre va de 1 à 8, ce "soin" doit convenir à tous, que ce soit le premier d'une longue série ou le seul.
Dans ce cas le challenge est d'importance parce que le curiste a acheté en quelque sorte un ensemble sans avoir accordé une attention particulière au sport. Il le fera parce que c'est inclus. A Marylène (ou à sa collègue) de le convaincre après coup qu'il a eu raison.
Elle alterne avec une collègue et chacune laisse des annotations à l'autre sur les outils employés et les exercices proposés pour que la relève soit assurée dans la cohérence.
Les abonnés représentent un public particulier d'environ 70 personnes.
L'été on s'adonne à la zumba sur la terrasse qui est alors en accès libre. Le public peut atteindre 250 personnes. En juillet prochain cette activité sera programmée sur l'esplanade pour ne plus faire trembler le deck. Tout est pensé pour que l'usager n'ait pas peur de pousser la porte du Spa dont les 4 étoiles peuvent impressionner.
Elle suggère aussi des marches sur la plage qui n'a rien à envier à celles du Vendée. Elle non plus n'a pas de rocher.
En salle on fera du fitness, du trampoline, des machines, du vélo, ou du ballon. C'est inhabituel mais très efficace. Et Marylène peut communiquer facilement son mail pour assurer un suivi ultérieur. Elle regrette tant que les gens se soucient de leur santé une semaine par an et puis abandonnent ensuite.
Il faudrait au moins maintenir quelques principes d'hygiène de vie : proscrire l'ascenseur, faire quotidiennement 10 minutes de fente, un peu de sport adapté deux fois par semaine (au moins une), s'accorder 6 heures de sommeil journalier (même si 8 seraient mieux) et prendre ses repas à heure fixes.
Elle exerce un métier qui va au-delà de la fonction de maitre-nageuse qui fut son métier avant d'arriver ici. Elle n'est plus gendarme, dans le bruit à devoir surveiller le moindre faux pas.
Elle créé ses cours en quelques secondes, après avoir cerné les besoin du groupe qui, en général est très hétérogène. Pour ces personnes, dont le nombre va de 1 à 8, ce "soin" doit convenir à tous, que ce soit le premier d'une longue série ou le seul.
Dans ce cas le challenge est d'importance parce que le curiste a acheté en quelque sorte un ensemble sans avoir accordé une attention particulière au sport. Il le fera parce que c'est inclus. A Marylène (ou à sa collègue) de le convaincre après coup qu'il a eu raison.
Elle alterne avec une collègue et chacune laisse des annotations à l'autre sur les outils employés et les exercices proposés pour que la relève soit assurée dans la cohérence.
Les abonnés représentent un public particulier d'environ 70 personnes.
L'été on s'adonne à la zumba sur la terrasse qui est alors en accès libre. Le public peut atteindre 250 personnes. En juillet prochain cette activité sera programmée sur l'esplanade pour ne plus faire trembler le deck. Tout est pensé pour que l'usager n'ait pas peur de pousser la porte du Spa dont les 4 étoiles peuvent impressionner.
Elle suggère aussi des marches sur la plage qui n'a rien à envier à celles du Vendée. Elle non plus n'a pas de rocher.
En salle on fera du fitness, du trampoline, des machines, du vélo, ou du ballon. C'est inhabituel mais très efficace. Et Marylène peut communiquer facilement son mail pour assurer un suivi ultérieur. Elle regrette tant que les gens se soucient de leur santé une semaine par an et puis abandonnent ensuite.
Il faudrait au moins maintenir quelques principes d'hygiène de vie : proscrire l'ascenseur, faire quotidiennement 10 minutes de fente, un peu de sport adapté deux fois par semaine (au moins une), s'accorder 6 heures de sommeil journalier (même si 8 seraient mieux) et prendre ses repas à heure fixes.
Vous pouvez aussi demander à rencontrer Josselin Vilon qui est un kiné-ostéopathe, et qui vous orientera. Comprendre le sens de la cure est essentiel pour la directrice du Spa, Françoise Le Doussen, qui traite personnellement tous les soucis rencontrés. Elle insiste auprès de son équipe pour que le curiste ne soit jamais seul et qu'il reçoive les explications nécessaires pour profiter pleinement de chaque soin.
Ne cherchez pas de salle de repos dite sèche. Le concepteur a préféré un espace qui évoque la brume matinale, à une température de 23°, dans une atmosphère enrichie en huiles essentielles. Cette salle de relaxation avec l'aromathérapie est à considérer avec intérêt. Des boissons sont proposées à discrétion, aussi bien dans le sous-sol que dans les chambres où une kitchenette permet de se préparer une boisson chaude à toute heure.
Les habitués des établissements de grande taille peuvent être surpris. Ils ont des a priori sur ce qui se fait/ne se fait pas. Mais ils découvrent ici la satisfaction de suivre un programme qui est cohérent avec le discours. J'en ai rencontré qui ne voudraient plus retourner dans ce qu'ils appellent maintenant "les usines balnéaires".
Le personnel a l'habitude de voir arriver des gens extrêmement fatigués, au visage fermé qui, en seulement trois jours, retrouvent le sourire et repartent détendus.
Si les professionnels sont formés pour être à l'écoute et s'ils sont très compétents dans leur spécialité (esthétique, hydrothérapie, ostéothérapie ...) il faut pointer aussi la qualité de l'air, si vivifiant en Bretagne et la richesse de l'eau de mer en oligo-éléments. Pour peu que vous complétiez avec des marches en extérieur vous bénéficierez des embruns et de l'atmosphère chargée en iode.
Rien ne s’inscrit dans la banalité et le Spa peut viser une autre clientèle que les habitués de ce type de parcours. Chaque séjour est personnalisé. Chaque curiste est accueilli individuellement et on ne sacrifie pas au collectif avec un cocktail de bienvenue obligatoire servi à tous le lundi soir. D’ailleurs 80% des séjours sont de courte durée et n’incluent pas nécessairement un lundi.
L’établissement est ouvert aussi à la clientèle extérieure qui représente à peu près, et selon les saisons, 30% des utilisateurs des équipements. La piscine, le hammam et l’espace fitness est accessible aux clients de l’hôtel qui ne sont pas curistes à partir de 17 h 30 et jusque 21 heures. Avec cette méthode il n'y a pas de bousculade et chacun peut profiter de l'ensemble.
Pour terminer je voudrais mettre l'accent sur le travail de Mélanie, la diététicienne, dont les fonctions vont bien au-delà de l'élaboration des menus en collaboration avec le Chef. Elle réfléchit en ce moment à l'installation d'un pôle sans gluten et sans lactose pour le buffet du petit-déjeuner. On commence à trouver un jus végétal de type lait d'amande ou de soja, et sous cloche, pour les préserver de tout contact, des flocons de sarrasin, des galettes sélectionnées.
Une de ses actions pourra consister à intervenir auprès du personnel -si vous lui exprimez votre accord- pour qu'on retire le beurre (Bordier, je l'ai déjà mentionné et je me répète, mais il est si bon) de votre table et qu'on ne vous propose pas de pain durant toute la durée de votre séjour. Il n'y a rien de plus efficace que de vous alléger de la tentation.
La jeune femme dans l'organisation des repas comme dans la cure silhouette. Il lui arrive aussi d'organiser des rencontres avec les résidents qui s'intéressent aux nouvelles pratiques alimentaires, comme l'éviction du gluten. J'ai eu la chance de pouvoir écouter ses conseils. Elle a d'abord rappelé que le gluten était une protéine de blé, avoine, seigle ou orge. Elle est interdite aux malades coeliaques (qui ne représentent que 1% de la population). Il vaut mieux l'éviter si on est allergique, voire intolérant, c'est-à-dire hypersensible, ce qui se traduira par des ballonnements, des migraines, de l'acné, un état dépressif.
C'est une grosse molécule difficile à digérer qui peut provoquer des diarrhées et l'intestin deviendra en quelque sorte poreux. Et si on adopte un régime pauvre en gluten, riche en légumes donc en fibres, on aura toutes les chances de maigrir. Il est conseillé de pratiquer l'éviction pendant 2 à 3 mois et de comparer son état de santé avant / après.
Pour nous convaincre que régime peut s'accorder avec plaisir elle nous a fait gouter des chips de sarrasin, des galettes de riz (tout en déplorant leur indice glycémique qui va nous pousser à stocker des graisses alors que celui de la viande est égal à 0). Grosso modo on peut considérer que plus les céréales du petit déjeuner croustillent plus il faut les éviter.
Il faudra donc d'éviter les riz à cuisson rapide et préférer le riz complet qui se digérera moins vite. Et si on peut consommer 12 amandes par jour ce sera encore mieux.
La diététicienne nous a confié qu'on est en train de s'éloigner de la comptabilité des calories pour préférer l'indice glycémique. Il faut trois mois pour perdre une habitude alimentaire et ancrer un changement. Le premier réflexe à automatiser est de poser la fourchette en mangeant, afin de ralentir le rythme.
Mélanie intervient dans la formule Val Détox qui prône le retour (positif) sur soi et incite à la pratique de l'exercice de plein air. Elle pratique des coachings sportifs individuels et personnalisés. Elle rencontre systématiquement ceux qui choisissent le forfait Val Silhouette à leur arrivée et avant leur départ. Ce programme s'adresse particulièrement aux femmes de cinquante ans qui savent très bien ce qu'il faut supprimer de leur alimentation mais qui ont besoin d'un déclic pour mettre en oeuvre un changement durable.
Mélanie analyse les raisons qui les ont amenés à rencontrer des soucis avec leur masse corporelle. Elles sont variables mais le stress lié à un mode de vie intense est toujours évoqué. Quand on pointait il y a quelques années de mauvaises habitudes comme le grignotage, on remarque maintenant des comportements autrement plus graves qui tournent par exemple à la compulsion. Elle a remarqué que beaucoup de personnes mangent par habitude, avant même d'avoir faim parce que l'alimentation est devenue (au même titre que l'alcool ou les anxiolytiques pour d'autres) une soupape pour supporter un rythme qui les malmène.
Elle voit arriver des gens qui expriment un vrai mal de vivre, dans leur environnement professionnel ou leur vie de couple, et qui manquent cruellement de temps pour eux. Elle constate souvent que le poids n'est pas leur problème mais la conséquence de désordres plus graves. A ce stade l'urgence n'est plus de compter les calories. Il n'est pas rare qu'elle soit amenée à interroger son réseau (de médecins et de psychologues) pour qu'une prise en charge puisse s'enclencher dans la continuité du séjour, au retour dans la région d'origine. Mélanie intervient aussi à la demande. Je vous encourage à la solliciter parce que sa compétence est immense et son écoute intense.
N'oubliez pas qu'au Spa la devise est "accompagnement".
Articles précédents sur la région :
Un week-end au Spa Marin Val Andre en quelques lignes et quelques photos.
Un sujet annexe, la pêche à la coquille Saint Jacques, qui est une des grandes spécialités locales.
Le "4S" qui est le restaurant dirigé par le chef Jérôme Barbançon.
L'hôtellerie du Spa et son décor propice au reposLe "4S" qui est le restaurant dirigé par le chef Jérôme Barbançon.
Spa marin du Val Andre, 43 Rue Charles de Gannes, 22370 Pléneuf-Val-André
Téléphone : 02 56 57 50 00
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