Hier était inaugurée une exposition témoignant combien la famille Hugo a la fibre artistique depuis des générations.
C'est, on s'en doute, la Maison de Victor Hugo située place des Vosges qui se transforme en maison de famille, retraçant avec quantité d’archives rarement vues les héritages et les vocations de cette famille prolifique.
Une des conséquences va être que l'entrée du musée sera intégralement payante parce que l'exposition se déroule sur la totalité des salles.
Je vais concentrer néanmoins cet article sur les aspects spécifiques démontrant les fibres artistiques familiales des Hugo. Il est recommandé de commencer par le second étage avant de poursuivre au premier ... sans oublier de jeter un oeil sur la si belle Place des Vosges.
Dans l'escalier, des soucoupes annoncent avec humour le titre de l'exposition (photo en fin d'article).
Un arbre généalogique impressionnant démontre que Victor Hugo était loin d'être l'unique artiste de la famille. Six générations de créateurs partagent déjà le même gène artistique.
Autour de ses dessins et des décors qu'il a imaginés, se retrouveront les dessins d’enfant de François-Victor, les photographies et enluminures de Charles, les étonnantes gravures de l’étrange neveu Léopold mathématicien et artiste, élève de sa mère Julie Duvidal, les œuvres de Georges Hugo, le petit-fils célébré de "L’Art d’être grand-père" qui fut un peintre de talent, et les œuvres de son fils Jean Hugo, une des personnalités de la Belle Epoque.
Et puis aussi, Marie et Jean-Baptiste, les enfants de Jean et Laura Hugo, qui présentent leur vision de Hauteville House, la maison d’exil aménagée par le poète pour sa famille, et qui publient un ouvrage sur cette résidence de l’écrivain en exil à Guernesey.
Un des objets présentés pour l'occasion est un fragment d'un luxueux châle long en cachemire, datant de 1820, en laine et soie, avec un décor de palmettes rouges qui a probablement appartenu à Mme Hugo qui l'offrit par la suite à sa fille.
Le souvenir de la fille ainée d'Adèle et Victor Hugo, Léopoldine (1824-1843), est une empreinte sur les murs et on ne peut pas détourner les yeux de ce tableau d'Auguste de Châtillon (1813-1881), intitulé Léopoldine au livre d'heures. Cette huile sur toile peinte en 1835 se trouvait dans le salon de la place Royale. Son père ne se remit jamais réellement de sa mort accidentelle, par noyade en 1843. Et je pense à ce poème si intime Demain dès l'aube ...
Si on connait (plutôt bien) les écrits de Victor Hugo, y compris son oeuvre poétique, on sait moins combien il dessinait avec talent. Mais ce que j'ignorais le plus, c'était le goût de Victor Hugo pour la décoration d'intérieur. Je ne dis pas que je lui aurais confié mon espace vital, mais il faut reconnaitre qu'il avait aussi ce don. En particulier lorsqu'il utilise des coffres anglo-normands ou du mobilier gothique et renaissance qu'il fait démonter puis réassembler et au besoin compléter, selon un croquis qu'il fournit aux menuisiers.Il était précurseur dans l'art de la récupération en quelque sorte.
Par exemple avec cette table pliante en bois ciré (1857) à abattant dont le plateau bascule tandis que le panneau central (photo de gauche) ornée d'un saint Michel se transforme en pied (photo de droite). C'est une création de Victor Hugo pour Juliette Drouet, sa maîtresse la plus connue. Elle trouva sa place à La Fallue puis à Hauteville II qui furent ses deux maisons successives à Guernesey.
Entre l'automne 1863 et l'été 64 il réalise pour la nouvelle maison de Juliette tout un décor de panneaux gravés et peints où domine l'inspiration chinoise et qu'il fait dialoguer avec des porcelaines orientales. On peut les voir, à l'identique, dans le salon chinois de la place des Vosges.
Sur le mur situé en face, un miroir, bois gravé en 1856, encres et pigments sur bois, témoigne de son goût pour la nature.
On verra plus loin un autre miroir, dit du 11 mai 1870, en bois peint et gravé par Victor Hugo avec cinq vers manuscrits :
Victor Hugo a pratiqué le dessin dès son adolescence. Il a pris l'habitude de croquer de vieilles maisons (ci-dessus, en 1858) comme les monuments et les sites qu'il admire, en particulier lorsqu'il visite la vallée du Rhin. Longtemps restés dans des cartons, il les sort pour décorer son appartement et plus tard Hauteville House.
Voici le château de Furstenberg dans la brume 1840, plume et lavis d'encre brune sur feuille de papier vélin provenant d'un album.
Le Burg à la croix (1850) est peut-être son oeuvre la plus importante. Ce dessin à l'encre de grandes dimensions représente, en clair-obscur, le portail d'entrée d'une architecture médiévale imaginée à partir d'objets collectionnés et de souvenirs de voyage. Il fut racheté par Paul Meurice à la vente des biens du poète en 1852, lorsque sa famille le rejoint en exil.
Pour le remercier Hugo décora le cadre en 1871. Une nouvelle fois l'artiste puise son inspiration dans la nature pour créer autour de l'image centrale un feston de fleurs, d'insectes, d'oiseaux et de papillons, avec réalisme ou fantaisie pour nous inviter sur la "pente de la rêverie".
Comme nous traversons le musée on ne peut éviter les bustes et tableaux qui sont (aussi) dans les livres d'histoire de la littérature.
David d'Angers (1788-1856) a réalisé plusieurs portraits sculptés de Victor Hugo au cours de sa carrière, exploitant son image et entretenant une relation de respect et d'admiration mutuelle avec l'écrivain. Deux bustes figurent dans le musée, dont celui-ci (à droite) en habit, plâtre patiné vers 1837.
Trop fatigué, Hugo refusa de poser pour Auguste Rodin mais celui-ci réussit en 1883 à dérober des croquis sur le vif. A partir de ces dessins, il réalisa ce buste dit héroïque en choisissant d’incliner le visage pour accentuer le caractère dramatique. La version en bronze a été commandée par Paul Meurice et fut réalisée seulement en 1908.
La réplique d'atelier du portrait de Léo Bonnat (1832-1922) en 1879, huile sur toile, (encore une commande de Paul Meurice pour la création du musée en 1903) est sans doute un des plus célèbres portraits de Victor Hugo.
Aussi célèbre, cette photo d'Achille Mélandri faite en 1881, où l'on voit Victor Hugo avec Georges et Jeanne pour l'Art d'être grand-père, épreuve sur papier albuminé et qui a été choisie pour l'affiche de l'exposition.
Ou encore celle-ci d'Albert Capelle, avec son petit fils Georges, en 1885, épreuve sur papier albuminé.
Impossible de ne pas s'arrêter sur la reconstitution fidèle de sa chambre de l'avenue d'Eylau, de 1878 à sa mort en 1885. Elle comportait une issue sur un petit escalier, était tendue de damas rouge et une grande tapisserie servait d'alcôve au lit du poète. Comme dans le cabinet de travail, la pièce contenait de nombreux objets, vases et livres évoqués dans le poème A des oiseaux envolés (Les voix intérieures XXII).
Elle inspira en 1885 à Léon Glaize (1842- 1932) cette huile sur toile de Victor Hugo sur son lit de mort.
Les dessins d'enfants de (François)-Victor Hugo (1828-1873) sont très touchants. A la plume et l'encre brune sur papier leurs titres sont souvent énigmatiques : Bonhomme et femme-fleur (ou fleur-femme ?)
Léopold Armand Hugo (1828-1895)est un neveu à la personnalité étrange, à la fois scientifique et artiste. Lui aussi fut marqué par la mort de sa fille. Plusieurs autoportraits sont présentés, comme celui-di autoportrait étudiant les cristalloïdes, eau-forte, tirage à l'encre brune.
Je me suis arrêtée sur la délicatesse des maquettes de décors et de costumes de Jean Hugo, arrière-petit-fils de Victor, pour Ruy Blas dont la première représentation française eut lieu le 27 mai 1938 à la Comédie française.
Et puis, plus près de nous, Marie, artiste-peintre et son frère Jean-Baptiste, photographe se sont inspiré du cadre de Hauteville House, la maison-œuvre de Victor Hugo , pour eux aussi laisser libre cours à leur créativité.
Marie a choisi la peinture. Elle a peint le lit de Garibaldi installé dans la Galerie de chêne, en 2015, en pigments sur Arche. Son frère utilise la subligraphie qui est une technologie de reproduction d’images de très haute qualité sur des plaques aluminium à fond blanc apprêtées d’un vernis polyester (ChromaLuxe®).
L'effet est saisissant et les couleurs demeurent naturelles, avec un rendu incomparable en terme de densité au niveau des noirs et de saturation des couleurs. Et une solidité à toute épreuve qui permet de ne pas employer de verre (Jean-Baptiste n'en aurait pas voulu).
Photographier ces clichés dénature leur qualité. c'est pourquoi j'ai préféré importer les originaux depuis le site de l'artiste qui expose aussi jusqu'au 28 mai 2016 dans la Galerie Catherine Houard, 15 rue Saint Benoit, 75006 Paris.
C'est appuyé sur cette tablette, et inspiré par la vue magnifique qu'il avait depuis son "look-out" sur la baie de Havelet que Victor Hugo a écrit de nombreux chefs-d’œuvre comme Les Misérables, Les Travailleurs de la Mer, L'Homme qui rit, La Légende des siècles, Le Théâtre en liberté…
Bâtie sur les hauteurs de Saint Peter Port de Guernesey, dans les îles Anglo-Normandes, Hauteville House fut la seule propriété de l’écrivain. Il y laissa libre cours à son imagination pour en concevoir l'aménagement et les décors au cours d'un exil long de 19 ans.
Le salon rouge comme la salle à manger en témoignent.
Les Hugo, une famille d’artistesC'est, on s'en doute, la Maison de Victor Hugo située place des Vosges qui se transforme en maison de famille, retraçant avec quantité d’archives rarement vues les héritages et les vocations de cette famille prolifique.
Une des conséquences va être que l'entrée du musée sera intégralement payante parce que l'exposition se déroule sur la totalité des salles.
Je vais concentrer néanmoins cet article sur les aspects spécifiques démontrant les fibres artistiques familiales des Hugo. Il est recommandé de commencer par le second étage avant de poursuivre au premier ... sans oublier de jeter un oeil sur la si belle Place des Vosges.
Dans l'escalier, des soucoupes annoncent avec humour le titre de l'exposition (photo en fin d'article).
Un arbre généalogique impressionnant démontre que Victor Hugo était loin d'être l'unique artiste de la famille. Six générations de créateurs partagent déjà le même gène artistique.
Autour de ses dessins et des décors qu'il a imaginés, se retrouveront les dessins d’enfant de François-Victor, les photographies et enluminures de Charles, les étonnantes gravures de l’étrange neveu Léopold mathématicien et artiste, élève de sa mère Julie Duvidal, les œuvres de Georges Hugo, le petit-fils célébré de "L’Art d’être grand-père" qui fut un peintre de talent, et les œuvres de son fils Jean Hugo, une des personnalités de la Belle Epoque.
Et puis aussi, Marie et Jean-Baptiste, les enfants de Jean et Laura Hugo, qui présentent leur vision de Hauteville House, la maison d’exil aménagée par le poète pour sa famille, et qui publient un ouvrage sur cette résidence de l’écrivain en exil à Guernesey.
Un des objets présentés pour l'occasion est un fragment d'un luxueux châle long en cachemire, datant de 1820, en laine et soie, avec un décor de palmettes rouges qui a probablement appartenu à Mme Hugo qui l'offrit par la suite à sa fille.
Le souvenir de la fille ainée d'Adèle et Victor Hugo, Léopoldine (1824-1843), est une empreinte sur les murs et on ne peut pas détourner les yeux de ce tableau d'Auguste de Châtillon (1813-1881), intitulé Léopoldine au livre d'heures. Cette huile sur toile peinte en 1835 se trouvait dans le salon de la place Royale. Son père ne se remit jamais réellement de sa mort accidentelle, par noyade en 1843. Et je pense à ce poème si intime Demain dès l'aube ...
Si on connait (plutôt bien) les écrits de Victor Hugo, y compris son oeuvre poétique, on sait moins combien il dessinait avec talent. Mais ce que j'ignorais le plus, c'était le goût de Victor Hugo pour la décoration d'intérieur. Je ne dis pas que je lui aurais confié mon espace vital, mais il faut reconnaitre qu'il avait aussi ce don. En particulier lorsqu'il utilise des coffres anglo-normands ou du mobilier gothique et renaissance qu'il fait démonter puis réassembler et au besoin compléter, selon un croquis qu'il fournit aux menuisiers.Il était précurseur dans l'art de la récupération en quelque sorte.
Par exemple avec cette table pliante en bois ciré (1857) à abattant dont le plateau bascule tandis que le panneau central (photo de gauche) ornée d'un saint Michel se transforme en pied (photo de droite). C'est une création de Victor Hugo pour Juliette Drouet, sa maîtresse la plus connue. Elle trouva sa place à La Fallue puis à Hauteville II qui furent ses deux maisons successives à Guernesey.
Entre l'automne 1863 et l'été 64 il réalise pour la nouvelle maison de Juliette tout un décor de panneaux gravés et peints où domine l'inspiration chinoise et qu'il fait dialoguer avec des porcelaines orientales. On peut les voir, à l'identique, dans le salon chinois de la place des Vosges.
Sur le mur situé en face, un miroir, bois gravé en 1856, encres et pigments sur bois, témoigne de son goût pour la nature.
On verra plus loin un autre miroir, dit du 11 mai 1870, en bois peint et gravé par Victor Hugo avec cinq vers manuscrits :
Passereaux et rouges-gorges
Venez des airs et des eaux
Venez tous faire vos orges
Messieurs les petits oiseaux
Chez Monsieur le petit Georges.
Ce miroir est aujourd'hui accroché au-dessus d'une des nombreuses table de travail du poète. En bois avec un plateau recouvert de cuir, elle a été surélevée selon ses instructions pour qu'il puisse écrire debout. Ce meuble faisait partie du mobilier de sa chambre à coucher avenue d'Eylau. C'est un des dons de la famille Hugo pour la création du musée en 1903.Victor Hugo a pratiqué le dessin dès son adolescence. Il a pris l'habitude de croquer de vieilles maisons (ci-dessus, en 1858) comme les monuments et les sites qu'il admire, en particulier lorsqu'il visite la vallée du Rhin. Longtemps restés dans des cartons, il les sort pour décorer son appartement et plus tard Hauteville House.
Voici le château de Furstenberg dans la brume 1840, plume et lavis d'encre brune sur feuille de papier vélin provenant d'un album.
Le Burg à la croix (1850) est peut-être son oeuvre la plus importante. Ce dessin à l'encre de grandes dimensions représente, en clair-obscur, le portail d'entrée d'une architecture médiévale imaginée à partir d'objets collectionnés et de souvenirs de voyage. Il fut racheté par Paul Meurice à la vente des biens du poète en 1852, lorsque sa famille le rejoint en exil.
Pour le remercier Hugo décora le cadre en 1871. Une nouvelle fois l'artiste puise son inspiration dans la nature pour créer autour de l'image centrale un feston de fleurs, d'insectes, d'oiseaux et de papillons, avec réalisme ou fantaisie pour nous inviter sur la "pente de la rêverie".
Comme nous traversons le musée on ne peut éviter les bustes et tableaux qui sont (aussi) dans les livres d'histoire de la littérature.
David d'Angers (1788-1856) a réalisé plusieurs portraits sculptés de Victor Hugo au cours de sa carrière, exploitant son image et entretenant une relation de respect et d'admiration mutuelle avec l'écrivain. Deux bustes figurent dans le musée, dont celui-ci (à droite) en habit, plâtre patiné vers 1837.
Trop fatigué, Hugo refusa de poser pour Auguste Rodin mais celui-ci réussit en 1883 à dérober des croquis sur le vif. A partir de ces dessins, il réalisa ce buste dit héroïque en choisissant d’incliner le visage pour accentuer le caractère dramatique. La version en bronze a été commandée par Paul Meurice et fut réalisée seulement en 1908.
La réplique d'atelier du portrait de Léo Bonnat (1832-1922) en 1879, huile sur toile, (encore une commande de Paul Meurice pour la création du musée en 1903) est sans doute un des plus célèbres portraits de Victor Hugo.
Aussi célèbre, cette photo d'Achille Mélandri faite en 1881, où l'on voit Victor Hugo avec Georges et Jeanne pour l'Art d'être grand-père, épreuve sur papier albuminé et qui a été choisie pour l'affiche de l'exposition.
Ou encore celle-ci d'Albert Capelle, avec son petit fils Georges, en 1885, épreuve sur papier albuminé.
Impossible de ne pas s'arrêter sur la reconstitution fidèle de sa chambre de l'avenue d'Eylau, de 1878 à sa mort en 1885. Elle comportait une issue sur un petit escalier, était tendue de damas rouge et une grande tapisserie servait d'alcôve au lit du poète. Comme dans le cabinet de travail, la pièce contenait de nombreux objets, vases et livres évoqués dans le poème A des oiseaux envolés (Les voix intérieures XXII).
Elle inspira en 1885 à Léon Glaize (1842- 1932) cette huile sur toile de Victor Hugo sur son lit de mort.
Les dessins d'enfants de (François)-Victor Hugo (1828-1873) sont très touchants. A la plume et l'encre brune sur papier leurs titres sont souvent énigmatiques : Bonhomme et femme-fleur (ou fleur-femme ?)
Léopold Armand Hugo (1828-1895)est un neveu à la personnalité étrange, à la fois scientifique et artiste. Lui aussi fut marqué par la mort de sa fille. Plusieurs autoportraits sont présentés, comme celui-di autoportrait étudiant les cristalloïdes, eau-forte, tirage à l'encre brune.
Je me suis arrêtée sur la délicatesse des maquettes de décors et de costumes de Jean Hugo, arrière-petit-fils de Victor, pour Ruy Blas dont la première représentation française eut lieu le 27 mai 1938 à la Comédie française.
Et puis, plus près de nous, Marie, artiste-peintre et son frère Jean-Baptiste, photographe se sont inspiré du cadre de Hauteville House, la maison-œuvre de Victor Hugo , pour eux aussi laisser libre cours à leur créativité.
Marie a choisi la peinture. Elle a peint le lit de Garibaldi installé dans la Galerie de chêne, en 2015, en pigments sur Arche. Son frère utilise la subligraphie qui est une technologie de reproduction d’images de très haute qualité sur des plaques aluminium à fond blanc apprêtées d’un vernis polyester (ChromaLuxe®).
L'effet est saisissant et les couleurs demeurent naturelles, avec un rendu incomparable en terme de densité au niveau des noirs et de saturation des couleurs. Et une solidité à toute épreuve qui permet de ne pas employer de verre (Jean-Baptiste n'en aurait pas voulu).
Photographier ces clichés dénature leur qualité. c'est pourquoi j'ai préféré importer les originaux depuis le site de l'artiste qui expose aussi jusqu'au 28 mai 2016 dans la Galerie Catherine Houard, 15 rue Saint Benoit, 75006 Paris.
C'est appuyé sur cette tablette, et inspiré par la vue magnifique qu'il avait depuis son "look-out" sur la baie de Havelet que Victor Hugo a écrit de nombreux chefs-d’œuvre comme Les Misérables, Les Travailleurs de la Mer, L'Homme qui rit, La Légende des siècles, Le Théâtre en liberté…
Bâtie sur les hauteurs de Saint Peter Port de Guernesey, dans les îles Anglo-Normandes, Hauteville House fut la seule propriété de l’écrivain. Il y laissa libre cours à son imagination pour en concevoir l'aménagement et les décors au cours d'un exil long de 19 ans.
Le salon rouge comme la salle à manger en témoignent.
Du 14 avril 2016 au 18 septembre 2016
Maison de Victor Hugo,
6 place des Vosges
75004 Paris
Ouvert du mardi au dimanche et certains jours fériés de 10h à 18h.
Plein tarif 8 €Tarif réduit 6 €
Pour comprendre que Victor Hugo n'était pas le seul artiste de sa lignée, loin de là.
Les photos qui ne sont pas logotypées A bride abattue sont de © Jean-Baptiste Hugo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire