Braun-Vega est un peintre qui s'attache à déclencher des réactions dans le vécu quotidien du spectateur. Chacun peut en faire sa propre lecture, mais l'idéal est de le décrypter à plusieurs niveaux. Le jeu des références spatio-temporelles est complexe, mais assez facile à décoder.
J'ai commencé à vous faire découvrir cet univers il y a quelques jours, le dimanche 10 mai. On continue ? Cette fois je vous emmène à la plage.
J'ai commencé à vous faire découvrir cet univers il y a quelques jours, le dimanche 10 mai. On continue ? Cette fois je vous emmène à la plage.
Monet à Etretat, mer calme (acrylique sur toile de 146 x 146 cm, réalisée en 2008) se veut un hommage au grand homme qui a tant peint les falaises. On le retrouve sur la gauche, jeune, inspiré par l'Autoportrait coiffé d'un béret (peint par Monet en 1886). A ses cotés la jeune femme alanguie est la Vénus au miroir de Vélasquez. Cette même Vénus occupe aussi le centre du tableau intitulé Après le bain (non photographié). On remarquera l'humour du peintre avec ce panneau d'interdiction incongru au bord d'une plage, signifiant l'interdiction absolue de circulation, dans les deux sens, et pour tout type de véhicule. Comme si on pouvait avoir l'intention de s'y déplacer autrement qu'à pieds ...
Braun Vega dit ne jamais faire de croquis. Il estime avoir la capacité de mobiliser une mémoire "prospective", comme s'il pouvait se rappeler de ses tableaux avant de les avoir peints. Je me souviens du futur, dit-il avec humour et sérieux. Il commence par une partie et ne bouge jamais ses personnages. Sa vision est globale, malgré plusieurs options possibles dont une s'impose naturellement pendant qu'il peint. Une toile peut ainsi demander 1 mois, 1 mois et demi ... ou 40 ans de réflexion. Interrogé sur son inspiration il répond qu'elle est expiration. Mais il ajoute que s'il a beaucoup d'idées certaines s'effondrent très rapidement. Son objectif, formidablement réussi, est de raconter des histoires où tout le monde peut entrer.
Voici (à droite) la Source au bord de la mer (acrylique sur toile de 116 x 89 cm, réalisée en 1987) : où l'on reconnait la Source d'Ingres, mais inversée.
Et si pour finir, nous allions maintenant à New York, pour le Déjeuner in Central Park, (acrylique sur toile de 200 x 200 cm, réalisée en 1999) retrouver le célèbre Déjeuner sur l'herbe, peint par Manet(1832-1883) en 1862.
Braun Vega dit ne jamais faire de croquis. Il estime avoir la capacité de mobiliser une mémoire "prospective", comme s'il pouvait se rappeler de ses tableaux avant de les avoir peints. Je me souviens du futur, dit-il avec humour et sérieux. Il commence par une partie et ne bouge jamais ses personnages. Sa vision est globale, malgré plusieurs options possibles dont une s'impose naturellement pendant qu'il peint. Une toile peut ainsi demander 1 mois, 1 mois et demi ... ou 40 ans de réflexion. Interrogé sur son inspiration il répond qu'elle est expiration. Mais il ajoute que s'il a beaucoup d'idées certaines s'effondrent très rapidement. Son objectif, formidablement réussi, est de raconter des histoires où tout le monde peut entrer.
Voici (à droite) la Source au bord de la mer (acrylique sur toile de 116 x 89 cm, réalisée en 1987) : où l'on reconnait la Source d'Ingres, mais inversée.
Et si pour finir, nous allions maintenant à New York, pour le Déjeuner in Central Park, (acrylique sur toile de 200 x 200 cm, réalisée en 1999) retrouver le célèbre Déjeuner sur l'herbe, peint par Manet(1832-1883) en 1862.
Jusqu'au 26 juillet 2009 à la Maison des Arts, 20 rue Velpeau à Antony, 01 40 96 31 50. Ouverte les mardi, jeudi et vendredi de 12 h à 19 h, le mercredi de 10h à 19 h, le samedi de 11h à 19 h et le dimanche de 14h à 19 h. Elle est fermée le lundi.
Les franciliens pourront y accéder par le RER B, station Antony. Ils n'auront qu'à traverser la rue pour accéder ensuite à l'exposition.
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