A la recherche des œuvres disparues est une enquête sur les traces d’œuvres inédites d’Alberto Giacometti focalisée sur la période 1920-1935.
Disparues ? Pas totalement, car Alberto Giacometti a laissé des indices derrière lui, des précieux témoignages documentés qui ont permis de présenter, à l’Institut Giacometti, des œuvres méconnues et inédites.
A l’aide de croquis, carnets de notes et photographies d’archives, des œuvres déterminantes ont ainsi pu être reconstituées pour être présentées dans les salles d’exposition, face à des pièces authentiques de la même période.
La visite n'est pas très aisée car l'Institut Giacometti est installé dans une maison de ville étroite, mais si belle, si typique de l'art déco que la contrainte est surmontable.
On remarque d'abord, sur la droite de l'entrée, une reconstitution exceptionnelle de l'atelier du sculpteur, lequel n'a jamais vécu ici, mais qui a été transportée dans son intégralité avec l'autorisation de sa veuve, Annette Giacometti, qui avait conservé l’ensemble des éléments.
Parmi ceux-ci, des œuvres en plâtre étaient très fragiles, dont certaines n’avaient jamais été montrées au public, son mobilier, et les murs peints par l’artiste.
On remarque d'abord, sur la droite de l'entrée, une reconstitution exceptionnelle de l'atelier du sculpteur, lequel n'a jamais vécu ici, mais qui a été transportée dans son intégralité avec l'autorisation de sa veuve, Annette Giacometti, qui avait conservé l’ensemble des éléments.
Parmi ceux-ci, des œuvres en plâtre étaient très fragiles, dont certaines n’avaient jamais été montrées au public, son mobilier, et les murs peints par l’artiste.
L'effet est saisissant, malgré les protections de plexiglass et met en condition pour apprécier l'exposition, présentée dans un dépouillement dont on se demande s'il aurait convenu à cet artiste dont l'insatisfaction est devenue légendaire.
Il s'est créé, mais était-ce intentionnel ... un personnage d’éternel insatisfait, en proie à un drame existentiel quotidien qui transparait dans de multiples entretiens donnés principalement à partir des années 1950.
La légende voudrait qu'il ait détruit au fur et à mesure qu'il produisait. Il va de soi que tout ne subissait pas ce sort, sinon qu'aurait-il resté de son immense oeuvre ? Et je repense à la formidable exposition organisée au Musée Maillol fin 2018.
Il est sans doute vrai que Giacometti était -comme beaucoup d'artistes- hanté par le doute et en recherche de perfection. La question qui se pose pour nous, spectateurs, est de mesurer en quoi il a eu raison de supprimer certaines sculptures. Au fil de la visite, on tentera de comparer la posture de l'artiste, avec d'autres comme par exemple Jean Tinguely pour qui la destruction était jouissive ou Francis Bacon pour qui elle était punitive.
Cette exposition apporte des éléments de réponse car la commissaire s'est appuyée sur l'examen minutieux des archives qui témoigne qu'il était loin de détruire systématiquement ses œuvres. Elle présente le fruit d'un travail de deux ans de recherche, parmi les lettres que Giacometti adressa à sa famille, dans lesquelles il évoquait ses œuvres en cours, les listes de sculptures qu’il recensait dans ses nombreux carnets et les innombrables photographies d’archive. L'exposition dresse ainsi les prémisses d’un catalogue raisonné des œuvres réalisées par Giacometti entre 1920 et 1935.
Il ne subsiste qu'une seule sculpture de ses années de formation à l'Académie de la Grande Chaumière à Paris. Il s'agit de cet Autoportrait (1925) acquis par un ami suisse, ce qui explique que l'artiste n'ait pas pu la jeter au moment de son départ de l'Académie comme il a fait pour tout le reste. On apprend que trois autres plâtres sculptés sont connus grâce à des photographies et que par la suite Giacometti ne détruira plus jamais la totalité des créations d'une période de travail.
Giacometti a utilisé la photographie pour transmettre ses oeuvres à sa famille (n'oublions pas que son père était sculpteur lui aussi) et à ses proches. Cependant il se méfiait de l’effet trompeur de celle-ci : ça m’ennuie de devoir envoyer ces petites photos parce qu’elles ne rendent pas compte des choses comme elles sont.
Et pourtant, le plâtre Le Petit Homme (1926-1927) dont la reproduction fait la couverture du catalogue est désormais tout ce qu'il nous reste de l'oeuvre, une photo encadrée, prise par un anonyme au demeurant, et de taille plutôt modeste. Je me suis interrogée sur son actuel succès, imputable à ce qu'on devine de l'oeuvre, ou à la mise en scène du cliché, avec la place si particulière du visage de l'artiste.
De multiples photos et des pages de ses carnets ponctuent en toute logique le parcours de l'exposition. En effet comme beaucoup d'artistes (et d'écrivains) Giacometti ne se séparait jamais d'un carnet. Par chance ce dessinateur obsessionnel conservait ses carnets et on y trouve toutes sortes d'informations, des plus ordinaires aux plus importantes. A l'instar de cette page ci-dessous [Croquis de Mannequin (disparu) 1932, Crayon sur carnet] ils constituent une source de documentation précieuse et incontournable, notamment sur les oeuvres disparues, même s'il arrivait qu’il utilisait les pages dans un ordre qui ne soit pas strictement chronologique.
Dans cette première période, 1920-1935, Giacometti expérimente beaucoup et produit environ 140 œuvres dont 48 ont disparu et sont présentées pour la première fois sous une forme documentaire ou à travers trois reconstitutions documentaires en trois dimensions, réalisées spécialement à partir de documents d'archives : Mannequin, Oiseau silence et Bas-relief. On peut les juger marquantes puisqu'elles ont été exposées du vivant de l'artiste. Elles n'ont rien à voir avec des ébauches de travail.
Mannequin est un corps féminin stylisé, qui est une des variantes de la célèbre Femme qui marche (1932-1936) longiligne sans tête ni bras, inspiré de l'art égyptien. Mannequin s'inspire plus directement des mannequins de vitrine qu'affectionnent les surréalistes. Dans cette version on remarque une tête constituée d'une hampe de violon, et de longs bras s'achevant par une fleur ou des plumes. Il fut montré en 1933 à la galerie Pierre Colle.
Giacometti la simplifia par la suite en enlevant la tête et les bras et en lui ajoutant un petit socle pour assurer sa stabilité et l'ancrer dans le domaine de la sculpture. On pourra la comparer aussi au plâtre peint de Femme assise, 1949-1950, placé dans une niche. En effet l’exposition permet de voir des œuvres inconnues du grand public en lien avec des chefs-d’œuvre de la même époque qui, elles, ont été conservées.
Oiseau silence (1930-1933, détruit), exposé au VI° Salon des Surindépendants de 1933, occupe une place centrale dans la pièce principale de l'appartement. Il a été réalisé en trois dimensions d'après photographie 3D.
Il est la version agrandie de Cage, exécutée d'abord sous forme de maquette en plâtre (détruite), avant d'être réalisée en bois par un ébéniste vers 1931. Il révèle l'intention de l'artiste de projeter ses sculptures à l'échelle humaine. Si Giacometti note dans un de ses carnets son intention de détruire "La grande cage", Oiseau silence fut entreposée dans l'atelier de Max Ernst (car Giacometti manquait de place dans le sien) où il subit un accident destructeur.
Le bâtiment est en lui-même, comme je l'ai mentionné plus haut, d'un grand intérêt, et parfois d'une beauté intrigante ... comme la présence de cette main gantée de noir au-dessus de l'Oiseau.
Les boiseries et cheminées sont magnifiques et si j'ai isolé les oeuvres c'est pour mieux diriger votre regard de lecteur.
Comme il est difficile de réprimer son désir de s'asseoir, de tendre la main vers un livre et de se croire invité ...
Bas-relief est la troisième des reconstitutions en 3D. Il a été créé pour Georges Henri Rivière en 1929, année décisive pour Giacometti puisqu'elle marque ses premiers vrais succès. L'adjoint du directeur du Musée d'ethnographie du Trocadéro lui avait commandé une oeuvre pour le salon de son appartement. On peut y voir la représentation d'un acte sexuel dans lequel les corps humains sont simplifiés jusqu'à l'abstraction. Ce bronze a été perdu malencontreusement suite au divorce des époux Rivière puis à la liquidation de leurs biens.
L'enquête sur les sculptures d’Alberto Giacometti dont on a perdu la trace met en lumière plus de soixante-dix œuvres - sculptures de référence, dessins, croquis inédits et photographies d’archives des années 1920-1935. J'ai retenu quelques pages de carnet comme celle (ci-dessus) qui porte sur un "Projet de décor mural pour Lise Deharme" 1933-1934, crayon sur carnet.
Ou encore ce Croquis de Objet surréaliste (1932, partiellement disparu), Serpent (1931-32, disparu), Petit désespéré (1931, disparu) et Embryon (1931-32, disparu) crayon sur carnet.
Mais aussi un Relief, 1939 (oeuvre disparue, photo Marc Vaux).
Si l'artiste a effectivement traversé de nombreuses phases de doute, au cours de sa carrière, qui l'ont poussé à remettre inlassablement son travail en question, chacune de ses œuvres connait sa leur propre histoire, qu'elles aient été perdues, vendues ou endommagées.
La leçon la plus essentielle est tracée de la main d'Alberto Giacometti et reproduite sur un mur de l'entrée, touchante dans sa maladresse et avec son erreur orthographique, qu'on peut interpréter comme un lapsus puisque le pluriel témoigne de son énergie à multiplier les tentatives jusqu'à la réussite.
L’institut Giacometti est un lieu permanent inédit consacré à l’exposition, la recherche en histoire de l’art et la pédagogie et un lieu de référence pour l’œuvre de Giacometti. Il est présidé par Catherine Grenier, directrice de la fondation Giacometti depuis 2014.
Il s'est créé, mais était-ce intentionnel ... un personnage d’éternel insatisfait, en proie à un drame existentiel quotidien qui transparait dans de multiples entretiens donnés principalement à partir des années 1950.
La légende voudrait qu'il ait détruit au fur et à mesure qu'il produisait. Il va de soi que tout ne subissait pas ce sort, sinon qu'aurait-il resté de son immense oeuvre ? Et je repense à la formidable exposition organisée au Musée Maillol fin 2018.
Il est sans doute vrai que Giacometti était -comme beaucoup d'artistes- hanté par le doute et en recherche de perfection. La question qui se pose pour nous, spectateurs, est de mesurer en quoi il a eu raison de supprimer certaines sculptures. Au fil de la visite, on tentera de comparer la posture de l'artiste, avec d'autres comme par exemple Jean Tinguely pour qui la destruction était jouissive ou Francis Bacon pour qui elle était punitive.
Cette exposition apporte des éléments de réponse car la commissaire s'est appuyée sur l'examen minutieux des archives qui témoigne qu'il était loin de détruire systématiquement ses œuvres. Elle présente le fruit d'un travail de deux ans de recherche, parmi les lettres que Giacometti adressa à sa famille, dans lesquelles il évoquait ses œuvres en cours, les listes de sculptures qu’il recensait dans ses nombreux carnets et les innombrables photographies d’archive. L'exposition dresse ainsi les prémisses d’un catalogue raisonné des œuvres réalisées par Giacometti entre 1920 et 1935.
Il ne subsiste qu'une seule sculpture de ses années de formation à l'Académie de la Grande Chaumière à Paris. Il s'agit de cet Autoportrait (1925) acquis par un ami suisse, ce qui explique que l'artiste n'ait pas pu la jeter au moment de son départ de l'Académie comme il a fait pour tout le reste. On apprend que trois autres plâtres sculptés sont connus grâce à des photographies et que par la suite Giacometti ne détruira plus jamais la totalité des créations d'une période de travail.
Giacometti a utilisé la photographie pour transmettre ses oeuvres à sa famille (n'oublions pas que son père était sculpteur lui aussi) et à ses proches. Cependant il se méfiait de l’effet trompeur de celle-ci : ça m’ennuie de devoir envoyer ces petites photos parce qu’elles ne rendent pas compte des choses comme elles sont.
Et pourtant, le plâtre Le Petit Homme (1926-1927) dont la reproduction fait la couverture du catalogue est désormais tout ce qu'il nous reste de l'oeuvre, une photo encadrée, prise par un anonyme au demeurant, et de taille plutôt modeste. Je me suis interrogée sur son actuel succès, imputable à ce qu'on devine de l'oeuvre, ou à la mise en scène du cliché, avec la place si particulière du visage de l'artiste.
De multiples photos et des pages de ses carnets ponctuent en toute logique le parcours de l'exposition. En effet comme beaucoup d'artistes (et d'écrivains) Giacometti ne se séparait jamais d'un carnet. Par chance ce dessinateur obsessionnel conservait ses carnets et on y trouve toutes sortes d'informations, des plus ordinaires aux plus importantes. A l'instar de cette page ci-dessous [Croquis de Mannequin (disparu) 1932, Crayon sur carnet] ils constituent une source de documentation précieuse et incontournable, notamment sur les oeuvres disparues, même s'il arrivait qu’il utilisait les pages dans un ordre qui ne soit pas strictement chronologique.
Dans cette première période, 1920-1935, Giacometti expérimente beaucoup et produit environ 140 œuvres dont 48 ont disparu et sont présentées pour la première fois sous une forme documentaire ou à travers trois reconstitutions documentaires en trois dimensions, réalisées spécialement à partir de documents d'archives : Mannequin, Oiseau silence et Bas-relief. On peut les juger marquantes puisqu'elles ont été exposées du vivant de l'artiste. Elles n'ont rien à voir avec des ébauches de travail.
Mannequin est un corps féminin stylisé, qui est une des variantes de la célèbre Femme qui marche (1932-1936) longiligne sans tête ni bras, inspiré de l'art égyptien. Mannequin s'inspire plus directement des mannequins de vitrine qu'affectionnent les surréalistes. Dans cette version on remarque une tête constituée d'une hampe de violon, et de longs bras s'achevant par une fleur ou des plumes. Il fut montré en 1933 à la galerie Pierre Colle.
Giacometti la simplifia par la suite en enlevant la tête et les bras et en lui ajoutant un petit socle pour assurer sa stabilité et l'ancrer dans le domaine de la sculpture. On pourra la comparer aussi au plâtre peint de Femme assise, 1949-1950, placé dans une niche. En effet l’exposition permet de voir des œuvres inconnues du grand public en lien avec des chefs-d’œuvre de la même époque qui, elles, ont été conservées.
Oiseau silence (1930-1933, détruit), exposé au VI° Salon des Surindépendants de 1933, occupe une place centrale dans la pièce principale de l'appartement. Il a été réalisé en trois dimensions d'après photographie 3D.
Il est la version agrandie de Cage, exécutée d'abord sous forme de maquette en plâtre (détruite), avant d'être réalisée en bois par un ébéniste vers 1931. Il révèle l'intention de l'artiste de projeter ses sculptures à l'échelle humaine. Si Giacometti note dans un de ses carnets son intention de détruire "La grande cage", Oiseau silence fut entreposée dans l'atelier de Max Ernst (car Giacometti manquait de place dans le sien) où il subit un accident destructeur.
Le bâtiment est en lui-même, comme je l'ai mentionné plus haut, d'un grand intérêt, et parfois d'une beauté intrigante ... comme la présence de cette main gantée de noir au-dessus de l'Oiseau.
Les boiseries et cheminées sont magnifiques et si j'ai isolé les oeuvres c'est pour mieux diriger votre regard de lecteur.
Comme il est difficile de réprimer son désir de s'asseoir, de tendre la main vers un livre et de se croire invité ...
Bas-relief est la troisième des reconstitutions en 3D. Il a été créé pour Georges Henri Rivière en 1929, année décisive pour Giacometti puisqu'elle marque ses premiers vrais succès. L'adjoint du directeur du Musée d'ethnographie du Trocadéro lui avait commandé une oeuvre pour le salon de son appartement. On peut y voir la représentation d'un acte sexuel dans lequel les corps humains sont simplifiés jusqu'à l'abstraction. Ce bronze a été perdu malencontreusement suite au divorce des époux Rivière puis à la liquidation de leurs biens.
L'enquête sur les sculptures d’Alberto Giacometti dont on a perdu la trace met en lumière plus de soixante-dix œuvres - sculptures de référence, dessins, croquis inédits et photographies d’archives des années 1920-1935. J'ai retenu quelques pages de carnet comme celle (ci-dessus) qui porte sur un "Projet de décor mural pour Lise Deharme" 1933-1934, crayon sur carnet.
Ou encore ce Croquis de Objet surréaliste (1932, partiellement disparu), Serpent (1931-32, disparu), Petit désespéré (1931, disparu) et Embryon (1931-32, disparu) crayon sur carnet.
Mais aussi un Relief, 1939 (oeuvre disparue, photo Marc Vaux).
Si l'artiste a effectivement traversé de nombreuses phases de doute, au cours de sa carrière, qui l'ont poussé à remettre inlassablement son travail en question, chacune de ses œuvres connait sa leur propre histoire, qu'elles aient été perdues, vendues ou endommagées.
La leçon la plus essentielle est tracée de la main d'Alberto Giacometti et reproduite sur un mur de l'entrée, touchante dans sa maladresse et avec son erreur orthographique, qu'on peut interpréter comme un lapsus puisque le pluriel témoigne de son énergie à multiplier les tentatives jusqu'à la réussite.
L’institut Giacometti est un lieu permanent inédit consacré à l’exposition, la recherche en histoire de l’art et la pédagogie et un lieu de référence pour l’œuvre de Giacometti. Il est présidé par Catherine Grenier, directrice de la fondation Giacometti depuis 2014.
A la recherche des oeuvres disparues d'Alberto Giacometti
A l'Institut Giacometti
5, rue Victor Schoelcher - 75014 Paris
Commissaire : Michèle Kieffer
Depuis le 25 février, et prolongée jusqu'au 21 juin 2020
Du mardi au dimanche, fermé le lundi
Malgré le coronavirus, la réouverture des portes a été annoncée le vendredi 15 mai 2020. L'exposition a bien entendu été prolongée. Pour fêter ce déconfinement, du 15 au 18 mai, l'institut est gratuit pour les habitants du XIVe arrondissement, à Paris. Pour pouvoir visiter l'exposition il faudra en revanche réserver votre place sur le site internet de la Fondation, le gouvernement imposant une limite de rassemblement de dix personnes maximum dans les lieux publics.
Les visites s'effectueront par groupe de dix, toutes les 20 minutes. Ces groupes seront repartis au sein de l'établissement pour éviter de se croiser. Il est aussi demandé aux visiteurs de porter un masque et de respecter les consignes de sécurité. Et concernant la gratuité de l'exposition, celle-ci est également élargie aux étudiants et personnes de moins de 18 ans.
A noter aussi que pour préparer et accompagner votre visite, vous pouvez télécharger directement le livret de l'exposition sur le site de l'Institut. Il existe aussi un audioguide avec les commentaires de la commissaire de l'exposition. Chaque podcast pourra se télécharger sur votre téléphone en cliquant sur l'icône après avoir lancé la lecture.
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