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mercredi 21 mai 2008

NANCY en MAI : Tous les chemins mènent à Rome

Chronique nancéenne numéro 21 :
Je me souviens de la place Stanislas asphyxiée par les embouteillages. j'avoue avoir été aussi ridicule que beaucoup d'autres automobilistes à tourner autour de la statue en plein été avec le toit et les fenêtres de la voiture ouvertes.
Avoir restitué l'espace aux piétons est un progrès formidable dont profitent les touristes pour découvrir des lieux exceptionnels aussi bien que les indigènes (c'est comme cela qu'on appelle tout habitant vivant sur place ...). On peut marcher le nez en l'air sans craindre l'accident.

Par contre la luminosité du sol trop réfléchissant est difficilement supportable en journée. On m'a dit que c'était mieux comme cela parce que çà réchauffe une région où il fait souvent froid. C'est un point de vue.


A tout prendre je préfère la place le soir.

Quand une lumière violine éclaire les façades de l'hôtel de ville.
Quand des nuages roses griffent un ciel encore pastel.
Quand la blancheur des pavés s'est atténuée.
Alors éclatent les dorures des statues.
Un carillon égrène 9 coups.
Un gitan arrive à bicyclette, s'installe à la terrasse d'un café et branche sa guitare électrique.
La musique entraînante concurrence les jets d'eau.
Les terrasses débordent de consommateurs joyeux et détendus.


Je ne sais pas ce qui dans tout cela influence ma perception mais je trouve qu'il y a quelque chose de romain dans l'atmosphère. On se croirait plus au Sud, en Italie, et la brasserie qui jouxte l'opéra porte bien son nom. Ave César !



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