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jeudi 22 mai 2008

NANCY en MAI : Madeleine elle aimera çà

Chronique nancéenne numéro 22 :

Au lieu d'hésiter entre les bonbons qui sont tellement bons et les fleurs qui sont périssables, Jacques Brel (mais il n'était pas lorrain, on le pardonne) aurait pu offrir ces petits gâteaux avant de chanter Madeleine elle aimera çà !
Il suffit d'avoir sous la main :

150 g de farine, 150 g de sucre, 1/2 sachet de levure
125 g de beurre, 2 gros oeufs
1 pincée de sel, un zeste de citron

Battre les œufs entiers avec le sucre et la pincée de sel, jusqu'à ce que le mélange soit presque blanc.
Incorporer peu à peu farine, levure, beurre fondu, zeste de citron.
Si vous n'êtes pas trop pressé, laisser au frigo une bonne heure.
Remplir chaque moule (beurré et fariné s'il est métallique) à moitié.
Cuire feu doux 5 à 8 minutes (th 5), puis four chaud 10 minutes (th 7).
Le principal est de créer un "choc thermique" entre le frigo et le four, ce qui assurera le gonflement de la madeleine.

J'ai toujours entendu dire que c'est la marquise Perrotin de Baumont qui fit goûter ces friandises à ... Stanislas, évidemment, en 1755. On comprend que la recette soit vite devenue populaire. C'est tout simple. Et c'est tout bon. La cuisinière s'appelait Madeleine. C'est fort élégamment qu'on appela les gâteaux du nom de celle-ci. C'est là que l'histoire me surprend : pourquoi le prénom de Madame la marquise n'a-t-il pas eu la préférence ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une bonne madeleine faite maison ,oui avec un thé...!

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