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La publication des articles est conçue selon une alternance entre le culinaire et la culture où prennent place des critiques de spectacles, de films, de concerts, de livres et d’expositions … pour y défendre les valeurs liées au patrimoine et la création, sous toutes ses formes.

vendredi 2 août 2013

Quand le Cambodge est en vacances on va ... au Petit Cambodge

Le Petit Cambodge s'affirme comme une cantine, mais pas comme les autres tout de même. Il est ouvert du lundi au dimanche, de 12 à 23 heures sans interruption, ce qui signifie qu'on n'a pas à se prendre la tête pour mémoriser les jours de fermeture. Il n'y en a pas.

Même pendant les vacances. Car quand le Cambodge ferme, le Petit continue à monter la garde. Et c'est la même carte chez l'un comme chez l'autre. C'est juste l'ambiance qui n'est pas la même, à mon humble avis.

C'est donc au Petit que je nous nous sommes posées, ma fille et moi, espérant y dîner d'un Amok dont je rêve depuis si longtemps. Il fait la couverture du livre de recettes écrit par Kirita et que j'ai chroniqué ici. Il va falloir que je me prenne en main pour le faire moi-même.

C'était trop demander mais on s'est régalé quand même.
Pour commencer donc, un rouleau de printemps au boeuf, garni de cacahuètes pilées. Il arrive coupé en morceaux. Idéal à partager à deux en guise d'entrée.

Voici ensuite le Natin, un velouté de porc et de crevettes mélangé à des cacahuètes, parfumé au saté et lait de coco, coriandre fraiche et ciboulette, servi avec un bol de riz.
On ne vous donnera ni fourchettes, ni couteaux. Les baguettes sont sur la table mais ... pour le Natin la cuillère posée sur le bord de l'assiette sera plus utile ... suffisait de la voir.
La dernière fois j'avais choisi le Bo Bun végétarien (ci-dessus). Cette fois, je reste fidèle plat mais en version classique. C'est un mélange chaud-froid de salade, menthe, soja, vermicelle de riz, boeuf sauté aux oignons, le tout arrosé de la sauce maison. La version "spéciale" arrive avec deux pâtés impériaux coupés et tout juste grillés, ce qui permet une nouvelle découverte. 
Dans ce restaurant, depuis qu'un jour le service s'est retrouvé complètement débordé, c'est le client qui écrit lui-même sa commande. Gain de temps et pas d'erreur possible. Ceux qui savent "croquer" l'instant n'hésiteront pas à ajouter un dessin. Les plus beaux sont conservés et même affichés.
Damrong officie le soir au Cambodge, à une centaine de mètres, un peu plus près du Canal Saint-martin. Le midi c'est sa fille Kirita. Le téléphone est utile parce qu'on peut aussi commander par téléphone en indiquant à quelle heure on passera prendre le sac qui nous attendra sagement. Une bonne alternative pour ceux qui seraient effrayés par la queue les soirs d'affluence.
Le Cambodge, 10 rue Richerand, 
Le Petit Cambodge, 20 rue Alibert, 75010 Paris 01 42 45 80 88

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