Publications prochaines :

La publication des articles est conçue selon une alternance entre le culinaire et la culture où prennent place des critiques de spectacles, de films, de concerts, de livres et d’expositions … pour y défendre les valeurs liées au patrimoine et la création, sous toutes ses formes.

samedi 19 décembre 2015

Caprice des Dieux fêtera bientôt ses soixante ans

Revendiquer être un amour de fromage amène forcément une marque à adopter une communication qui soit cohérente. Caprice des Dieux assume parfaitement ce positionnement en réalisant concrètement les souhaits de ses fans à l'occasion de jeux-concours qui animent sa page facebook.

Elle s'adresse régulièrement à un institut de sondage pour interroger les français en matière de sentiments. Ce fut le cas pour la fête des mères. En décembre elle a fait le point dans le domaine des relations amoureuses avec Ipsos.

Quand ils sont amoureux, ce n'est pas l'amour fou mais ils se disent plutôt satisfaits à plus de 70%. On peut toujours s'interroger sur la sincérité des réponses. C'est un grand débat. Est-ce que, même inconsciemment, on n'aurait pas tendance à gonfler un peu les plumes ?

J'ai été surprise qu'un tiers des personnes interrogées déclarent n'avoir jamais connu de coup de foudre. Deux personnes sur trois seraient incapables de tout quitter par amour. Serions-nous devenus rationnels ?

Vous en jugerez à travers les résultats que je détaille dans les lignes qui suivent, avant de revenir sur la success story sans faille de la marque. Avec en bonus le film-culte du téléphérique, toujours amusant même trente ans plus tard.

L'amour fou est-il une vue de l'esprit ?
On en doute quand on sait que les rêves se cristallisent sur des figures légendaires comme Alain Delon et Romy Schneider, suivis de près par le couple monégasque Grace Kelly et Rainier III puis par Marylin Monroe et le président Kennedy. Que des couples qui se sont déchirés !

On sera soulagé d'apprendre malgré tout que les modèles à suivre seraient plutôt Michelle et Barack Obama ou Céline Dion et René Angelil. C'est une des limites d'une telle étude puisqu'on ne peut pas répondre à un sondage en citant ses voisins de palier. Il faut rentrer dans les cases proposées.

Les Français privilégient la qualité à la quantité : en moyenne, ils ont connu moins de deux grandes histoires d’amour, et ce chiffre évolue peu au fil de la vie, de 1,3 avant 25 ans à 2,1 après 70 ans. Si les histoires s’enchainent et connaissent des hauts et des bas, au final, celles qui restent en mémoire sont plutôt rares. Ceux qui vivent seuls semblent s'accommoder de leur situation, même s'ils ne l'ont pas choisie ... peut-être parce qu'ils ne la vivent pas comme un état définitif.

Le sentiment amoureux va et vient au fil des années : passé 70 ans, 38% déclarent ne pas être amoureux. Et contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer, ce chiffre atteint 35% chez les moins de 25 ans. Les plus jeunes ne sont donc pas si enviables, à moins que cela ne signifie combien vivre un sentiment partagé n'est pas si facile.

Le pic de l'état amoureux culmine pour la tranche des 25-34 ans. C'est peu pour toute une vie. La passion n'est l’apanage d’une poignée de chanceux...  ou de très malheureux.

Les Français admettent pouvoir faire des rencontres plus facilement (68%) qu’à l’époque de leurs parents. En revanche, pour la grande majorité, il semble plus difficile d’avoir des relations amoureuses durables (69%). Par ordre décroissant de probabilité estimée par les personnes interrogées on va rencontrer son âme soeur par des amis, sur les bancs de la fac, en soirée festive / boîte de nuit puis dans le cadre du travail. Les loisirs ne comptent que pour 20%, le hasard 15% et contrairement à ce que l'on supposerait ils ne seraient que 13% à avoir employé avec succès un site de rencontre. La proportion double cependant si on se focalise les 25-34 ans, ce qui traduit tout de même un net changement de comportement.

Si rester proche de ses amis semble donc être la meilleure tactique il ne faudrait pas négliger les opportunités d'un speed dating. On ne reparle après les fêtes de fin d'années !

Pour ce qui est du premier pas, on reste classique en laissant l'initiative aux hommes dans 68% des histoires. Que ce soit en engageant la conversation à l’improviste ou boire un verre. Les moins de 35 ans emploient des méthodes plus modernes : près d’un tiers d’entre eux avouent se protéger derrière leur écran d’ordinateur ou leur téléphone pour draguer par SMS ou par emails.

On oublie vite d'entretenir la relation. La moitié des personnes interrogées a omis d’envoyer un SMS tendre à son/sa chéri(e) au cours de la dernière semaine. Disons que c'est un peu tout ou rien. Et les femmes surtout regrettent une absence de romantisme chez leurs partenaires qu'elles jugent insuffisamment proactifs et trop égoïstes, alors que les hommes ne font pas ce type de reproches aux femmes. A bon entendeur ... car tous saluent la capacité de l'autre à créer la surprise.
Réussir sa vie de couple passe très largement par la confiance, la complicité et la fidélité. La passion ne compte que pour 5% et la disponibilité ne semble pas être un facteur déterminant. L’argent ne serait pas source de conflit au sein d’un couple. 72% des femmes affirment que leur conjoint gagne plus qu’elle : un peu plus pour 39% et même beaucoup plus pour 33%. L’inverse est moins fréquent, mais ce décalage de revenus est toujours vécu de manière positive, que ce soit par les hommes comme par les femmes.

En couple les Français aiment faire l'amour (logique) autant que voyager. Si partager un bon dîner demeure fondamental pour 45% ils ne sont que 7% à aimer cuisiner ensemble. Il y a encore une marge de progression très sensible.

L'immense majorité estime qu'il faut savoir réserver du temps pour soi, ce qui tord le cou à l'image du couple fusionnel. On croit à l'amitié entre hommes et femmes mais plus de la moitié des Français (57%) se reconnaissent jaloux et avouent des comportements peu louables : 31% lisent au moins de temps en temps les SMS de leur conjoint, 27% lisent régulièrement ses emails, 21% vérifient ses allées et venues et 18% vont même jusqu’à fouiller ses poches ou son sac.

Vous remarquerez que nous en sommes pas à un paradoxe près. On fait confiance mais ... espionner le portable de son conjoint est une activité pratiquée par 59% des 25-34 ans. L'étude ne dit rien sur les conséquences. Est-ce que cette manie est rassurante ou entretient-elle le soupçon ?

Il semblerait que la vie à deux soit sensiblement plus agréable que la solitude. Le slogan de la marque fromagère a encore du potentiel. Petit ou grand le Caprice reste béni des dieux !
Une success story sans faille
Tout a commencé le 21 juin 1956 dans une laiterie familiale d'un village de Haute-Marne dirigée par Jean-Noël Bongrain. Depuis plusieurs années il rêve d’apporter quelque chose de réellement neuf dans le paysage fromager français pourtant riche.

C'est le cas visuellement avec une forme oblongue évoquant un calisson et qui tranche dans un univers globalement géométrisé par les fromages carrés, ronds ou rectangulaires. De même avec la couleur de la boîte d’un bleu vif inédit, synonyme de fraîcheur.

Fabriquée simplement avec du lait, de la crème fraîche, une pincée de sel, et quelques ferments lactiques sa création s’inspire d’une recette monastique traditionnelle (d’où son nom…). Elle se distingue à la dégustation par sa peau fine, blanche et satinée, sa pâte onctueuse et crémeuse à souhait, son coeur pur, fondant et 100% gourmand. La recette restera unique.

En parfait communicateur il lance sur les routes de France une flotte de camions de livraison aux couleurs de Caprice des Dieux dès 1959. Sa première campagne publicitaire délivrera à la radio le message jamais démenti d'Un amour de fromage.

Il fera une entrée remarquée en 1963 au rayon Fromages du premier hypermarché ouvert en France, à Sainte-Geneviève des Bois, sous l’enseigne Carrefour.

L'année suivante les deux anges apparaissent sur la boîte, en remplacement des dieux mythologiques Zeus et Poséïdon qui illustraient l’emballage originel.

C'est encore la première marque à inscrire au dos de ses boîtes une date limite d'utilisation optimale (DLUO), l'année 1971.

Les plus grands réalisateurs rivalisent sur les chaines hertziennes au cours des années 80. Certains sports sont devenus culte, en particulier pour des chaussures, des collants et des voitures. Patrice Leconte en tournera plusieurs pour Caprice des Dieux. Le téléphérique de Chamrousse servit de décor naturel à l'un d'entre eux, assez mythique. Vous souvenez-vous ? Je l'ai retrouvé pour vous l'offrir un peu plus bas.
Les innovations suivirent : Mini-Caprice en 1988, Caprice des Anges en 2001, En Cas de Caprice en 2009, et on nous en promet de nouvelles pour janvier 2016.

Le caprice dure ... depuis 60 ans. 15 000 tonnes ont été dégustées en 2015 aux 4 coins du monde dans plus de 150 pays. Et la saga n'a donc pas fini de nous étonner.

Sans prétendre être dans le secret des dieux je sais qu'une initiative originale réaffirmera les engagements de la marque côté développement durable. Elle sera dévoilée le 23 janvier prochain. D’entrée de jeu le ton sera donné sur un mode événementiel avec ce jour-là, la rediffusion sur TF1 de 2 films cultes de la saga publicitaire, indissociables de l’image de la marque :
- "Le Téléphérique", réalisé en 1986 par Patrice Leconte
- "Le Grand Concours d’Autruches", sorti en 1988 avec Gérard Jugnot derrière la caméra, avec la même musique que le précédent.


Pub Caprice des Dieux 1987 par odilederey

En cohérence avec l'étude menée par Ipsos le concept "À deux, c’est mieux !" sera décliné tout au long de l'année à partir de la Saint-valentin.

Une affirmation d'éco-responsabilité
La marque l'est par nature en appliquant depuis 1956 les règles de ce que l’on nomme aujourd’hui "développement durable", un sujet qui est au coeur des préoccupations actuelles de nos concitoyens.
1. Le lait frais est collecté à moins de 70 km du site de production, exclusivement au sein du bassin  laitier de Haute-Marne. Les 2/3 de la collecte se font même désormais dans un rayon de 50 km, réduisant plus encore l’empreinte carbone.
2. La fabrication est 100% française.
3. La recette ne comprend que des ingrédients simples et naturels : lait, crème fraîche, sel, ferments lactiques naturels.
4. Ce sont des produits nutritionnellement sains et équilibrés, qui sont sources de calcium, de vitamines, de minéraux.
5. Les 3 fromageries (Illoud en Haute-Marne, Grièges dans l'Ain, Cornillé-les-Caves en Maine-et-Loire) qui fabriquent les produits de la gamme bénéficient des certifications internationales Iso 22000 (relative à la sécurité des denrées alimentaires) et Iso 9001 (relative à la qualité du processus de fabrication).
6. Près de 1000 analyses et contrôles sont effectués chaque jour, depuis la collecte du lait jusqu’à l’expédition des fromages en passant par toutes les étapes de la fabrication (moulage, égouttage, salage, affinage).
7. Tous les emballages de la gamme sont 100% recyclables, qu’il s’agisse de la boîte ou de la fine feuille de protection entourant chaque fromage.
8. En 2011, l’engagement de Caprice des Dieux a pris une dimension supplémentaire avec la mise en place d’une Charte des Bonnes Pratiques d'Elevage, suivi d’un programme "Approvisionnements laitiers responsables" au côté de fermes partenaires. L’objectif est double: protéger mieux encore les sols et la biodiversité ; limiter plus encore l'empreinte carbone des exploitations en favorisant la production in situ de l’alimentation des vaches.

Parallèlement, l’outil industriel a suivi le même mouvement. En 2012, la fromagerie d’Illoud a ainsi initié des modes de production qui vont clairement dans le sens d’un plus grand respect de l’environnement, en privilégiant notamment les énergies propres avec le retour à la vapeur avec la mise en route d’une chaudière à bois, et l'installation de compteurs électriques pour mieux gérer la production d’eau glacée. D'autres actions technologiques complètent le dispositif.
Je précise que cet article n'est pas sponsorisé.

Aucun commentaire:

Articles les plus consultés (au cours des 7 derniers jours)