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vendredi 27 mars 2020

On cuisine le petit épeautre

En ce moment le moindre sachet patientant au fond d'un placard mérite attention. Appelé le "caviar des céréales" en Haute Provence, je savais qu'on pouvait aussi bien consommer cette céréale ancestrale en plat chaud que froid. Le petit épeautre m'intéressait donc pour varier une salade.

Hier j'avais fait tremper les grains de céréales dans un pichet en les recouvrant largement d’eau. Il prend moins de place qu'un saladier sur le plan de travail. On peut changer l'eau régulièrement après l'avoir brassée avec une fourchette pour faire remonter les impuretés.

Ce matin j'ai égoutté et rincé les grains une ultime fois, avant de les mettre dans de l’eau froide à raison d'environ 2 fois le volume des grains en eau.

J'ai porté à ébullition en ajoutant un cube de bouillon de légumes émietté (bio ce serait idéal mais j'épuise d'abord la réserve qui me vient de ma mère), et quelques aromates.

Cette fois ce seront un oignon piqué d’un clou de girofle, une gousse d’ail écrasée, un bouquet garni avec thym, laurier et une branchette de romarin dans l'eau de cuisson pour parfumer.

J'ai laissé mijoter à couvert, à petit feu 45 mn. J'ai salé ... et poivré (ce sont les points noirs qui se remarquent sur la photo) en fin de cuisson.

Une fois le feu arrêté il est conseillé de laisser reposer 10 mn : la graine aura gonflé, sera légèrement crémeuse et il n’y aura pratiquement pas besoin d’égoutter. Juste de retirer le bouquet garni.
Le petit épeautre serait une des céréales parmi les plus vieilles au monde, déjà cultivées au Proche Orient dans l’antiquité. Elle est à faible teneur en gluten (non panifiable) et contient les 8 acides aminés essentiels à notre alimentation, ce qui est rassurant en ce moment. Un peu oublié au XX siècle, il est à nouveau cultivé en Haute-Provence et bénéficie d’une IGP depuis 2010.

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