J'ai fait connaissance avec la Maison des histoires mercredi dernier et j'ai été enchantée.
J'ai découvert l’exposition permanente. Je me suis installée dans la tente-bibliothèque pour y lire confortablement. J'ai assisté à deux des fameuses "lectures surprises" et j'aurais même pu y prendre un café car l'endroit a conclu un partenariat avec la boulangerie Poilâne dont le fournil est situé exactement de l’autre côté du mur… rue du Cherche-Midi.
La Maison des histoires est un musée à jouer pour les 0-7 ans, niché au fond de la librairie Chantelivre récemment rénovée aux couleurs du Jardin du Luxembourg, où la magie opère en transformant plusieurs albums emblématiques de l'Ecole des loisirs en terrain de jeux pour les enfants, dans l'esprit de ce qui se fait déjà avec grand succès dans les pays scandinaves, et en particulier la Suède.
J'ai découvert l’exposition permanente. Je me suis installée dans la tente-bibliothèque pour y lire confortablement. J'ai assisté à deux des fameuses "lectures surprises" et j'aurais même pu y prendre un café car l'endroit a conclu un partenariat avec la boulangerie Poilâne dont le fournil est situé exactement de l’autre côté du mur… rue du Cherche-Midi.
La Maison des histoires est un musée à jouer pour les 0-7 ans, niché au fond de la librairie Chantelivre récemment rénovée aux couleurs du Jardin du Luxembourg, où la magie opère en transformant plusieurs albums emblématiques de l'Ecole des loisirs en terrain de jeux pour les enfants, dans l'esprit de ce qui se fait déjà avec grand succès dans les pays scandinaves, et en particulier la Suède.
Bien sûr, il faut réserver un créneau car ce type d'organisation est structuré et ne pourrait pas s'accommoder d'une entrée libre.
Une fois admis derrière les portes de la grande cabane, et après avoir placé son sac dans une caissette, accroché sa veste au porte-manteau, et retiré ses chaussures, c'est un monde fabuleux qui s'ouvre à vous et à vos enfants, ou ceux de vos amis.
Logique que cet univers ait choisi un trou de serrure comme logo.
On retrouve (ou on fait connaissance) avec le nid des poussins de Claude Ponti. Je rappelle que c'est à la naissance de sa fille, en 1985, que sa vocation pour l'écriture de livres pour enfants s'est déclenchée. Son premier, intitulé "L'album d'Adèle", a été publié en 1986, aux Editions Gallimard. Il a rejoint l'Ecole des loisirs dix ans plus tard avec Parci Parla et n'a jamais cessé de surprendre petits et grands, car les adultes sont les premiers fans de ses histoires.
Une fois admis derrière les portes de la grande cabane, et après avoir placé son sac dans une caissette, accroché sa veste au porte-manteau, et retiré ses chaussures, c'est un monde fabuleux qui s'ouvre à vous et à vos enfants, ou ceux de vos amis.
Logique que cet univers ait choisi un trou de serrure comme logo.
On retrouve (ou on fait connaissance) avec le nid des poussins de Claude Ponti. Je rappelle que c'est à la naissance de sa fille, en 1985, que sa vocation pour l'écriture de livres pour enfants s'est déclenchée. Son premier, intitulé "L'album d'Adèle", a été publié en 1986, aux Editions Gallimard. Il a rejoint l'Ecole des loisirs dix ans plus tard avec Parci Parla et n'a jamais cessé de surprendre petits et grands, car les adultes sont les premiers fans de ses histoires.
On peut investir la cuisine de Cornebidouille où tout est prêt pour jouer à mijoter des potions magiques. Les jeunes parents la reconnaitront puisque le premier ouvrage est paru en 2003, écrit par Pierre Bertrand et illustré par Magali Bonniol.
J'ai vu des mômes réjouis de se balancer d'un arbre à l'autre dans l'univers de Max et les Maximonstres, le grand succès de Maurice Sendak (1928-2012), un temps censuré aux Etats-unis. Ecrit en 1963, l’album est arrivé en France dix ans plus tard à l'initiative de l'Ecole des loisirs. J'y ai consacré un article particulier à l'occasion de la sortie du film éponyme.
Plus récent (2016), le camion rouge vif de Bonjour Pompier, de l'auteur Michaël Escoffier, illustré par Matthieu Maudet a un grand pouvoir attractif.
Ils n'ont que trois ans dans les collections mais les Chiens pirates (de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert) enregistrent un grand succès. Imaginez : leur bateau mesure tout de même 4 mètres de haut !
J'ai répondu à l'appel du tambourin pour écouter les comédiennes à raconter le début de la prochaine histoire, la quatrième, en compagnie de fidèles lectrices/eurs en suivent avec attention le déroulé en chantant les chansons qui sont connues par coeur (et les mamans aussi).
Voir ainsi rassemblées plusieurs générations est un des miracles de la littérature jeunesse. Le soir de ma venue j'ai eu la chance d'être accompagnée par plusieurs auteurs comme Marie Desplechin qui alterne depuis longtemps les parutions pour adultes et celles pour les enfants. Comme son Enfances, coréalisé avec Claude Ponti, demeure un régal ! Je le rouvre régulièrement.
Elle nous embarque, c'est le cas de le dire, sur un transatlantique avec Pauline voyage. Elle était accompagnée de François Roca qui a croqué en direct le visage de la jeune fille qui raconte dans sa correspondance à son père les rebondissements qu'elle vit au cours d'une croisière qui promet d'être captivante, édifiante, bref passionnante.
J'avais bien aimé son Pour Lily l'an dernier où elle traitait les thèmes de l'égalité et de la loyauté en banlieue. J'ajoute donc son prochain livre à ceux que j’ai déjà repérés il y a quelques jours pour cette rentrée littéraire jeunesse.
Dans son fonctionnement normal, la Maison des histoires propose deux temps successifs. Le premier est une exploration libre d'une heure des univers créés autour de plusieurs livres, et qui sont permanents. Dans la demi-heure suivante les enfants peuvent piocher des albums au choix dans la malle au trésor, et c’est parti pour des lectures participatives ponctuées de bruitages, animées par des comédiens spécialistes de la lecture à voix haute. Ces "lectures surprises" sont interactives, fantasques et addictives ! Qui plus est, et c'est tout à l'honneur de l'Ecole des loisirs, la malle renferme des ouvrages provenant d'autres maisons d'édition. Comme je suis venue un soir exceptionnel j'ai pu participer à des ateliers spécifiques.
J'ai expérimenté la lumière bleue en dessinant d'après l'histoire imaginée par Maria Ramos de Trois petites lumières (traduit de l'espagnol par Mélanie Humeau) qui place Monsieur Taupe parmi plein de petites créatures. Son personnage adore cuisiner et regarder les étoiles.
J’ai adoré le jeu de cartes composé avec les personnages de l’Enfance des méchants. Je ne connaissais pas les règles de ce jeu, dérivé du Dixit, créé en 2008. Nous n'avions pas 84 cartes (comme dans l'original de Jean-Louis Roubira, illustré par Marie Cardouat) mais "seulement" une vingtaine et Jeanne, la médiatrice de la Maison des histoires nous a vite initiés. J'espère que ce jeu d’interprétation d’images -bricolé pour animer cette soirée de lancement de la rentrée- sera prochainement lancé en fabrication car il est (démon point de vue) extrêmement prometteur.
Les illustrations de Benjamin Lacombe sont splendides et le concept de Sébastien Perez consistant à retracer l'enfance de dix-sept méchants de la littérature jeunesse, du grand méchant loup à la fée Carabosse en passant par Dracula et le capitaine Crochet est tout à fait pertinent. Je lirai en frissonnant cet album qui sortira le 11 octobre prochain chez Margot. Cette maison d'édition, fondée en 2013 par les auteurs Thibault Prugne et Anne-Fleur Drillon, a intégré le groupe L'école des loisirs, il y a quelques semaines.
J'ai testé La Recette du Dodo, une fantaisie déclinée du livre d'Angélique Leone et Haruka Harris.
Je suis carrément revenue des années en arrière dans une expérience immersive et régressive consistant à imaginer un personnage à partir des éléments disparates disposés sur une table. Je pensais l’atelier réservé aux enfants et j’ai été surprise d’y prendre tant de plaisir. Je remercie Clara Fougerouse de m'avoir poussée.
Je recommande aux parents de faire cette expérience avec leurs enfants. Ce serait même une activité idéale pour animer un goûter d’anniversaire. La contrainte la plus lourde est de découper auparavant des robes de papier (inspirez-vous de ma photo en l’agrandissant). Le reste est à puiser dans les réserves et les placards : fils, bouts de laine, boutons, graines, écrous, mini pinces à linge, fil de fer … Peut-être l’Ecole des loisirs fera-t-elle une fiche explicative … à suivre en lisant cette nouvelle aventure du petit bonhomme grognon de Christian Voltz, un auteur dont j’aime beaucoup l’univers.
J'ai regardé les plus petits décorer leur toutou avant qu'ils ne croquent ces jolis sablés inspirés par Un très très gros gâteau au chocolat de Dorothée de Monfreid.
J'avais bien mérité de me désaltérer d’un jus de pomme versé par un arrosoir jaune comme celui du livre de Julien Baer qui sensibilise les enfant à l’intérêt de ne pas gaspiller. L’arrosoir est illustré par Marie Dorleans (chez Kaléidoscope). Il nous fait partager les idées de Nina, une petite fille qui a bien enregistré les leçons de sa maîtresse sur la récupération. Elle en découvre l’infini des possibilités. De quoi voir le monde de toutes les couleurs.
J'ai apprécié enfin le calme de la tente pour feuilleter le magnifique Jim de François Schuiten, composé de 126 pages, uniquement en noir et blanc, dédiées à tous ceux qui ont perdu un chien (chez Rue de Sèvres).
Evidemment je ne me suis pas déguisée mais les enfants s'en sont donné à coeur joie.
Je recommande vraiment cette expérience de la Maison des histoires. La littérature jeunesse est source de bonheur pour les petits et le reste tout au long de leur vie car elle se lit sans limite d’âge.
La Maison des histoires - Librairie Chantelivre - 13 Rue de Sèvres - 75006 Paris
Ouvert du mercredi au dimanche sur réservation pour une durée de 1h30
Tarif : 10 € pour un enfant - 8 € pour un adulte comprenant l'accès à l’exposition permanente et au petit café des histoires ainsi qu'à la lecture surprise
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