Le théâtre du Ranelagh poursuit le festival qu'il consacre à René de Obaldia. Pendant que le Vent continue de souffler dans les branches de sassafras, c'est une musique plus légère que Stéphanie Tesson nous offre en nous conviant à entendre un florilège de textes du poète.
Au Bal d'Obaldia appartient à la catégorie des spectacles délicats dont on se demande pourquoi ils sont boudés par le public. Les têtes d'affiche ne sont pas en haut par hasard. Mais beaucoup d'autres pourraient les rejoindre dans les étoiles. Brock est de ceux-là et je pensais, naïvement, que le public qui l'a applaudi la saison dernière au Théâtre 13 dans la mise en scène si inventive de Stéphanie serait fidèle à ce rendez-vous.
La programmation en alternance a sans doute joué défavorablement et on ne peut que souhaiter une reprise car c'est une "petite forme" qui devrait intéresser les programmateurs. Il pourrait se jouer partout, y compris bien sur dans les salles des fêtes municipales. Suffit d'une table, une chaise, un perroquet et une guirlande d'ampoules colorées.
Brock déboule, valise à la main, plumes au chapeau, poèmes au vent. C'est que l'écriture d'Obaldia est fantasque à souhait. Tout est bon chez elle, y'a rien à jeter, comme le chantait Georges Brassens en pensant à une laitue.
Le comédien nous régale en interprétant avec tout son art une galerie de personnages savoureux, changeant d'accent ou de rythmes quasi à volonté. Il faut le voir interpréter la bataille des nababs contre les nabis, laisser place aux nabots, jouer de la trompette sans instrument et donner de la voix en évoquant la Méditerranée.
C'est de la prose, c'est de la poésie qui flirte parfois avec le slam. Nougaro n'est pas loin. L'équipe mérite tous nos compliments mais je vais tout de même m'arrêter là, chocolat, chocolat ...
On en ressort léger, avec l'envie de dévorer les œuvres complètes avec appétit. Cela tombe bien, un grand choix de livres est présenté dans le lobby où quelques pensées bien senties continuent de donner le ton :
Au Bal d'Obaldia appartient à la catégorie des spectacles délicats dont on se demande pourquoi ils sont boudés par le public. Les têtes d'affiche ne sont pas en haut par hasard. Mais beaucoup d'autres pourraient les rejoindre dans les étoiles. Brock est de ceux-là et je pensais, naïvement, que le public qui l'a applaudi la saison dernière au Théâtre 13 dans la mise en scène si inventive de Stéphanie serait fidèle à ce rendez-vous.
La programmation en alternance a sans doute joué défavorablement et on ne peut que souhaiter une reprise car c'est une "petite forme" qui devrait intéresser les programmateurs. Il pourrait se jouer partout, y compris bien sur dans les salles des fêtes municipales. Suffit d'une table, une chaise, un perroquet et une guirlande d'ampoules colorées.
Brock déboule, valise à la main, plumes au chapeau, poèmes au vent. C'est que l'écriture d'Obaldia est fantasque à souhait. Tout est bon chez elle, y'a rien à jeter, comme le chantait Georges Brassens en pensant à une laitue.
Le comédien nous régale en interprétant avec tout son art une galerie de personnages savoureux, changeant d'accent ou de rythmes quasi à volonté. Il faut le voir interpréter la bataille des nababs contre les nabis, laisser place aux nabots, jouer de la trompette sans instrument et donner de la voix en évoquant la Méditerranée.
C'est de la prose, c'est de la poésie qui flirte parfois avec le slam. Nougaro n'est pas loin. L'équipe mérite tous nos compliments mais je vais tout de même m'arrêter là, chocolat, chocolat ...
On en ressort léger, avec l'envie de dévorer les œuvres complètes avec appétit. Cela tombe bien, un grand choix de livres est présenté dans le lobby où quelques pensées bien senties continuent de donner le ton :
Un seul hêtre vous manque et tout est peuplier.
Alors dépêchons, c'est jusqu'au 23 octobre
Au bal d'obaldia de René de Obaldia
Mise en scène : Stéphanie Tesson
Interprété par Brock
A 19 heures du mercredi au samedi - Dimanche à 15h
Théâtre Le Ranelagh - 5 rue des vignes - 75016 Paris - 01 42 88 64 44
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