Voilà une recette qui s'inscrit dans le mouvement du freeganisme (ou glanage alimentaire), qui est un mode de vie alternatif dont le but est de limiter sa participation dans le système économique ou la société de consommation.
Cela consiste par exemple à récupérer des aliments encore consommables dans les poubelles des magasins de grande distribution et des restaurants, et plus généralement, à moins consommer en récupérant et réutilisant les déchets quand c'est possible, en abandonnant la voiture (à moins de covoiturage) et en adoptant des modes de transport alternatifs, en se logeant sans propriétaire, en se soignant par les plantes, en travaillant moins…
Je suis loin de ces pratiques mais je m'en approche parfois, pas spécialement par souci d'économie mais davantage par éthique personnelle et volonté de démontrer par l'absurde qu'on gâche trop de choses tout à fait utilisables.
La semaine dernière il s'agissait de légumes qui avaient pris un coup de chaud chez mon fruitier et que le commerçant m'a cédés pour trois francs six sous. N'allez pas croire que c'est un régime de faveur. Il le fait tous les jours en proposant dans des corbeilles sur son étalage tout ce qui presse à consommer, fruits, légumes, fromages, et même charcuterie.
Ce jour-là il y avait aussi un énorme morceau de panchetta. Cette spécialité italienne est une poitrine de porc salée, poivrée, roulée et séchée trois mois. Celle-ci avait du doubler ou tripler le temps. Bref, elle était difficile à consommer en l'état même si elle n'avait pas quitté l'espace réfrigéré.
Je l'ai donc cuisinée en pot-au-feu, mais avec très peu de liquide et tout un assortiment de légumes : oignons, poivrons de toutes les couleurs, carottes, céleri, courgettes, chou-fleur en bouquets.
Contrairement à ce qu'on aurait fait si on avait cherché à cuire une ratatouille j'ai laissé les morceaux aussi gros que possible.
Et j'ai ajouté du raz-el-hanout comme si j'avais voulu obtenir un couscous.
Légumes européens, épices africains, assiette de présentation japonaise ... l'ensemble justifie cet intitulé de panchetta intercontinentale.
J'ai aussi ajouté des fèves que j'avais préalablement épluchées, ébouillantées et dont j'avais retiré aussi la peau.
Le lendemain, pour varier, j'ai réchauffé les restes dans un plat à gratin avec un crumble très simplement préparé avec du pain sec broyé (pensez à conserver petits restes et miettes dans une boite du genre de celles dans lesquelles on vend la poudre chocolatée ... une boite jaune assez haute qui ne prend guère d place dans un placard) et des lamelles de fromage des Pyrénées.C'était peut-être encore meilleur.
Assiette de présentation Sucre glace (première photo en haut à gauche)
Cela consiste par exemple à récupérer des aliments encore consommables dans les poubelles des magasins de grande distribution et des restaurants, et plus généralement, à moins consommer en récupérant et réutilisant les déchets quand c'est possible, en abandonnant la voiture (à moins de covoiturage) et en adoptant des modes de transport alternatifs, en se logeant sans propriétaire, en se soignant par les plantes, en travaillant moins…
Je suis loin de ces pratiques mais je m'en approche parfois, pas spécialement par souci d'économie mais davantage par éthique personnelle et volonté de démontrer par l'absurde qu'on gâche trop de choses tout à fait utilisables.
La semaine dernière il s'agissait de légumes qui avaient pris un coup de chaud chez mon fruitier et que le commerçant m'a cédés pour trois francs six sous. N'allez pas croire que c'est un régime de faveur. Il le fait tous les jours en proposant dans des corbeilles sur son étalage tout ce qui presse à consommer, fruits, légumes, fromages, et même charcuterie.
Ce jour-là il y avait aussi un énorme morceau de panchetta. Cette spécialité italienne est une poitrine de porc salée, poivrée, roulée et séchée trois mois. Celle-ci avait du doubler ou tripler le temps. Bref, elle était difficile à consommer en l'état même si elle n'avait pas quitté l'espace réfrigéré.
Je l'ai donc cuisinée en pot-au-feu, mais avec très peu de liquide et tout un assortiment de légumes : oignons, poivrons de toutes les couleurs, carottes, céleri, courgettes, chou-fleur en bouquets.
Contrairement à ce qu'on aurait fait si on avait cherché à cuire une ratatouille j'ai laissé les morceaux aussi gros que possible.
Et j'ai ajouté du raz-el-hanout comme si j'avais voulu obtenir un couscous.
Légumes européens, épices africains, assiette de présentation japonaise ... l'ensemble justifie cet intitulé de panchetta intercontinentale.
J'ai aussi ajouté des fèves que j'avais préalablement épluchées, ébouillantées et dont j'avais retiré aussi la peau.
Le lendemain, pour varier, j'ai réchauffé les restes dans un plat à gratin avec un crumble très simplement préparé avec du pain sec broyé (pensez à conserver petits restes et miettes dans une boite du genre de celles dans lesquelles on vend la poudre chocolatée ... une boite jaune assez haute qui ne prend guère d place dans un placard) et des lamelles de fromage des Pyrénées.C'était peut-être encore meilleur.
Assiette de présentation Sucre glace (première photo en haut à gauche)
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