La maison familiale est posée sur les hauteurs de Granville et surplombe la côte. Le jardin est ouvert à tous et c'est un havre de paix aux parfums enivrants.
Agapantes, jasmin et roses odorantes côtoient d'autres espèces aux essences plus volatiles mais aux couleurs resplendissantes.
La devise du lieu pourra être luxe, calme et volupté. Elle doit son nom de Villa les Rhumbs au terme de marine qui désigne les trente-deux sections de la Rose des vents.
C'est le père de Christian Dior qui avait acquis cette maison et son métier de directeur d'une usine d'engrais a sans doute compté dans l'organisation des jardins. C'est la mère de Christian qui donne à l'endroit son caractère bourgeois, balnéaire et Belle Epoque.
Ruiné par la crise de 1929 Maurice Dior vend la propriété à la ville de Granville. Ce ne sera qu'en 1991 que commencent les aménagements pour l'ouvrir au public et en faire l'unique "Musée de France" consacré à un couturier avec aussi le concours de LVMH.
Ruiné par la crise de 1929 Maurice Dior vend la propriété à la ville de Granville. Ce ne sera qu'en 1991 que commencent les aménagements pour l'ouvrir au public et en faire l'unique "Musée de France" consacré à un couturier avec aussi le concours de LVMH.
La villa ne se visite pas en tant que telle. La trace du grand couturier n'est pas lisible en terme de mode de vie. Il faut lever des yeux dans l'entrée pour apercevoir un petit morceau des anciennes fresques d'oiseaux aux allures japonisantes.
Les pièces ont toutes été revues de manière à accueillir des expositions, en ce moment et dans le cadre du festival Normandie Impressionniste 2016 consacré au thème du portrait, ce sont Femmes en Dior, portraits d'élégance, qui présente, côte à côte, des photographies d'époque et les vêtements griffés Dior qui ont été portés par des personnalités du monde de l'aristocratie ou du spectacle, des princesses, des premières dames et des stars de cinéma.
On peut voir le manteau de jour en lin rose dragé aux quatre boutons dessiné par Marc Bohan dans lequel Jackie Kennedy fut tant de fois photographiée, complétant la tenue par des gants qui dépassaient largement des manches trois-quarts.
La robe bleu nuit bordée de dentelle noire conçue par John Galliano, qui soulignait en 1996 la taille fine de Lady Di. On m'apprend qu'elle a plébiscité le sac
La robe bleu nuit bordée de dentelle noire conçue par John Galliano, qui soulignait en 1996 la taille fine de Lady Di. On m'apprend qu'elle a plébiscité le sac
Avant elles, nombreuses ont été les femmes à porter des robes plus sublimes les unes que les autres et il est intéressant de voir les modèles sur mannequin en comparant avec les photos, prises le plus souvent en noir et blanc.
Au total ce sont quatre-vint-dix robes Haute-Couture. Tous les modèles sont somptueux en terme de matière et de tombé. J'ai tout de même remarqué que la fantaisie était assez rare et que les couleurs unies dominaient largement. Même dans les dernières années, comme la robe bustier gris ardoise entièrement plissée, et asymétrique, de Marion Cotillard à Cannes en 2014 (plus bas à droite).
Certains modèles semblent intemporels tant leur coupe est simple. C'est le cas de l'ensemble Après-midi à Granville (1952), très cintré mais qui qui ne choquerait pas dans la rue aujourd'hui. Et bien sur la robe que l'on découvre sur l'affiche de l'exposition, sur Marilyn Monroe en 1962.
D'autres sont plus surprenants comme une Haute Fourrure automne-hiver 88 à l'effigie de la Tour Eiffel. Mais l'originalité est plus récente comme le manteau oversize rose poudré en forme de cape, et au col châle, avec une manche de fourrure, conçu pour l'égérie de la marque, Rihanna qui n'a pas manqué d'audace pour oser l'exhiber.
Les accessoires ne sont pas oubliés, qu'il s'agisse de sous-vêtements (les jeunes filles seront surprises par les gaines de nos grands-mères), de chaussures ou de bijoux. Et surtout le fameux petit sac en cuir matelassé offert par Bernadette Chirac à la princesse Lady Diana en voyage à Paris. La jeune femme est conquise par celui qui s'appellera Lady Dior en son honneur.
Tombé un peu en désuétude ce sac sera remis à la mode par Marion Cotillard en 2009. Il est alors décliné dans différentes matières en plusieurs couleurs jusqu'au en rose flashy. Lors de ses défilés le sac Lady Dior est porté par tous les tops modèles, en gardant sa forme traditionnelle carré ou rectangulaire, avec des petites poignées accompagnées des lettres D I O R accrochées comme accessoire.
Des souvenirs, des anecdotes, des portraits de famille, des images publiées dans la presse, quelques dessins et tableaux complètent la présentation. Le plus agréable est tout de même de déambuler dans le parc. Les bordures sont taillées au cordeau et les parfums occupent littéralement l'atmosphère.
Certains modèles semblent intemporels tant leur coupe est simple. C'est le cas de l'ensemble Après-midi à Granville (1952), très cintré mais qui qui ne choquerait pas dans la rue aujourd'hui. Et bien sur la robe que l'on découvre sur l'affiche de l'exposition, sur Marilyn Monroe en 1962.
D'autres sont plus surprenants comme une Haute Fourrure automne-hiver 88 à l'effigie de la Tour Eiffel. Mais l'originalité est plus récente comme le manteau oversize rose poudré en forme de cape, et au col châle, avec une manche de fourrure, conçu pour l'égérie de la marque, Rihanna qui n'a pas manqué d'audace pour oser l'exhiber.
Les accessoires ne sont pas oubliés, qu'il s'agisse de sous-vêtements (les jeunes filles seront surprises par les gaines de nos grands-mères), de chaussures ou de bijoux. Et surtout le fameux petit sac en cuir matelassé offert par Bernadette Chirac à la princesse Lady Diana en voyage à Paris. La jeune femme est conquise par celui qui s'appellera Lady Dior en son honneur.
Tombé un peu en désuétude ce sac sera remis à la mode par Marion Cotillard en 2009. Il est alors décliné dans différentes matières en plusieurs couleurs jusqu'au en rose flashy. Lors de ses défilés le sac Lady Dior est porté par tous les tops modèles, en gardant sa forme traditionnelle carré ou rectangulaire, avec des petites poignées accompagnées des lettres D I O R accrochées comme accessoire.
Des souvenirs, des anecdotes, des portraits de famille, des images publiées dans la presse, quelques dessins et tableaux complètent la présentation. Le plus agréable est tout de même de déambuler dans le parc. Les bordures sont taillées au cordeau et les parfums occupent littéralement l'atmosphère.
La pergola se laisse découvrir avec son bassin rectangulaire et conduit à la roseraie où se trouve le buste de Christian Dior.
Plusieurs spécimens de rosiers n'attendent que d'être humés. Partout des bancs ont été prévus pour qu'on s'y attarde.
De plus des bornes interactives permettent de tester sa mémoire olfactive et de réviser ses connaissances en respirant les jus du célèbre parfumeur. Ma préférence demeure Diorissimo dont j'aime toujours autant les fragrances de lilas et de muguet.
De partout on a une vue plongeante et imprenable sur la mer, très vertes, et sa plage ponctuée de cabines de bain du siècle dernier. Granville mérite bien son surnom de Monaco du Nord.
Avec de bonnes jumelles on apercevrait le Mont Saint Michel, en face. Mais redescendons, je vous emmène déjeuner au Comptoir de l'Atelier Gourmet.
Musée Christian Dior
Exposition Femmes en Dior, Sublime élégance d'un portrait, du 5 mai au 25 septembre 2016.
Tous les jours de 10h à 18h30 (fermeture de la billetterie à 18h)
1 rue d’Estouteville, Villa Les Rhumbs, 50400 Granville
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