Je ne m'intéresse pas "qu'aux" spectacles défendus par les attachés de presse que je connais. Je programme certains au hasard et puis j’écoute aussi les recommandations d’amis bloggeurs.
C’est ainsi que je suis allée voir Le Transformiste à l'Artéphile.
Gilles Granouillet a écrit et mis en scène un texte qui puise ses ressorts dramatiques dans la science-fiction et la psychose avant de basculer dans une forme de réalité qui cueille le spectateur.
Gilles Granouillet a écrit et mis en scène un texte qui puise ses ressorts dramatiques dans la science-fiction et la psychose avant de basculer dans une forme de réalité qui cueille le spectateur.
Les deux comédiens sont prodigieux, avant Xavier Béja dans la peau du patient que François Font dans celle du praticien ... font rire avec intelligence. Ils mériteraient d'être sur les routes pour ravir le public régional.
Voilà l'histoire : Frédéric Camard est vendeur de voitures. Il se plaint de ballonnements auprès de son médecin de famille, celui qui a accompagné son père jusqu’à la mort, et en qui il a toute confiance. Son ventre continuera de gonfler, et un jour, une échographie lui révèlera qu’il est enceinte. Comment expliquer ce phénomène ?
Le spectateur doute que le médecin donne la réponse. Restera-t-il infiniment un menhir imperméable ... au questionnement de son interlocuteur ? Il reste, dit le metteur en scène aux cotés du malade en adhérant à sa vision du monde, avant de trouver sa nouvelle identité.
Le texte est très riche d'inférences portant sur cette question de l'identité et je me propose de revenir ici sur celles qui me paraissent les plus signifiantes.
Voilà l'histoire : Frédéric Camard est vendeur de voitures. Il se plaint de ballonnements auprès de son médecin de famille, celui qui a accompagné son père jusqu’à la mort, et en qui il a toute confiance. Son ventre continuera de gonfler, et un jour, une échographie lui révèlera qu’il est enceinte. Comment expliquer ce phénomène ?
Le spectateur doute que le médecin donne la réponse. Restera-t-il infiniment un menhir imperméable ... au questionnement de son interlocuteur ? Il reste, dit le metteur en scène aux cotés du malade en adhérant à sa vision du monde, avant de trouver sa nouvelle identité.
Le texte est très riche d'inférences portant sur cette question de l'identité et je me propose de revenir ici sur celles qui me paraissent les plus signifiantes.