Coup de cœur pour ce film pour de multiples raisons.
La réalisatrice signe son premier long-métrage, qu'elle a modelé à partir du matériau qu'on utilise classiquement quand on débute dans le cinéma ou la littérature : sa propre vie. Mais au lieu de nous perdre dans le labyrinthe d'un récit autobiographique exhaustif et plaintif elle a choisi d'élaborer une fiction extrêmement pudique, nous offrant un résultat très esthétique magistralement servie par une interprétation absolument magnifique.
Le synopsis est juste mais il reflète très imparfaitement la nature du film.
Anamaria Vartolomei, s'est glissé à merveille dans le rôle de l'enfant, d'abord inhibée, devenant angélique, puis se transformant maladroitement en démon.
Le film lève le voile sur un sujet troublant qui est celui de la pédopornographie mais le principal n'est pas là. La réalisatrice a réussi une œuvre d'art en demeurant toujours dans une dimension qui relève plus du conte que du témoignage. Une lecture au premier degré y verrait un cauchemar alors que l'histoire nous est donnée à regarder sous l'angle du conte féérique.
Si j'osais je dirais que My little princess est la version tragique de Copacabana, cette comédie de Marc Fitoussi, autre duo mère-fille avec Isabelle Huppert et Lolita Chammah, mère et fille au cinéma et dans la vie.
Il faut profiter des vacances pour découvrir et apprécier tranquillement ce travail très abouti.
La réalisatrice signe son premier long-métrage, qu'elle a modelé à partir du matériau qu'on utilise classiquement quand on débute dans le cinéma ou la littérature : sa propre vie. Mais au lieu de nous perdre dans le labyrinthe d'un récit autobiographique exhaustif et plaintif elle a choisi d'élaborer une fiction extrêmement pudique, nous offrant un résultat très esthétique magistralement servie par une interprétation absolument magnifique.
Le synopsis est juste mais il reflète très imparfaitement la nature du film.
Hannah et Violetta forment un couple hors du commun : mère insaisissable et fillette en quête d'amour maternel, artiste fantasque et modèle malgré elle. Lorsqu’Hannah demande à sa fille si elle veut être son modèle, tout bascule dans la vie de Violetta qui vivait jusque là avec sa tendre grand-mère. D’une enfance banale elle devient égérie du milieu branché parisien ...L'affiche est plus suggestive. Isabelle Huppert incarne on pourrait dire "naturellement" cette mère artiste et fantasque, hypersensible et manipulatrice, probablement aimante quoique tellement égocentrée sur son art (la photographie) qu'elle en perd le sens des réalités. Si l'on ne savait pas qu'il s'agit de la propre enfance d'Eva Ionesco on penserait que le scénario est un poil exagéré.
Anamaria Vartolomei, s'est glissé à merveille dans le rôle de l'enfant, d'abord inhibée, devenant angélique, puis se transformant maladroitement en démon.
Le film lève le voile sur un sujet troublant qui est celui de la pédopornographie mais le principal n'est pas là. La réalisatrice a réussi une œuvre d'art en demeurant toujours dans une dimension qui relève plus du conte que du témoignage. Une lecture au premier degré y verrait un cauchemar alors que l'histoire nous est donnée à regarder sous l'angle du conte féérique.
Si j'osais je dirais que My little princess est la version tragique de Copacabana, cette comédie de Marc Fitoussi, autre duo mère-fille avec Isabelle Huppert et Lolita Chammah, mère et fille au cinéma et dans la vie.
Il faut profiter des vacances pour découvrir et apprécier tranquillement ce travail très abouti.
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